Exocet
28/07/2009
Dites moi BHO va t’il en pleurer ou en rire en vous lisant( si le temps lui permet) tel l’éminence grise foulant ses propres pas comme dans la suite vénitienne?..Ou sont donc les issues latérales pour son éminence grise se dit l’éminence prospective .? La panacée serait de voir celles des russes essayant de combler leur retard , afin de sortir du spectre de la globalisation(comme argument de vente), comme dans un volte face soudain de BHO en quête d’une valeur relative..
http://fr.rian.ru/world/20090728/122479600.html
Prénon, Non
28/07/2009
Dedefensa.org, Mr Grasset,
j’éprouve énormément de compassion à imaginer Mr Obama s’enfoncer inexorablement dans un marais politique aux profondeurs insondables, perdant ses illusions d’un Monde meilleur au profit de l’inexorabilité du Meilleur des mondes. Notre BHO néomaistrien, qui aura -“s’il n’est pas trop tard” mais vu que trop tard il semble être- au moins eu le mérite de tenter de mener sa contre-révolution maistrienne insiprée par Zbigniew Brzezinski, Robert Rubin, Henry Kissinger, Alan Greenspan ou Brent Scowcroft… et ainsi de nous donner tellement d’espoir!!!
L’espoir du changement… Par exemple en envoyant quelques milliers de soldats de plus en Afghanistan afin de nous défendre contre Oussama Ben Laden et les ennemis du Monde libre, ou alors en s’apprêtant à augmenter les pouvoirs de la Réserve Fédérale qui, j’en suis convaincu, nous sauvera de cette inattendue et terrible crise financière globalisée… Mais puisqu’il reste encore un espoir, je compte sur Ben Bernanke ou sur le Général Mc Chrystal, à qui Mr Obama a délégué l’avenir de notre Monde meilleur, pour nous sauver de cette situation (pré-)apocalyptique. Oui nous pouvons. Le changement que nous pouvons croire en. Encore.
Donc malheureusement l’espoir s’estompe irrémédibalement, malgré toute la vertu de Barack Obama. La faute aux obstructionnistes du Sénat (même si John Mc Cain annonçait avoir triomphé contre le Complexe Militaro Industriel il y a une poignée de jours), la faute à Joe Biden (qui gaffe trop, parle de feux verts inexistants envers Israël, d’une Russie sur le déclin, malléable à souhait, d’un Stimulus plan insuffisant et inefficace…) la faute à Hillary Clinton (qui fait bien comprendre à l’Iran que les menaces de guerre ne sont justement pas des menaces, mais une promesse), la faute aux lobbies (qui dans l’administration Obama, United Fruit? Goldman Sachs? Fannie Mae? Carlyle Group? C’est quoi un lobby?), la faute au totalitarisme communicationnel instauré par le virtualisme prédominant(qui d’ailleurs n’y est pour rien dans l’élection triomphale de BHO). Bref, l’homme a une inestimable valeur, mais ce que vous décrivez quotidiennement comme “le système” l’a poussé dans le marais… La réalité est d’une cruauté qui n’a d’égal que celle de Mr Cheney, que Mr Obama continue… certainement par pression du système, de couvrir.
Well, ll me semble alors que notre illustre Exocet a commenté votre article en utilisant un titre qui -si je l’ai correctement interprété- est d’une justesse absolue:
“Crystalisation et retournement”. Ce titre me parait doublement juste, sur le plan macropsychologique autant que dedensopsychologique, connaissant l’importance que vous accordez à la psychologie, à la prévalence de la perception au sein du monde “virtualisté” et en dehors, de ses conséquences sur les évolutions de l’Histoire, cette Histoire transcendante qui dépasse les attentes, la prévisibilité et la rationalité:
-“Crystalisation et retournement”. Un abrupte retournement qui, à en juger par les derniers sondages virtualistes (mais peut être porteurs d’une certaine réalité selon moi réalité certaine), illustre le début de la fin d’une idyllique et parfaite relation amoureuse entre le peuple américain et leur très, trop -beaucoup trop- charismatique Président. L’effet psychologique du “Changement”, puisqu’il est ici essentiellement question de psychologie, semble enfin -j’insiste sur le terme “enfin”- s’estomper. Quoi de plus naturel alors que, grâce notamment au high-frequency trading, des mafias institutionellement légitimées telles que Goldman Sachs accumulent des profits boursiers tellement hypertrophiés au vu de la situation écnonomique globale que même Henry Guaino s’insurge dans une très courageuse offensive médiatique? (Entre parenthèses, l’unique solution à ce problème suggérée par Mr Guaino est de traiter de cette question au G-20… Il est vrai que le dernier Great 20 fut un véritable succès dépassant le simple cadre virtualiste. Qui peux le nier alors que ses effets se font plus que jamais ressentir lorsque l’on constate la stabilité nouvelle et le bien-être global croissant au gré des hausses miraculeuses du NASDAQ ou du CAC?)
-“Crystalisation et retournement”: un abrupte retournement qui, à en juger par votre dernier article, illustre une certaine désillusion (une désillusion certaine?) qui prend de l’envergure dans la rédaction de dedefensa.org. Vous suivant quotidiennement, je suis familier à votre dualisme de pensée envers le futur vis à vis de l’Histoire avec un H majuscule, un dualisme qui peut être illustré en quelques sortes de la manière suivante:
-Premièrement: Au vu de la structure crisique du monde et de l’imprévisibilité de ces crises à caractère structuralisé et à vocation déstructuralisante, dedefensa.org se gardera bien de spéculer sur la tournure des évènements. Une évolution en X. Question d’intégrité intellectuelle. Le “système” a permis tout ce qui a été conjoncturellement et brutalement accéléré depuis 9/11, donc Oussama ben Laden est toujours inlocalisable mais il se cache certainement dans un grotte au Waziristan et menace plus que jamais le Monde libre. ne parlons pas de 9/15, ce serait trop long…
-Deuxièmement: Au vu des déclarations publiques de Barack Obama, de ses intentions officiellement affichées, dedefensa.org spécule sur une authentique, véritable et contre-révolutionnaire volonté politique, intrinsèque à la psychologie de Barack Obama, de changer gorbatcheviquement le système américaniste, le “Old thinking”, la systématique inculpabilité caractéristique de l’américanisme, en un mot, le “système”. Ainsi, dedefensa.org connait Barack mieux que Michelle. Sa volonté politique néomaistrienne est établie, elle est irréfutable. Malheureusement, cette volonté politique se heurte au système américaniste. Si la méthode échoue, c’est de la faute au système. Le système. Se pose alors une question primordiale: Qui a mis en place Barack Obama? J’ai de fortes raisons de penser que c’est le… système. Isn’t it?
Donc, afin de résumer ce que j’ai saisi de votre article ici-commenté ainsi que de votre regard constant envers BHO -et pardonnez-moi si je me trompe-, Mr Obama est initiallement, profondément, intrinquèment paré des plus nobles intentions du monde: Israël doit cesser la colonisation même s ‘il est un Etat souverain qui, puisqu’il n’a pas besoin de feu vert pour attaquer l’Iran (Biden, pas si gaffeur selon moi), n’aura donc aucun feu rouge imposé par les Etats Unis. Ensuite vient la grande “Utopie structurante” qui trouve ses racines lorsque Mr Obama, en tant qu’étudiant, pronait le désarmement total dans une publication estudiantine. Cette utopie est aujourd’hui favorisée notamment par… Henry Kissinger, qui négocie le nouveau traité START. Est-ce utile de revenir dans l’Histoire et d’analyser l’actualité afin de rappeler qui est Mr Kissinger (premier conseiller de Dick Cheney, selon Naomi Klein)? De plus, il faut dialoguer avec l’Iran et l’option militaire est définitivement tombée de la table… Messieurs Gates et Mullen (pour le courant “anti-israélien” selon la presse et les auteurs virtualistes) et essentiellement madame Rodham Clinton semblent le confirmer… au cours d’offensives virtualistes qui, si l’on s’en tient à la position de l’AIEA, me rappellent un Dick Cheney au sommet de sa puissance lorsqu’il fut le premier à dénoncer les dangers d’un Irak possédant et developpant un arsenal NBC visant à satisfaire ses intentions anti-américanitses et nihilistes. Enfin, l’American Gorby, outre avoir nommé Larry Summers et Tim Geithner à la tête de son gouvernement économique, veut augmenter les pouvoirs de régulation d’une Réserve Fédérale plus que jamais légitime, étant loin d’être une institution ploutocratique et non fédérale, contrairement à ce que son nom semble indiquer. 9.7 trillions, 13 trillions, 23 trillions?!? De Mr Bloomberg à l’ex salarié de Lehman Brothers, de Mr Grayson à l’Average Joe qui charge son Glock 9 mm et ressent le rush d’adrénaline suprême avant d’aller braquer une succursale de JP Morgan Chase -car il en est venu à penser n’avoir plus d’autres moyens pour faire vivre sa famille- on ne sait pas combien de trillions, on ne connait pas leur destination, mais l’on a au moins la… liberté d’expression.
Depuis plusieurs mois, à vous lire quotidiennement, j’ai l’impression -peut-être erronnée- que vous décrivez Barack Obama comme un néomaistrien involontaire, supposément inconscient de l’être, dont la démarche révolutionnaire se heurte de plus en plus à l’obstructionnisme du système, aux conséquences de l’hétérogénéité de son administration, à l’extrême décentralisation et multiplication des centres de pouvoirs -public comme privés- si tant est que la distinction existe encore dans un régime Corporatiste (Benito Mussolini conceptualisait un tel régime -soit le pouvoir politique fusionnant avec le pouvoir des corporations- comme un régime fasciste). Ainsi, dedenfensa.org parle aujourd’hui de fragmentation exacerbée du pouvoir américaniste qui l’amène à l’impuissance régalienne. C’est selon moi une blague. Huit ans durant, Mr Cheney, encore lui, mais essentiellement lui, a mené à une hyperpersonnalisation des pouvoirs présidentiels. Cette hyperpersonnalisation étant institutionnalisée, comment peut-on parler d’absence de pouvoir régalien à la Maison Blanche?. No he can’t? That’s a joke…
Par conséquent, loin de moi l’idée d’influencer la rédaction de dedefensa.org, si tant est que mes commentaires systématiquement longuissimes et à la pertinence questionnable soient lus par un seul être courageux… Je me pose malgré tout une question. Me sera-t-il possible un jour de saisir pourquoi vous êtes perpétuellement en train de dépeindre Barack Obama comme le chantre de la politique “de la raison” opposée à celle “de l’idéologie et de l’instinct”? Cette césure entre deux conceptions de la politique existe-t’elle vraiment alors que l’on laisse ses tenants dans l’impunité la plus absolue? Cette différenciation a-t-elle encore un sens lorsque le système se légitime en favorisant l’élection d’un homme grâce un culte de la personnalité qui le met en dessus de tout soupçon? Je ne le crois aboslument pas. Le seul changement fut psychologique, et il fut suramplifié par la machine virtualiste qui a fait en sorte que les peuples occidentaux, et pas seulement, vivent en constante situation de peur apocalyptique qui empêche toute réflection rationnelle: la peur de l’apocalypse financière, ou sociale, ou géopolitique, ou sanitaire, ou migratoire, ou terroriste ou… tout en même temps. Au vu de la restructuralisation généralisée du système vers un système vertueusement et pernicieusement totalitaire, aucun changement ne viendra en étant sponsorisé, essentiellement, par l’ensemble de la sphère médiatique virtualiste. Cette sphère médiatique nous à conditionné, après l’optimisme de l’ère Clinton, à notre propre asservissement en érigeant nos hommes politiques postmodernes comme de vertueux sauveurs de la veuve, de l’orphelin, du chomeur, ou du trader qui en octobre 2008 apprenait à faire un noeud coulant.
Ce système est totalitaire et, avec ou sans BHO, cette tendance ne pourra que s’accélerer.
Alors je me permettrai de spéculer outrancièrement.
J’ai l’intime, documentée et légitime conviction que, dans un occident post-9/11 et post 9/15, nous aurons notre 9/... en 2009. Tous les facteurs, qu’ils soient macropsychologiques, économiques, statégiques, politiques, sanitaires, institutionnels, sociaux, financiers ou géostratégiques convergent vers ce nouveau 9/...
Que ce 9/... soit d’ordre -naturellement- bactériologique (de la bouche de Roseline Bachelot ou du WHO, on parle d’instaurer la phase 6 en septembre, 2 milliards d’humains contaminés, la pandémie incontrôlable etc…), supposément terroriste (Mr Brzezinski parlait publiquement d’une attaque terroriste sur le sol américain qui serait imputée à l’Iran dès 2007), financier (donc légalement et institutionnellement terroriste) ou tout celà en même temps. Si l’avenir me donne raison, Mr Obama sera extirpé à bout de bras des marécages dans lesquels il est en train de s’enfoncer par le Secret Service, et il sera “contraint” de prendre les “décisions impopulaires” dont Joe Biden parlait en novembre 2009. Je le plains, mais à la fois il vaut mieux s’enfoncer dans un marais dans le jardin de la Maison Blanche plutôt que nulle part ailleurs. Demandez à Peter Dale Scott, Gerald Celente ou Michel Chossudovsky ce qu’ils pensent de ces outrancières spéculations?
Certes les Etats Unis n’ont plus les moyens humains, structurels et financiers de leurs ambitions impériales. Mais cependant, dans cette période de “false flag recovery”, entre autres provoqués par le high-frequency trading et prétendument 23 trilliards de dollars d’argent public légalement détournés et injectés au profit d’on ne sait quelles corporations privées par la Réserve Fédérale, imaginez-vous si un évènement -évidemment inattendu- précipite encore la totalitarisation dans laquelle nous-nous trouvons… Detroit, Atlanta, la Nouvelle Orléans ou Los Angeles nucléairement frappées? Poussons le raisonnement à l’extrême… Dick Cheney je te vois. Barack Obama vient d’étendre la protection du Secret Service dont tu bénéficies pour 6 mois encore. Est-ce une simple protection ou disposes-tu de la même logistique qui t’a permis de paralyser la défense aérienne des Etats Unis en ce matin de septembre 2001? Qui sont ces gens dont l’honorable Seymour Hersh parle lorsqu’il affirme que tu as laissé un réseau stay-behind au sein des autorités fédérales américaines?
Dans ce monde post 9/11 et post 9/15, continuer à défendre Barack Obama, spéculer sur la sincérité de son intégrité, et l’ériger en tant que néomaistrien qui est victime du système alors que le système l’a lui même porté au sommet relève du scandale intellectuel.
Mon analyse apocalyptique, mais que j’estime très légitimement méfiante alors qu’elle sera certainement jugée outrancièrement paranoïaque, ne vaut pas plus que conceptualiser BHO comme le chantre du changement qui s’enfonce dans le marais de l’obstructionisme. Tout n’est que spéculation, y compris si dedefensa.org se base sur les pertinentes analyses de ces mêmes honorables experts qui n’ont vu venir ni 9/11, ni 9/15, et ne sont toujours pas à même de l’expliquer, tout en vantant notre liberté d’expression, notre vertu démocrtique, notre inébranlable respect des droits de l’homme. Tout comme dedefensa.org, je ne connais pas suffisament BHO pour juger de sa réelle volonté de changer le système. Par contre, je connais le système qui l’a érigé en tant que nouveau Messie. Et je m’en méfie plus que tout.
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier