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Article : Le monstre de la dette

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On approche

Pedro Fuentes

  04/07/2009

Merci pour cet article qui contient de simples constats qui devraient servir de points de départ à la réflexion, notamment celui-ci :

“Le gouvernement US continue à s’endetter en perpétuant, voire en aggravant un système qui ne donne aucun pouvoir régalien à l’autorité centrale mais, au contraire, le place de plus en plus au service de forces privées devenues irresponsables et totalement repliées sur leurs seuls intérêts.”

Chaque mot compte.

Maintenant, il est imprudent de dire que la dette fait ceci ou provoque cela, car on se place alors dans le système et ses propres auto-références. La dette (comme le crédit ou la masse monétaire auxquels on peut les fondre) est une vue de l’esprit, une création de ce système.
En tous cas, quel qu’il soit et quels qu’en soient les bénéficiaires ou les instigateurs, ce système semble heureusement arrivé à sa conclusion, sans possibilité de se réformer pour durer.

Si on parlait de l’avenir ?
En passant, si l’on pouvait traquer et pendre à des crocs de boucher tous ceux -et leur descendance- qui se croyaient assez malins pour défier le reste du monde (matériel et spirituel) je mourrai en regrettant la vie.

Les grotesques Nations d'europe toujours aussi aveuglées par leurs nombrils

Francis Lambert

  04/07/2009

External debt is a measure of a nation’s foreign liabilities, capital plus interest that a country must eventually pay. This number not only includes government debt, but also debt owed by the private sector and individuals. (...)
A useful measure of a country’s debt position is by comparing gross external debt to GDP, which offers a direct relation of a country’s total debt to the size of its economy.
Extraits de http://www.cnbc.com/id/30308959?slide=1

The World’s Biggest Debtor Nations - External debt as % of GDP

1. Ireland - 811%
External debt per capita: $549,819
Gross external debt: $2.311 trillion (Q4 2008)
2008 GDP: $285 billion

2. United Kingdom - 336%
External debt per capita: $153,616
Gross external debt: $9.388 trillion (Q4 2008)
2008 GDP: $2.787 trillion

3. Belgium - 327%
External debt per capita: $155,362
Gross External Debt: $1.618 trillion (Q4 2008)
2008 GDP: $495.4 billion

4. Hong Kong - 295%
External debt per capita: $93,539
Gross external debt: $659.93 billion (Q4 2008)
2008 GDP: $223.8 billion

5. Netherlands - 268%
External debt per capita: $145,959
Gross external debt: $2.439 trillion (Q4 2008)
2008 GDP: $909.5 billion

6. Switzerland - 264%
External debt per capita: $171,478
Gross external debt: $1.304 trillion (Q4 2008)
2008 GDP: $492.6 billion

7. Austria - 191%
External debt per capita: $100,787
Gross external debt: $827.49 billion (Q4 2008)
2008 GDP: $432.4 billion

8. France - 168%
External debt per capita: $78,070
Gross external debt: $5.001 trillion
2008 GDP: $2.978 trillion

9. Denmark - 159%
External debt per capita: $107,026
Gross external debt: $588.7 billion (Q3 2008)
2008 GDP: $369.6 billion

10. Germany - 137.5%
External debt per capita: $63,767
Gross external debt: $5.25 trillion (Q4 2008)
2008 GDP: $3.818 trillion

10. Spain - 137.5%
External debt per capita: $57,091
Gross external debt: $2.313 trillion (Q4 2008)
2008 GDP: $1.683 trillion

12. Sweden - 129%
External debt per capita: $73,245
Gross external debt: $663.58 billion (Q4 2008)*
2008 GDP: $512.9 billion

3. Finland - 116%
External debt per capita: $62,579
Gross external debt: $328.56 billion (Q4 2008)
2008 GDP: $281.2 billion

14. Norway - 114%                (NB : ma surprise)
External debt per capita: $118,353
Gross external debt: $551.59 billion
2008 GDP:  $481.1 billion

15. United States - 95.09%
External debt per capita: $44,358
Gross external debt: $13.627 trillion (2008 Q3)
2008 GDP: $14.330 trillion

etc.

NB : ce classement va évidemment valser en 2009 et 2010 ... à suivre !

La crise mondiale: son coût.

Ni ANDO

  05/07/2009

Un essai de synthèse intéressant par Laurent Carroué, directeur de recherche à l’Institut français de Géopolitique, Université Paris VIII, Expert du groupe Mondialisation du Centre d’Analyse Stratégique (ex-Commissariat Général au Plan en France).

“Née aux États-Unis à la fin de 2006, la crise dite «des subprimes» est devenue au premier semestre 2009 une crise systémique mondiale d’une ampleur historique tout à fait inédite.

On a en effet progressivement assisté en deux ans à un double phénomène de diffusion. Le premier est de nature sectorielle: cette crise initiale de la dette nord-américaine s’est progressivement transformée en une crise financière puis économique généralisée. Le second est de nature géographique: frappant de plein fouet la puissance états-unienne, elle s’est progressivement déployée dans l’espace mondial en touchant les grands pays développés, en particulier l’Europe occidentale et le Japon, avant d’atteindre les grands pays émergents (Chine, Brésil Russie, Inde) puis aujourd’hui l’ensemble de la planète.

Paradoxalement, les différentes autorités économiques et politiques ont mis du temps à en comprendre la vraie nature puisqu’il a fallu attendre le second semestre 2008 pour assister à des prémices de réponses multiformes et coordonnées devant l’effondrement des banques et la totale paralysie du système financier mondial. Encore aujourd’hui, on demeure frappé par la volonté d’en minimiser l’impact réel et les conséquences dramatiques, en particulier en Europe, pour des raisons à la fois politiques et idéologiques. Ainsi, de nombreux économistes, dirigeants politiques ou journalistes – en particulier en France, à Bruxelles ou à Francfort – cherchent de manière dérisoire à chaque frémissement de tel ou tel indice boursier, financier ou immobilier aux États-Unis ou ailleurs à nier une évidence: cette crise est très profonde et durable, car structurelle.

Nous ne sommes en fait qu’au début de la crise. Mais accepter de le reconnaître oblige en retour à repenser et refondre les bases mêmes du développement de l’économie mondiale de ces dernières décennies. Une question politique hautement sensible. Si dans la panique de l’automne 2008 il fallait à tout prix «sauver le capitalisme», aujourd’hui s’agit-il sans doute de faire le dos rond en attendant que l’orage passe en ne proposant que des mesures au total assez cosmétiques”.
http://www.alencontre.org/print/CriseCarroue06_09.html

Democracy ... tazer answer, disturbing realities of America.

Francis Lambert

  09/07/2009

A University of Florida student, a few years ago, posed some questions to Senator John Kerry.  Please listen carefully to the young man’s questions and comments.

http://www.avaresearch.com/show_video-347.html?id=347

Qu’est il devenu ?