JJohn V. Doe
30/08/2007
“pour les intérêts de la nation quil dirige” dites-vous à propos de Sarkozy in http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=4373)
Il y a là peut-être une confusion: dirige-t-il la nation au profit de celle-ci ou plutôt au profit exclusif d’une partie de celle-ci ? Ce qui dans son cas est particulièrement criant.
Même si ce n’est pas le but de l’article et à moins que vous ne souscriviez au traditionnel"ce qui est bon pour Dassault est bon pour la France”, il y aurait un distinguo à faire et je trouve dommage que vous ne l’ayez pas au moins sous-entendu.
Bien à vous,
John V. Doe
Fred., de L.
30/08/2007
Je lis avec intérêt la fascination que vous éprouvez pour N. Sarkozy et la façon dont vous tâchez d’amener le fait qu’il va de toute façon être contraint à l’affrontement.
Je me souviens quand vous expliquiez que Sarkozy forçait la main aux uns et aux autres en évoquant le défi climatique lors du G8. Et qu’en somme, il était libre de faire ce qu’il lui passait par la tête en bon tacticien qu’il est.
Par contre, là, je suis étonné. Ou j’ai mal lu. Mais avez-vous relevé, dans son fameux discours, l’ordre des “grands” défis du monde pour le XXIè siècle ?
Avez-vous relevé que le premier défi, c’est “l’Islam” avec le grand “khalifat”. Je suis étonné que vous n’ayez pas relevé ce mot et cette image saugrenue dans la bouche de cet homme si énergique et si fin tacticien. Image d’Epinal que l’on croyait réservée à GW Bush et à ses porte-paroles.
Avez-vous relevé que le défi climatique n’arrivait qu’en 3ème position ? Finalement, le calendrier de Sarkozy correspond assez bien au calendrier du tout venant “occidental”.
Je sais que vous savez que Sarkozy est attendu à tous les coins de rue pour le moindre faux pas… et je sais que vous écartez avec soin toutes les réactions forcément excessives et forcément non-pertinentes. Mais là, malgré tout, j’ai l’impression que votre persévérance à vouloir voir en Sarkozy un nouveau De Gaulle malgré lui… n’est pas récompensée… et que vous avez omis de vous en rendre compte.
N’hésitez pas à lire les dernières interventions de Alain Gresh, ainsi que celle de Jean-Muc Mélenchon. Le premier fait rarement dans la caricature, tandis que le second, je prenais sa réaction avec des pincettes, parce qu’en effet, lui, il peut se laisser aller. Mais finalement, en lisant le discours, non, il n’a pas tant caricaturé.
Je termine. Vous allez me répondre que Sarkozy peut bien dire ce qu’il veut, ses actes n’ont pas encore confirmés ses propos, et au final, c’est la France éternelle qui reprendra le dessus. Ca sera sûrement le cas. Mais n’empêche. Sarkozy, là, il y a des bouts de son discours qui sont dignes de GWB.
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