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Ce sont là deux romans du regretté Donald Westlake.

Ils relatent les tribulations professionnelles d’une jeune rédactrice de tabloïd, éberluée par les méthodes d’extra-terrestres de son journal.

Quand je lis les articles sur News Group et NotW, je me demande qui a piqué les idées à qui : Murdoch s’inspire-t-il des romans de Westlake, ou Westlake a-t-il rédigé deux reportages authentiques sur Murdoch, mais sans le dire ? ce qui serait typique de son humour.

Les deux ouvrages sont assez faciles à trouver chez Rivages/Noir, et le talent de Westlake y est complet : sa maîtrise narrative des situations les plus improbables ; son bonheur jubilatoire, voire affecteux, à raconter les sordides bassesses humaines ; et son respect pour le confort des lecteurs (dont il savait pertinement qu’ils ne sont sûrement pas meilleurs que ses personnages. Fallait-il qu’il ait l’esprit libre…)

En fait, “la réalité dépasse la fiction” ne veut désormais plus dire grand chose. “La réalité dépasse une fiction de Westlake”, ça, c’est de l’exploit et Murdoch l’a fait, il est un homme d’exception, pas de doute. Il ne s’arrête à rien, c’est même à ça qu’on le reconnaît.