Francis Lambert
18/05/2011
Sarko “Scélérat-président”,
DSK Ministre d’Etat “violeur” et en prison,
un an de populisme électoral et ses scandales,
Albion en embuscade
... donc le Rafale est bien placé ?!
Un bête contrat militaire entre “alliés” européens comme l’A400M explose l’invraisemblable foire des Nations ! Dans un marché “commun”, entre voisins culturels, avec la même monnaie ... mais donc à l’étranger face aux anglo-saxons, dans leur milieu culturel et linguistique voilà que la France, solitaire, a sa chance ?!
“Evidemment, si le Rafale est choisi, la dimension politique sera bien plus grande et significative encore, quoiquen disent et veulent les dirigeants actuels de la France, y compris son scélérat-Président.
Rappelons le scandale des frégates illustrant la politique de financement électoral (évidemment tout a changé ... en 2007 Sarko aussi annonçait son changement)
http://membres.multimania.fr/corruptn/04-20.htm
IV°) CORRUPTION ET APPELS D’OFFRES http://membres.multimania.fr/corruptn/04.htm
Jean-Paul Baquiast
19/05/2011
Il est étonnant de n’entendre, ni de l’armée de l’air française ni de Dassault la moindre évaluation des performances pourtant flatteuses du Rafale en Libye. Est-ce seulement déontologie?
Fabrice
19/05/2011
N’ont ils pas simplement peur de passer pour des monstres insensible en vantant les résultats de leur avion pendant les évènements? Et puis les résultats positifs du Rafale sont toujours ignoré par le monde médiatique Anglo-Saxon qui est le seul qui compte aux yeux des élites alors ils doivent s’imaginer à tort ou à raison que cela ne servirait à rien.
Thierri Patinet
23/05/2011
pierre
26/05/2011
Par Uri Avnery, Gush Shalom, 26 mai 2011
Cétait un spectacle peu ragoûtant.
On a vu les membres de la plus haute chambre parlementaire de la seule superpuissance du monde, comme autant de yo-yos, se lever, se rassoir, se relever encore, et applaudir frénétiquement à chaque instant, pour saluer les plus scandaleux mensonges et approximations débités par M. Benyamin Nétanyahou.
Cétait pire que le parlement syrien lors dun discours de Bashar Assad, où quiconque napplaudissant pas se retrouverait en prison. Ou encore le Soviet suprême de Staline, où la moindre insuffisance de respect manifeste aurait signifié un arrêt de mort.
Ce que craignaient les sénateurs américains et les membres du Congrès, cest un sort pire que la mort. Celui qui serait resté assis ou naurait pas furieusement applaudi aurait pu être pris en faute par les caméras - ce qui équivaudrait à un suicide politique. Il suffisait quun seul membre du Congrès se lève pour applaudir, et tous les autres se devaient de limiter. Qui aurait osé sabstenir ?
La vue de ces centaines de parlementaires bondissant, frappant des mains, encore et encore et encore et encore, face à un « Leader » exprimant sa reconnaissance dun geste de la main, ramenait à la mémoire le souvenir dautres régimes. A ceci près quen loccurrence, ce nétait pas le dictateur du cru qui obligeait à cette adulation, mais celui dune nation étrangère.
Le plus déprimant, dans tout ceci, cest que pas un seul élu - républicain ou démocrate - nait osé résister. En Allemagne, alors jeune garçon de 9 ans, jai osé laisser mon bras droit inerte le long de mon corps lorsque tous mes camarades de classe levaient le leur, effectuant le salut nazi et chantant lhymne hitlérien. Ny a-t-il donc personne à Washington qui ait ce courage élémentaire ? Washington est-elle réellement un TOI - un Territoires Occupé par Israël - comme laffirment les antisémites ?
Voila plusieurs années, je me suis rendu au Sénat américain et ai rencontré plusieurs sénateurs, parmi les plus importants à lépoque. Le choc ressenti fut profond. Elevé dans un grand respect pour le Sénat des États-Unis, le pays de Jefferson et de Lincoln, jai alors été confronté à des individus suffisants, dont nombre étaient de vrais idiots, nayant pas la moindre idée de ce dont ils parlaient. On mavait alors expliqué que cétait leurs conseillers qui avaient une vraie connaissance des sujets.
Mais qua donc déclaré ce grand homme à cette auguste assemblée ?
Cétait un discours de belle facture, utilisant tous les tours habituels de lexercice - la pause dramatique, le doigt levé, les petites plaisanteries, les phrases répétées pour produire de leffet. Ce nétait en aucune façon le discours dun grand orateur - pas de Winston Churchill, ici - mais suffisamment bon pour ce public-là, en cette occasion.
Le message délivré pourrait se résumer par un seul mot : Non
Après leur désastreuse débâcle de 1967, les dirigeants du monde arabe se sont réunis à Khartoum et ont adopté les trois fameux non : Pas de reconnaissance dIsraël, pas de négociation avec Israël, pas de paix avec Israël. Cétait exactement ce que les dirigeants israéliens souhaitaient. Cela leur permettait de poursuivre joyeusement leurs projets de consolidation de loccupation et la construction de colonies.
Cest au tour aujourdhui de Netanyahu de vivre son Khartoum. NON au retour aux frontières de 1967. NON à une capitale palestinienne à Jérusalem-Est. NON au retour, même symbolique, de quelques réfugiés. NON au retrait de larmée de la rive du Jourdain - ce qui signifie que le futur Etat palestinien serait complètement entouré par les forces armées israéliennes. Pas de négociation avec un gouvernement palestinien « soutenu » par le Hamas, même sil ny a en fait aucun membre du Hamas dans le gouvernement. Et ainsi de suite - NON. NON. NON.
Lobjectif consiste clairement à veiller à ce quaucun dirigeant palestinien ne puisse même rêver dentamer des négociations, même dans le cas peu probable où il serait prêt à remplir une condition supplémentaire : reconnaître Israël comme « lÉtat-nation du peuple Juif » - ce qui inclut les dizaines de sénateurs et membres du Congrès dorigine juive, qui étaient les premiers à se relever de leurs sièges, encore et encore, comme autant de marionnettes.
Netanyahu, tout comme ses associés et compagnons en politique, est déterminé à empêcher la création dun Etat palestinien par nimporte quel moyen. Cet objectif ne date pas du gouvernement actuel - il est profondément ancré dans lidéologie et la pratique sioniste. Les fondateurs du mouvement ont ouvert la voie. Cet objectif motivait déjà laction de David Ben Gourion en 1948, en collusion avec le roi Abdallah de Jordanie. Netanyahu ne fait quy ajouter sa marque personnelle.
« Pas dEtat palestinien » signifie : pas de paix, ni maintenant, ni jamais. Tout le reste est, comme disent les Américains, peanuts. Toutes les phrases pieuses sur le bonheur de nos enfants, la prospérité pour les Palestiniens, la paix avec le monde arabe dans son ensemble, un avenir radieux pour tous, ne sont que pure foutaise. Une partie au moins de laudience doit lavoir compris, bien quoccupée à se lever et se rassoir sans cesse.
Netanyahu a craché au visage dObama. Ce qui a dû réjouir les républicains présents dans lassistance. Et peut-être également certains démocrates.
Obama, lui, na sûrement guère apprécié. Quelle sera sa réaction ?
On raconte une blague juive sur un pauvre affamé qui entre dans une auberge et demande quon lui donne à manger, sans quoi, il menace dagir comme son père laurait fait. Pris de peur, laubergiste lui donne de la nourriture, puis interroge timidement : « Quaurait fait votre père ? » Avalant la dernière bouchée, lhomme répond : « Il serait allé se coucher le ventre vide. »
Il y a de grandes chances quObama agisse de même. Il prétendra que la salive maculant sa joue nest rien dautre que de leau de pluie. Sa promesse dempêcher une reconnaissance de lEtat de Palestine par lAssemblée Générale des Nations Unies la privé de son principal levier sur Netanyahu.
On évoque à Washington lidée quObama se rende à Jérusalem pour sexprimer devant la Knesset. Ce serait une réponse en direct - Obama sadressant au peuple israélien, par dessus la tête du Premier ministre, tout comme Netanyahou vient de parler aux américains par-dessus sur la tête du Président.
Ce serait un événement passionnant. En tant quancien membre de la Knesset, je serais invité. Mais je ne le suggèrerai pas. Je lavais proposé il y a un an, mais aujourdhui cela ne serait plus le cas.
Le discours historique de Sadate à la Knesset fournit à lévidence un précédent. Mais en réalité, il ny a aucune comparaison. LEgypte et Israël étaient encore officiellement en guerre. Se rendre dans la capitale dun pays ennemi était sans précédent, dautant plus que cela se déroulait quatre ans après une guerre sanglante. Cet acte a bouleversé Israël, abolissant dun seul coup toute une série de préjugés et ouvrant la possibilité dun nouvel état desprit. Pas un seul dentre nous noubliera jamais le moment où la porte de lavion sest ouverte, quand est apparu, beau et serein, le chef ennemi.
Plus tard, lorsque jai interviewé Sadate chez lui, je lui ai dit ceci : « Je vis dans la rue principale de Tel Aviv. Lorsque vous êtes sorti de lavion, jai regardé par la fenêtre. Rien ne bougeait dans la rue, à lexception dun chat - qui cherchait probablement un poste de télévision. »
Une visite dObama serait très différente. Il serait bien sûr reçu poliment - sans le rituel obsessionnel des levers et des applaudissements - bien que probablement chahuté par les élus dextrême droite de la Knesset. Mais ce serait tout.
La visite de Sadate était un acte en soi. Pas une visite dObama. Il nébranlera pas lopinion publique israélienne, à moins quil ne vienne avec un plan daction concret - un plan de paix détaillé, avec un calendrier détaillé, soutenu par une volonté manifeste de le voir aboutir, quel quen soit le coût politique.
Un autre beau discours, aussi joliment ciselé soit-il, ne suffira pas. Nous avons eu notre compte avec le déluge de déclarations effectuées cette semaine. Les discours peuvent être importants lorsquils accompagnent des actes, mais ils ne peuvent se substituer à eux. Ceux de Churchill ont contribué à façonner lhistoire - mais uniquement parce quils accompagnaient des actions de dimension historiques. Sans la bataille dAngleterre, sans la Normandie, sans El Alamein, ces discours auraient paru ridicules.
Désormais, toutes les issues étant bloquées, il ne reste quun seul chemin praticable : la reconnaissance de lEtat de Palestine par les Nations Unies, allant de pair avec une action non-violente de masse du peuple palestinien contre loccupation. Les pacifistes israéliens joueront également leur rôle, car le destin dIsraël dépend tout autant de la paix que celui de la Palestine.
A coup sûr, les États-Unis vont tenter dentraver ce processus, et le Congrès va à nouveau sagiter sur ses chaises. Mais le printemps israélo-palestinien va son chemin.
Laurent Simon
15/12/2011
Pour’ info, j’ai écrit plusieurs articles sur notre site “Europe Agenda 2010”, sur le sujet du Rafale et de l’Inde (directement lié ou non), dont l’un utilise la citation de V.Kotsev :
Pourquoi le Rafale peut lemporter en Inde
http://europeagenda2010.free.fr/article.php3?id_article=221
Les avantages indéniables du Rafale vs lEurofighter
http://europeagenda2010.free.fr/article.php3?id_article=224
Comment coopérer de façon efficace ? Les exemples Rafale vs Eurofighter, et nEUROn
http://europeagenda2010.free.fr/article.php3?id_article=223
Pourquoi la France a eu raison de développer son Rafale
http://europeagenda2010.free.fr/article.php3?id_article=225
Europe et coopération : succès éclatants et demi-succès (secteur aéronautique et spatial)
http://europeagenda2010.free.fr/article.php3?id_article=142
rubrique ‘Avions de combat européens : Rafale, Eurofighter, Gripen’
http://europeagenda2010.free.fr/ecrire/naviguer.php3?id_rubrique=24
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