Damien
12/07/2005
Excellent article sur le rôle de notre mort, ou l’autruche qui chantait le progrès.
Mais mon intuition est que l’on risque de montrer l’Europe comme victime, ce qu’elle est, mais pas seulement. Elle fait aussi preuve de grande faiblesse, ce qui est compréhensible lorsque l’on est faible victime, mais de lâcheté aussi, ce qui l’est moins. Sa grande faute est d’avoir oublié et rejeté son héritage religieux et de ne plus bien savoir comment l’invoquer maintenant. On est donc vulnérable à toutes sortes de manipulation par le politique du besoin qu’ont les gens de croire et de viser pour leur vies des fins plus hautes. Que les gens aient des inquiétudes spirituelles, disait St. Exupéry. Au lieu de renaître à elle-même, la France et l’Europe risqueraient vraiment de s’abandonner à une sirène d’homme politique un peu habile et qui aurait compris tout le profit qu’il peut tirer du sens religieux. Les évêques ne semble pas bien préparés, tout discour un peu ‘intégral’, un peu intellectuellement courageux reste terriblement proscrit par et pour nos fragiles psychologies.
Damien.
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier