Jean-Jacques JUGIE
11/03/2010
Il est possible que vous fassiez une lecture extralucide des propos de lAmiral. Lequel insiste lourdement sur les contingences économiques qui justifient « confiance mutuelle et coopération bilatérale » (cest-à-dire transferts de technologie ), à ce point lourdement que lon peut douter dintentions autres que celle du sauvetage des chantiers navals français, menacés de noyade (ce qui est avéré). Puisque Forissier sadressait au public russe dans linterview, il aurait pu mettre en avant des arguments plus politiques quépiciers (on sent le désespoir du marchand qui na plus de clients et qui excite la compassion pour arracher une affaire). Limportance de ce possible deal ne fait pas de doute : en témoignent les réactions anglo-américaines. Mais à ce stade, la naissance dune hypothétique « coopération bilatérale » Paris-Moscou pourrait bien être une conséquence de ce marché quune cause délibérée. Du moins de la part de lElysée : rien dans les faits ne laisse accroire que la France soit équipée de puissants stratèges en matière de politique internationale
Jean-Paul Baquiast
11/03/2010
Si la France et ses alliés européens au sein de l’Agence spatiale européenne avaient 2 sous de visées stratégiques, la coopération spatiale avec la Russie devrait devenir une priorité. La Chine entend être bientôt sur la Lune, l’Amérique (Nasa) semble sur le recul. Il serait donc temps de relancer un grand programme russo-européen, lanceurs de Nlle génération, capsules habitables, orbiteurs, satellites divers.
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