06/03/2007
Oui, la crise est à Washington -on ne peut qu’en convenir.
Mais le fait que les Américains aient un profil bas à l’ONU n’atteste en rien de leur “faiblesse”, bien au contraire : les résolutions (la 1737 et celle à venir) restent sous le cadre de l’Art 41 du chapitre 7 -et non pas de l’Art 42, qui seul pourrait indisposer les Mollahs. Les Américains obtiennent beaucoup plus de résultats avec leur sanctions bancaires unilatérales, et n’ont que faire des petits arrangements des Européens et des Russes pour sauvegarder leurs intérêts économiques en Iran. Rendons leur cette justice !
Par ailleurs, attendons de voir le déroulement de la conférence sur l’Irak pour voir qui des Etats-Unis et de l’Irak est le plus affaibli. les Mollahs n’ont pas obtenu ce qu’ils voulaient : une négociation directe bilatérale avec Washington. On peut donc s’attendre à ce qu’ils (les Mollahs) se désistent. Incroyable, vraiment ?
Contrairement à votre analyse, il semble que Washington ne soit pas marginalisé (du moins pas plus qu’avant). Ce qui est le cas en revanche de Teheran : la visite d’Ahmadinejad à Ryad ne rompt pas l’isolement.
Pourquoi n’avez vous pas évoqué le démenti post-visite de la présidence iranienne quant au prétendu soutien de Téhéran aux accords de la Mecque ?
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