perceval78
09/05/2015
Un très beau texte de Jacques Sapir sur l’absence Française à Moscou lien
A mettre en écho avec les propos d’Emmanuel Todd sur Valls
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et les comparaisons très douteuses de Cambadélis sur le même Valls lien
On comprend bien qu’on est à l’heure des choix et qu’il faudra être , et courageux, et intelligent, les américains se seraient très bien accommodés de Vichy sans Vichy, ils s’accommoderont de bien plus vu la dégénérescence en cours
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sondage Roper juillet-août 1941 : question 8c french opinion prefer ? Vichy with Pétain / Free French whith de Gaulle lien
sondage Roper février 1943 question 12c qui voulez vous à la tete de l’afrique du nord : de gaulle giraud autres sans opinion lien
Patrice
09/05/2015
Ayant assisté aux cérémonies du 8 mai de ma commune de banlieue parisienne, j’ai attentivement écouté les discours: FNACA, Ministre, Maire, ville allemande jumeleée, ville anglaise jumelée, ville roumaine en relation avec nous.
Pas une seule fois le mot “alliés” n’a été employé.
Pas une seule fois les termes URSS ou Russie, mais pas une seule fois non plus USA ou Etats-Unis.
La seule mention des opérations militaires a été, par la FNACA, le rappel du parcours de la 2eme DB libération de Paris Strasbourg Berchtesgaden “accomplissement du serment de Koufra” et le rôle de la Résistance.
Comme si la France s’était libérée toute seule.
Les discours ne sont pas encore en ligne je n’ai pas pu vérifier si mon attention m’a joué des tours mais….
La phrase traditionnelle du message du ministre,
“Nous célébrons aujourdhui le XXème anniversaire de la victoire des Alliés sur la barbarie nazie” s’est transformé en qqchose comme
“Nous célébrons aujourdhui le 70ème anniversaire de la défaite de la barbarie nazie”
Le discours du maire de la commune anglaise a, le seul, mis les pieds dans le plat:
- depuis 70ans, il y a eu des guerres en Europe
- il y a une guerre en Ukraine
- vigilance Europe ....
Tous les messages se finissaient par “Europe”.
Pour moi c’est bien une négation volontaire, politique, en creux du rôle des USA, allant jusqu’à ne pas les mentionner dans la libération de la France (malgré l’impératif “géographique”), un désaveu - dans le sens d’un refus de louer le rôle des USA alors qu’on “nous” refuse de commémorer celui de l’URSS.
Ni Ando
10/05/2015
Marko Marjanovic a consacrés récemment sur Russia Insider quelques articles aux divers bilans humains de la Seconde Guerre Mondiale. Sur un total de 4,7 millions de soldats allemands tombés de 1939 à 1945 les trois quarts ont péri face aux armées soviétiques. Je complèterai en rappelant qu’avec sans doute 120.000 tués, les pertes de lUS Army en Europe (armée qui dit-on aurait « libéré » lEurope) sont inférieures à 2% du total des pertes alliées, inférieures également aux seules pertes militaires de la France de 1939 à 1945, pourtant une nation vaincue en 1940.
WWIIs Eastern Front was by far the bloodiest theater of war the world had ever seen. It cost the lives of nearly 12 million combatants of which 4.3 million Axis troops including 3.55 million Germans - death tolls far in excess of those in the west. The best available estimate of WWII German military deaths comes from German historian Rüdiger Overmans. Most estimates are based on wartime casualty reports of the German military; but Overmans shows convincingly that the system was unreliable and eventually broke down, so that preceding estimates underestimate the number of German military men who fell in WWII. Overmans, after extensive research of his own, put the total German military war dead at 5,318,000. This figure includes deaths of Volksturm militiamen and foreign volunteers of the Waffen SS and Wehrmacht. It does not include the deaths of Soviet citizens in German service. Of these, 459,000 are known to have died in captivity, including 363,000 as prisoners of the Soviets. Overmans suggests the figure of German POWs who perished in Soviet captivity may be far higher than the 363,000 recorded deaths, and could reach as many as one million men. This is speculation, however, since Overmans, working from the German archives, had no way to study the subject.
The Russian historian Krivosheev, who was better positioned to study the subject, instead estimates there were a total of 450,000 German POW deaths in Soviet hands, including the deaths of 94,000 prisoners who never made it to POW camps and whose deaths are thus not reflected in their records. After reducing his 5,318,000 figure by 459,000 confirmed POW deaths, Overmans distributes the rest (which necessarily includes the 94,000 unrecorded POW deaths in Soviet hands and another 22,000 German military men executed by their own side), as follows:
Eastern Front 2,743,000
Western Front + Africa + Italy 506,000
Final Battles in Germany in 1945 - of which at least 2/3rds to Soviets 1,230,000
Northern Europe 30,000
The Balkans 104,000
Other (Including sea and air war over Germany) 246,000
Total 4,859,000
As said of the 1,230,000 German dead in the final battles of WWII according to Overmans, at least two-thirds were in the East. The figure of 104,000 killed in the Balkans includes casualties sustained against Yugoslav and Greek partisans as well as those killed as the Red Army swept much of the region in late 1944. Fighting in Northern Europe corresponds to the Norwegian campaign against the western allies, the “Lapland War” against Finland in 1944/and most of all the fighting against Soviet forces in northern Finland and the Russian Karelia region around Murmansk. The German dead in sea battles and in the air war over Germany would have been overwhelmingly due to western allies, but the Soviets must have extracted a non-insignificant toll as well.
Taking everything into account by a conservative estimate, German KIA to Soviets is just over 3.5 million. This would include 2,743,000 for the Eastern Front, 820,000 for final battles in Germany, as well as a guesstimated 100,000 in the Balkans, Northern Europe, and the seas; reduced by 94,000 unrecorded deaths in Soviet captivity and 20,000 executed on the Eastern Front. In other words, of the total estimated 4,743,000 German KIA in WWII, some 3,549,000 or 75% were to Soviets.
http://russia-insider.com/en/history/wwii-3-out-4-german-kia-were-soviet-army/ri6663
Ilker de Paris
10/05/2015
On suppose assez aisément que l’Inde et la Chine en ont assez du paternalisme occidental principalement représenté par l’impérialisme américain.
Dans cette optique la Russie devient un exemple du fait de sa résistance (c’est le cas de le dire) face aux attaques indirectes en Ukraine et directes sur sa monnaie l’hiver dernier.
L’Inde et la Chine, en participant aux cérémonies russes, donnent donc ce message qu’ils ont confiance en la voie d’émancipation, pour ne pas dire de “libération”, ouverte par la Russie.
Le temps dira si ces trois pourront proposer une alternative viable au monde monolithique occidental.
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