EricRobertMarcel Basillais
12/11/2017
L'auteur parle ouvertement de la dialectque Hégelienne et du Marxisme de base.
Cela ne le désigne pas exactement comme quelqu'un d'objectif à l'endroit de l'empire anglosioniste…attention à l'intox à l'envers aussi.
Le fait est que l'existence trinitaire est prouvée logiquement et que par conséquent, la matière n'est pas exactement ce que les ingénieurs croient qu'elle est…(des deux côtés du front).
Il est probable qu'il n'est pas question de décision quant à la victoire ou la défaite, là-haut en très haut lieu…
Perso, je pense qu'il est encore possible d'empirer la situation et qu'il faudra y arriver…non par sadisme mais par réalisme. La vérité de situation comme vous dites….
jc
13/11/2017
A propos de la dialectique hégélienne, citée par "Le Saker" et liennée par PhG.
Einstein aurait, paraît-il, dit: "Tout est relatif". En tout cas le relativisme est à la mode: de nos jours, mainstream, il n'y a pas d'absolu, il n'y a que du relatif. Merci à Protagoras ("L'homme est la mesure de toute chose") et à l'idéalisme allemand (Kant, Hegel)...
Dans la préface de "Apologie du logos" de René Thom le philosophe Jean Largeault fait une sévère critique de l'idéalisme:
"Le coup de génie de l'idéalisme consiste en la découverte que remplacer les choses par leurs représentations laisse tout à sa place:
le réel est devenu la collection de nos représentations, ou bien comme l'exprimait mieux Berkeley, "nos idées sont les vraies choses". Cela rend la philosophie plus simple. Le vrai se définit par la cohérence des représentations ou par la non-contradiction d'un langage: il n'y a plus de choses dont des propositions pourraient être vraies ou fausses. Etant donné que tout est phénomène et relatif à notre connaissance, la métaphysique et l'ontologie s'effondrent. Attendu que les phénomènes sont ordinairement assignés aux sciences, la connaissance scientifique reste seule debout. [...] Très cohéremment l'idéalisme doit aboutir à refuser aux théories toute valeur autre que d'instruments ou de recettes. L'incompétence ontologique est compensée par l'efficacité."
Dans ce contexte c'est l'intersubjectivité qui se substitue à l'objectivité (au sens d'absoluité et non d'universalité/globalité). Et par suite le rôle de la communication devient essentiel car il s'agit d'assurer la cohérence de la société en faisant en sorte que tous pensent la même chose (les médias mainstream, les réseaux sociaux…). Exeunt les RT (Russia Today et René Thom!).
Thom, quant à lui, dit surmonter l'opposition réalisme-idéalisme par une synthèse géométrique: "Le problème classique de l'opposition réalisme-idéalisme ne se pose pas pour nous; car on se place à un niveau (celui de l'image homomorphe du réel dans l'esprit) où cette distinction s'abolit."
"Ils [nos modèles] offrent le premier modèle rigoureusement moniste de l'être vivant, ils dissolvent l'antinomie de l'âme et du corps en une entité géométrique unique."
Rq1: En lisant la fiche Wikipédia sur le relativisme j'ai vu qu'il y avait un rapport avec l'historicisme, ce qui renvoie à mon précédent commentaire.
Rq2: "La matière n'est pas exactement ce que les ingénieurs croient qu'elle est" (cf. le premier commentaire de cet article).
Je cite Thom (once more!):
"La Science veut construire la vie à partir de la mécanique et non la mécanique à partir de la vie."
"La synthèse ainsi entrevue des pensées "vitaliste" et "mécaniste" n'ira pas sans un profond remaniement de nos conceptions du monde inanimé." ("Une théorie dynamique de la morphogénèse").
"On s'apercevra peut-être un jour que ce ne sont pas les molécules qui font la vie mais la vie qui façonne les molécules."
J'attends avec impatience la position de PhG telle qu'elle apparaîtra dans "Le Premier Cercle" ("Dans cette lutte prodigieuse entre la matière rétive et la volonté créatrice").
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