perceval78
10/01/2014
Théo TER-ABGARIAN
10/01/2014
Laffaire Snowden na absolument pas intéressé la classe politique française, ni ses médias. Ce désintérêt crument affiché devient vaudevillesque avec les affaires dites privés de notre premier homme public, le président piriforme.
La classe politique, nous dit-on, a été unanime pour condamner la révélation par un magazine des déambulations amoureuses nocturnes de M. Hollande, alias M. Homais magiquement transformé en bourreau des curs. A la bonne heure ! Car on na guère vu ni la classe politique ni les médias gouvernementaux se révolter du fait que les mails et les conversations du citoyen de base soient fouillés et passés au crible.
Ah ! La bonne farce de latteinte à la vie privée de lhomme public. Il y a déjà eu la levée de boucliers des gardiennes du temple républicain pour défendre lhonneur de la prostate du président. Cétait dune ringardise et tous sy sont mis, jusquà Fillon !
Comme jai savouré Mitterrand très pointilleux sur le respect de sa vie privé mais émoustillé à écouter les entretiens téléphoniques très privés de la comédienne Carole Bouquet. On aime les hypocrites dévots de la vie privée des hommes publics.
A propos de dévots et de Tartufferie, on pourra noter que Louis XIV rendit compte, lui, devant tous ses sujets, via la Gazette de sa fistule fort mal placée dans les moindres détails . Un ouvrage qui nest consultable quà la Bibliothèque dHistoire de la Médecine de Paris (métro Odéon), intitulé le Mal Fâcheux, raconte lhistoire et fait le parallèle avec la prostate (encore une) de Mitterrand, avec son cortège de mystères, de rumeurs, de mensonges avec le bouquet final de linterdiction du livre qui révèle tout ce quon na pas droit de savoir !!!- ce livre de Gruber, médecin du président, qui fut interdit pour crime de lèse-majesté, avec laide de la presse de lépoque, lhystérie de Me Kiejman , le rôle trouble de lOrdre des Médecins, toujours traîne sabre du pouvoir. Louis XIV en demanda moins !
Jack v.
16/01/2014
On a coutume de considérer depuis plusieurs décennies que l’Allemagne est un géant économique doublé d’un nain politique, un peu à l’image de l’Europe dont elle est, en pratique, le cur.
Depuis que ce pays a surpris le monde en 2003, en s’associant à la France pour refuser de suivre Bush en Irak, on dirait que les Allemands rêvent de s’émanciper de la tutelle atlantiste pour participer, pour leur propre compte à l’édification du monde à venir.
Ces dernières années, les Allemands ont, à plusieurs occasions, et avec raison, fait passer leurs intérêts nationaux avant ce produit d’importation qu’est l’idéal de la construction européenne, et cette dernière bat de l’aile.
Qui pourrait leur en vouloir ?
Pendant ce temps, la France, revenue dans le giron de l’OTAN semble empressée de se dissoudre et de s’oublier dans l’ensemble atlantique dont elle a sous-traité les manuvres africaines et moyen-orientales en simple mercenaire.
A mon sens, ce que nous voyons aujourd’hui, une certaine audace de la politique allemande et une certaine veulerie de son homologue française, ce n’est rien d’autre, hélas que les prémices d’une nouvelle division non pas seulement de l’Europe mais aussi du monde en nations libres et pays mis sous tutelle.
Pour ce qui est de la France, il suffit de noter qu’un nombre de plus en plus grand de ses ministres sont nés à l’étranger ou se déclarent ouvertement liés à des intérêts étrangers, ce qui n’est pas le cas des ministres allemands, pour toucher du doigt le mécanisme de cette mise sous tutelle qui se déroule sous nos yeux, depuis les années 70.
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