Daniel
07/10/2011
Pour autant que je le sache, les responsables actuels de Dexia ont fait ce qu’ils ont pu pour contenter leurs emprunteurs, des élus de collectivités qui cherchent des emprunts à remboursements faibles au début, élevés pour les élus suivants :
http://www.objectifeco.com/spip.php?page=article&id_article=2574
Ils ont trouvé une situation incurable, due à leurs prédécesseurs qui avaient participé à l’escroquerie étatique US de Freddie Mac et Fanny Mae, une garantie étatique à des emprunteurs insolvables.
chaque intervention de l’état dans l’économie se traduit par une situation pire que la précédente ; l’ennemi, c’est lui !
Ceux qu’il faut mener au tribunal sont les élites intellectuelles qui, tel M. Baquiast, mènent la France à la ruine par toujours plus d’état.
Pierre Robes-roule
07/10/2011
Il faut rappeler que le conseil d’administration (ou de surveillance) a toujours eu des élus notamment sénateurs et députés français (avec indemnités) et que ces élus ont largement validé la stratégie de Richard qui celui qui a vraiment transformé Dexia avec une prétention à jouer les gros bras aux USA. Parmi ces élus, Rebsamen, député-maire de Dijon, .....
Bon à qui le tour.
Jean-Claude HENRY
08/10/2011
Il est trop facile d’incriminer les banquiers dans le problème des emprunts toxiques contractés par les collectivités locales. Il y a, en gros, deux sortes d’emprunts toxiques : des emprunts de type subprime et des,emprunts structurés.
Les subprimes ont été refilés aux banques européennes, entre autres, mélangés à des titres sains, pour pouvoir s’en débarrasser. Certaines banques françaises s’en sont aperçu à temps et ont pu se faire rembourser, mais cela avant la marée.
Les emprunts structurés ne sont pas tous toxiques, loin de là. Il s’agit d’emprunts à taux variables, indexés sur deux variables ou plus. C’est l’emprunteur, dans le cas qui nous occupe, les collectivités locales, qui généralement choisissent parmi les variables d’indexation proposées. Les décideurs en question ne sont pas des amateurs comme les particuliers. Ce sont la plupart du temps des énarques, des inspecteurs des finances ou d’anciens ministres. S’ils n’y connaissent rien, que font-ils dans l’administration ? Le cas probablement le plus flagrant est celui de la Seine-St-Denis, département dirigé par Claude Bartolone, maire et ancien ministre. Il a reçu le prix 2011 de l’INNOVATION FINANCIERE et il prétend avoir été floué par les banques. Il faut également remarquer qu’environ les 2/3 des collectivités locales touchées par des emprunts toxiques sont socialistes et communistes.
S’il faut juger les dirigeants de Dexia, il ne faut surtout pas oublier leurs complices, les hommes politiques.
René Moreau
08/10/2011
Faut quand même oser le dire ce que dit Daniel !
Car c’est quand même par la dérégulation effrénée que ces abus bancaires ont lieu . Non ?
Si faute de l’Etat il y a, c’est seulement par démission de ses responsabilioté et prérogative et non par excès
serge laurent
08/10/2011
Les gens compétents méritent d’être bien payés, jusquà un certain point tout de même. Je suis toujours surpris de voir que les gens qui ont provoqué un grand désastre financier, comme Messier ou les patrons de Dexia, finissent tout de même leur vie avec une fortune qui suffirait pour vivre en rentier à plusieurs générations de leurs descendants. Peut être faudrait il leur attribuer des stock options inversées quand ils sont en poste ( si la société s’effondre, le patron doit payer des sommes fabuleuses)? Évidemment, la meilleure solution serait le recours à la justice. Mais avec la dérégulation financière, n’importe quoi est légal ou improuvable donc je doute qu’ils puissent être condamnés. D’ailleurs leur argent est planqué dans les paradis fiscaux.
Il est évident depuis le krach Lehmann de 2008 que la France a besoin d’une banque publique pour les Collectivités Locales car l’argent de nos impôts ne doit pas être utilisé pour des spéculations hasardeuses ou des coups fourrés à la prochaine génération. Nos édiles ne peuvent pas être des clients avertis de la finance. La banque des collocs pourrait emprunter au long cour sur les marchés avec une garantie de l’Etat pour avoir des taux bas.
Jean-Claude HENRY
08/10/2011
Il est trop facile d’incriminer les banquiers dans le problème des emprunts toxiques contractés par les collectivités locales. Il y a, en gros, deux sortes d’emprunts toxiques : des emprunts de type subprime et des,emprunts structurés.
Les subprimes ont été refilés aux banques européennes, entre autres, mélangés à des titres sains, pour pouvoir s’en débarrasser. Certaines banques françaises s’en sont aperçu à temps et ont pu se faire rembourser, mais cela avant la marée.
Les emprunts structurés ne sont pas tous toxiques, loin de là. Il s’agit d’emprunts à taux variables, indexés sur deux variables ou plus. C’est l’emprunteur, dans le cas qui nous occupe, les collectivités locales, qui généralement choisissent parmi les variables d’indexation proposées. Les décideurs en question ne sont pas des amateurs comme les particuliers. Ce sont la plupart du temps des énarques, des inspecteurs des finances ou d’anciens ministres. S’ils n’y connaissent rien, que font-ils dans l’administration ? Le cas probablement le plus flagrant est celui de la Seine-St-Denis, département dirigé par Claude Bartolone, maire et ancien ministre. Il a reçu le prix 2011 de l’INNOVATION FINANCIERE et il prétend avoir été floué par les banques. Il faut également remarquer qu’environ les 2/3 des collectivités locales touchées par des emprunts toxiques sont socialistes et communistes.
S’il faut juger les dirigeants de Dexia, il ne faut surtout pas oublier leurs complices, les hommes politiques.
Daniel
10/10/2011
> C’est l’emprunteur, dans le cas qui nous occupe, les collectivités locales, qui généralement choisissent parmi les variables d’indexation proposées.
Bien sûr !
Et ils choisissent intentionnellement des variables telles que les remboursements sont faibles avant les élections - théoriquement ! - quitte à ruiner la ville par la suite.
> Faut quand même oser le dire ce que dit Daniel !
Tant qu’à faire de parler, autant que ce ne soit pas pour ne rien dire !
> Car c’est quand même par la dérégulation effrénée que ces abus bancaires ont lieu . Non ?
Non !
La banque est l’activité la PLUS régulée avec les centrales nucléaires !
C’est précisément cette ““régulation”” la responsable !
D’elles-mêmes, les banques n’auraient JAMAIS prêté à des gens ne pouvant rembourser.
http://www.objectifeco.com/economie/economie-politique/article/vincent-benard-l-affaire-dexia-symbole-de-l-incompetence-des-elites-dirigeantes
C’est sur ORDRE des démocrates, qui ont ainsi acheté des voix et se sont fait distribuer d’énormes sommes d’argent (rétro-commissions) pour leur élection qu’elles ont fait ces prêts ruineux ; Obama en est d’ailleurs le premier bénéficiaire.
Sans ““régulation”” étatique, les banques ne prêtent que raisonnablement ; c’est la garantie étatique sur Freddie Mac et Fannie Mae qui a créé cet “aléas moral” : http://www.wikiberal.org/wiki/Al%C3%A9a_moral
Commencez donc à penser par vous-mêmes !
Rendez-vous compte que votre capacité de réflexion est anéantie par la propagande étatique !
> Il est évident depuis le krach Lehmann de 2008 que la France a besoin d’une banque publique pour les Collectivités Locales
Non !
Les collectivités doivent dépenser MOINS et avoir des banques PRIVÉES dont les actionnaires vérifient la capacité de remboursement des emprunteurs.
Ce qu’il faut, c’est ruiner les actionnaires des banques ayant prêté à tort et à travers, dont Dexia, et non s’endetter davantage, “sauver la Grèce”, monétiser la dette et autres balivernes ; Keynes est pire que Marx !
> Si faute de lÉtat il y a, c’est seulement par démission de ses responsabilités et prérogatives et non par excès.
Non !
L’état n’est - et NE PEUT ÊTRE - que l’instrument de domination des peuples par la racaille financière, cette perversion du capitalisme.
Vous avez une chance contre la racaille financière seule, mais aucune contre l’état ; c’est bien pourquoi la racaille financière a préempté l’état.
Le moins d’état possible !
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