Théo Ter-Abgarian
20/04/2017
Cher Philippe Grasser, Je crains que votre sagacité ait été mise en défaut… Il aurait été tout de même très intéressant de relever que le candidat du Système soit le seul à clairement assumer une politique étrangère alignée sur les pétromonarchies et sur leurs tocades bellicistes. La mise en scène du ralliement de M. Le Drian à M. Macron, le 19 avril, comporte en outre une multitude de messages subliminaux, passionnant pour les années à venir… J’y vois une affirmation décomplexée de s’engager à sortir de la dette par la guerre et par la catalyse de l’industrie militaire, seule juteuse en ces temps de pénurie. Rappel : en 2015, la France a accordé à l’Arabie Saoudite plus de 16 milliards d’euros de licences et lui a livré pour près de 900 millions d’euros d’équipements. Le Yémen est un client captif par ricochet si l’on peut dire et il en bave. La Syrie, avec le duo Macron-Le Drian, va connaître les heures les plus sombres de son histoire –c’est le cas de le dire-. Et quid des menaces non voilées contre l’Iran ou le Dombass. Ces enjeux de guerre sont mis sous le tapis dans cette élection. Notons le silence incroyable des médias du Régime sur la guerre du Yémen et les manipulations incessantes de la propagande sur la guerre syrienne. Plus inquiétant l’unanimisme à l’égard de M. Le Drian, marchand de mort, tout de même…
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