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Il est pour le moins surprenant que la génération qui avait quelques 20 ans en 1968 ( donc quelques 70 ans en 2018) se retrouve à courir deux fois dans sa vie d' insurrection (ponctuée par les années fric, toc et look de 1980 à 2000-2010) :
1/
La Grande Inversion, c'est un peu elle, s'agisssant des grandes transgressions morales et des subversions Marcusiennes multiformes ( à noter que l'Ecole de Frankfurt était en réalité une créature New-Yorkaise, un peu comme la banque centrale du même nom).

2/
Et la voilà maintenant, qui se retrouve à courir (en partie) devant un Système que son autre moitié (Hillary Clinton) incarne à merveille (Peace and Love et Power to the People en moins).

Vous avez dit Schizo ?

Reste que tout ce beau monde est RICHE, très RICHE; comme il est de bien entendu aux USA. Et que les analyses par âge de l'enthousiasme exprimé dans le New Hampshire pour TRUMP ou SANDERS, sont corrélées quelque peu aux analyses par ... Revenus Annuels.

Il y a là un constat amer à faire sur cette génération Baby-papy-Boom qui a littéralement dévoré tout son univers en un demi-siècle…y compris ses enfants et petits enfants, si tant est qu'elle daignât même en engendrer…