Moralès
02/10/2009
vous écrivez :
” Les personnes impliquées deviennent des êtres communicationnels, sans intention réelle de tromperie, sans conscience de la tromperie; “
En Droit français,nous connaissons :
- les personnes physiques,
- les personnes morales,
chacune avec des droits et devoirs biens définis.
Ne faudrait-il pas commencer à réfléchir sur une évolution du Droit, et commencer à envisager la création d’une troisième catégorie de personne ‘médiatique’, qui - pour le moment - est dotée de pouvoirs d’influence, mais se cache soigneusement dans l’ombre dès qu’il est question de droits et de devoirs ?
Roger Leduc
02/10/2009
Cette description du virtualisme est en tout point identique à ce que lon nomme en psychologie, la schizophrénie : la perte de conscience de la véritable réalité. Lofficiel de la Maison-Blanche, rencontré par Ron Suskind dans votre exemple, qui croit réellement être avec ses pairs le créateur de lHistoire, donc Dieu dune certaine façon, montre cette dichotomie.
Cette mégalomanie et ses principes stéréotypés, suivis par les suiveux, sont aussi une caractéristique du développement psychique de ladolescent : le gang qui sidentifie à la pensée du groupe; lidée de supériorité et du bon droit; la diabolisation de létranger, de lautre qui ne fait pas un avec léquipe, marque ce passage de lenfance à la vie psychique adulte.
Les vrais adultes, qui pensent par eux-mêmes, qui sont sortis de la caverne aux illusions de Platon où fourmille notre humanité dados, nont pas le droit de cité dans ce monde virtuel. Chaque intervention est ressentie comme une menace de mort, comme une volonté danéantir lidentité.
Ce virtualisme, qui semble nouveau, est vieux comme le monde. On en prend conscience aujourd’hui, car lidentification nest plus limitée à un petit groupe, mais à un système mondial.
Ladolescence cest comme une rage de dents pour lenfance
, mais au niveau de la tête. Le mieux que lon puisse faire cest dattendre que la crise passe.
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