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Article : L’Égypte après Morsi

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Des pleureuses bien-pensantes au chevet de Morsi, le bloc BAO en deuil de son alternative magique pour le Moyen-Orient...

Théo TER-ABGARIAN

  06/07/2013

L’argument pour l’éviction de Morsi est là : 70 % de rejet. L’appropriation du pays par un groupe.

Je m’étonne de ce chœur des pleureuses, médias bien-pensants et politiciens du régime BAO, drainant leurs people geignards répétant : «beuh, beuh ! il était démocratiquement élu ! », et hop, la ritournelle de la démocratie et de l’élection.
1°/  Les élections n’ont plus de sens depuis que Karl Popper a démontré qu’avec la télé, on ne bourre plus les urnes mais les cerveaux, c’est,  certes, plus propre pour les «observateurs UE, US &  ONG » !!!!
2°/ Les démocraties n’ont plus de sens depuis que ce sont des oligarchies qui se maintiennent, sclérosées, trans-élections !

La chute de Morsi va dans le sens que le TINA que vous souleviez (there is no alternative….) n’est pas rédhibitoire.  Cela l’est, malheureusement,  en Turquie où les « services » du BAO ont quasiment dissous l’armée garante de toujours de laïcité mais aussi d’égalité sociale en Turquie. La Turquie finira mal, c’est une société bloquée, sans espoir de sortie pour les individus qui ont un minimum d’idéalisme en terme de projets d’harmonie sociale, culturelle, éthique et même esthétique (quelle surprise d’avoir vu des environnementalistes surgir , dans cette Turquie hyper bétonnée, côtes défigurées d’Antalya à Iznik,  Cappadoce transformée en disneyland immonde et bidonvillesque pour middle-classes acculturés, etc… Mais c’est un autre débat…)