Francis Lambert
15/02/2011
Le bilan.
Au-delà des commentaires caustiques qu’elles peuvent susciter, cette capacité d’adaptation des marchés et cette propension américaine à se convaincre que son propre modèle indique le sens de l’histoire ne laissent pas de stupéfier. Le “Grand Moyen-Orient” que George Bush imaginait faire émerger d’Irak au son du canon, voilà que le Journal le voit naître de la révolte pacifique des jeunes élites égyptiennes contre l’archétype du “dirigeant arabe modéré” qui fut le partenaire de Washington depuis des décennies. Qu’importe les aléas de l’histoire et la mémoire courte : “Aujourd’hui, nous sommes tous des néocons”, s’enflamme l’édito du WSJ.
Lettre de Wall Street, Le Caire vu du Dow Jones
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/02/15/le-caire-vu-du-dow-jones_1480460_3234.html
Arrou Mia
15/02/2011
et juste.
Avant de passer une formation supplémentaire aux USA, les officiers égyptiens ont appris les défaites qui ont été infligées par les USisraël à leurs prédécesseurs.
S’en sont-ils réjouis?
Assurément, vous avez le sens de la réponse d’autant que l’honneur et l’honorabilité sont ce qu’il est de primordial à la définition de l’arabité. Tout le contraire de la narrative hollywoodienne qui transforme la substance de l’arabe en veulerie et traîtrise.
Le ton et la tête de Tantaoui lors du premier communiqué solennel intitulé communiqué numéro 1 laissait présager une orientation à 180 ou 90 degrés du précédent régime.
Et signe qui ne doit tromper personne, il a refusé de prendre langue (et l’a fait savoir) avec Net’ani yahoo.
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