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Article : L’équation de Monbiot

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À propos du réformisme

Aruna Baoro

  06/06/2014

Le réformiste voit dans l’action (ou l’inaction, peu importe) des politiques de l’incompétence. Or, à l’instar de ces représentants-tenanciers-de-boutique du système, la psychologie des populations serait aussi affecté par la vérité de la situation que celle des dirigeants ou des industriels pourrait l’être. Si collectivement il y avait une volonté concrète d’infléchir le cours des choses suivie d’effet, on en arriverait à l’effondrement de la civilisation, cependant notre système (surtout émotionnel dans ce cas) nous interdit de même concevoir de fléchir même faiblement. L’emprise émotionnel du Système est trop grande sur l’homme bien lotis, il n’y a plus de verticalité à ce niveau, à la base comme au sommet, le déni et la peur (dissimulée derrière l’arrogance) s’exacerbent à mesure de la puissance ascendante du système. L’alternative du réformiste c’est la sauvegarde du système, la seule que permette notre prison émotionnelle a.k.a. Le Système.

c'est la course des dératés

Yodalfo M.C.

  06/06/2014

La rate passait autrefois pour être l’organe de la tranquillité.
Avec l’exploitation des énergies du feu, la tranquillité a été perdue.
Sautons deux siècles. La course est effrénée maintenant.
La crise de l’épuisement des ressources, comme celle de l’accumulation des déchets, avait été calculée pour la première fois par le CLUB DE ROME. Cette révélation avait eu un impact majeur sur les générations de 1968, et entrait en résonance partout avec la critique de la civilisation de consommation.

Le grand DRAME de l’Humanité s’est joué durant la guerre du KIPPOUR, avec l’action de représailles de l’OPEP: comment “arrêter la croissance”, avec la crise du pétrole, de la sidérurgie, le chômage… et les élections? le Club de Rome a été couvert de ridicule.

Pourtant, depuis, la crise n’a jamais cessé.
Preuve en est que, après les ‘Trente Glorieuses”, on n’a JAMAIS su comment nommer cette période, qui a vu se succéder stagflation, déflation, récession, et spéculation.

D’où des questions:
La permanence/persistance de cet état de crise serait-elle présente dans la cervelle de tous, menace inéluctable, comme le Ciel qui nous tombera un jour sur la tête?
Cette insécurité confuse et inconsciente, ou certaine et refoulée, serait-elle :
- à la source de la galopade insensée et interminable du"SYSTEME”?
-A la source de l’INCULPABILITE; de l’arrogance;  de la perception de soi comme unique maître du monde

N’est-ce pas ainsi que se vivent tous les héros en fuite devant un danger mortel (the day after tomorrow, walking deads, independance day) qui ne peuvent que courir pour eux-mêmes et leur famille (there’s nothing like family)  et pour qui le reste du monde et des autres humains, ne se voit plus que comme une ressource pour réussir à se sauver, soi enfin? Ou même, pour survivre un peu plus? (Un instant, monsieur le bourreau?)

Pourtant, reconnaître la situation réelle est IMPOSSIBLE
Comment obtenir une marche arrière de 7 milliards d’individus?
Comment cesser les transports internationaux sur des bateaux au fioul? Affamer l"Afrique? Jeter dans la misère les Asiatiques?
Comment renvoyer des millions de citadins et de chômeurs vers les champs, sans formation et sans outils?
Il faudrait une transition? - comment mettre d’accord 200 gouvernements, 200 corps électoraux?

ET SI…
...Et si on savait justement cela, à BILDERBERG?
Que ferait-on?
Eh bien on ferait des dettes, autant qu’on pourrait sans se faire exploser ,  on prendrait le maximum de risques (*), on vivrait dans le luxe maximum, on jonglerait avec ce qui reste, on escroquerait les plus naïfs,
et on concourrait ainsi, justement ( et courageusement)  à la solution:
l’ECHEC FINAL

(*) Comme Madoff. Un jour, j’ai entendu que le bureau de Madoff était surnommé à l’époque “le pôle nord”. Parce que tout le monde y avait le nez couvert de “neige” (probablement de la bonne, de Colombie!)