Théo Ter-Abgarian
19/04/2021
Avant toute chose, je suis stupéfait que personne n'ait relevé l'obscénité qu'a eue le président Macron de proposer sur CBS de déconstruire l'histoire de France, deux jours après la destruction de la charmante petite église de Romilly-la-Puthenaie. Certes on ne peut pas exiger au porte-enseigne du CAC40 d'avoir de la tendresse pour ce fragile sanctuaire enfoui dans le bocage normand.
Le Covid19 existe depuis près de 2 ans, et impossible de trouver un travail rigoureux qui nous dirait : quel est le mode de contage, la contagiosité, la survie du virus en milieu inerte, le portage, quelles sont les incidence et prévalence, la capacité d'immunisation, l'efficacité des vaccins, leurs efficacités après 70 ans (50 % pour les vaccins anti-grippaux), et…
Le dernier numéro de la Revue du Praticien fait un inventaire des vaccins autorisés par l'équipe Macron-Merkel, cet inventaire est une reprise pure et simple des comptes rendus des laboratoires producteurs… Il y a, dans cette revue, une rubrique d'histoire de la médecine, qui n'est pas capable de nous donner un bel article, de la veine de ceux du professeur Grmek , sur l'histoire des épidémies à virus respiratoires redoutables (grippe espagnole de 1918-1921, grippe de 1762 dont la mortalité mit fin à la Guerre de Sept Ans)... Non, la revue nous inflige des comptes-rendus de vacances en Provence, grotesques, d'une universitaire qui croit que les Sciences Humaines sont une occasion d'élucubrer à vide. Bref, la Revue du Praticien, en 2 ans, ne nous a jamais sorti le moindre article rigoureux, documenté sur le Covid19. Alors, il ne faut pas s'étonner que le Dr Ortiz, par ailleurs président du syndicat médical macroniste CSMF , nous parle de bénéfice risque, et trouve très bien que le vaccin russe soit proscrit. C'est, d'ailleurs, tout le corps médical qui s'est ridiculisé dans cette affaire, suivisme par conformisme médical, sociologique et politique. Véran typifie cette médiocrité.
Ah, oui, je dis LE Covid et pas la Covid. Dans sa perversité le régime a décidé de tester là sa capacité à soumettre le citoyen. Les palinodies de confinement ne suffisaient pas, sans doute. Ils ont fait dans l'orwellien, imposer qu'on dise non pas le Covid, mais la Covid ! C'est… dérisoire !
Et ça a marché !!! Tout ce que la France compte de macronistes ou de suivistes par conformisme se sont mis au pas. Evidemment, le Dr. Ortiz. On peut jauger la soumission aux ordres ineptes grâce à ça, certes (testez le auprès de vos proches…).
Car c'est inepte ! L'argument est de dire : on dit "the disease" en anglais, donc, c'est la maladie !!! Oui, mais, en anglais "the" n'a pas de sexe !!!! Alors disons LA choléra, LA typhus, LA tétanos, LA Parkinson… Et tant qu'à faire disons LA week-end (la fin de semaine !! CQFD).
En réalité tout l'appareil du régime, de l'Académie Française ( qui barbotte dans le politiquement correct ad nauseam et qui ne s'intéresse absolument pas à la littérature) aux médias mainstream, s'applique à nous imposer cette ineptie, seulement pour apprécier notre aptitude à la soumission, voilà pourquoi il faut dire NON et garder l'usage de "le Covid" (quitte à se faire reprendre par les bien-pensants), car c'est depuis 1 an et demi que cet usage avait été pris.
Cessons d'obéir à leurs moindres tocades. Commençons la rébellion par de petites révoltes.
A noter qu'ils sont passés à degré supplémentaire de tyrannie : peser sur la langue, ce qui est typique du totalitarisme, un peu rapidement Barthes disait que la langue est fasciste. C'est bien le cas, là, même si c'est dérisoire, comme dérisoires sont les manies d'écritures inclusives de Mélenchon. C'est quand Mélenchon a fait de l'agit'prop sur cette cause inepte que j'ai compris que il était bel et bien un ennemi de la liberté, de la libre pensée (la vraie).
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