Périclès
12/07/2008
L’hostilité affiché et je dirai même médiatisée des anglais au choix de Boeing, alors qu’ils savent pertinemment que ce choix a valeur d’enjeu électoral (on a remaqué l’intérêt nouveau des anglais pour les “cause perdue” ) est peut-être plus destinée à être remarquée par les européens, les anglais passant alors pour plus européens que les européens aux yeux de l’opinion publique européenne.
Cette dernière n’ira pas s’encombrer d’analyses interprétant la position anglaise comme une position de défense du libéralisme mais n’y verra que la défense de l’Europe, ce qui n’est évidemment pas le cas, bien sûr.
A l’inverse le monde politique et économique appréciera la fidélité des anglais au libéralisme.
Les anglais ménagent donc la chèvre et le chou et tentent donc un retour sur la scène européenne après le non irlandais et les violentes attaques contre la logique de marché à l’anglaise, restées quasiment sans réplique crédibles, de Sarkozy au dernier sommet européen.
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