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Voilà pourquoi le Progrés ne sera jamais qu'un simulacre de religion. Celle-ci, quelle qu'elle soit répond à deux questions fondamentales, l'origine et la destination : d'où viens-je, où vais-je ?- dans quel état j'erre ? rajoutent les malicieux.
Le Progrès essaie de répondre par la science avec ses minables et sinistres artifices. L'origine disparaîtra suite à toutes les manipulatuions génétiques autour de la procréation…Circulez, y a rien avant…
Pour la mort c'est aussi simple, on ne meurt, plus suite à un SAV service après vie  naturelle -, par l'artefact d'une série de prothèses, tant qu'on peut les payer. Circulez, la mort n'existe plus, elle n'est que la suite du manque de moyens du ci-devant, devenu mortel par sa faute. 

RIP ? Inutile, circulez y a rien à prier.
 

Il y a une religion de l'espérance de vie. Le but forcené de faire monter la statistique juste pour elle-même, peu importent les conséquences.

On est dans une France qui espère que des vieux de 70 ans torchent des vieux de 100 ans, où les rares jeunes qui seront nés malgré l'injonction de ne plus faire d'enfants passeront leur vie à vivre pour les vieux : guide touristique pour vieux, architecte pour vieux, écrivain pour vieux, coiffeur pour vieux, graphiste pour vieux. 

On ne meurt pas de vieillesse en France, c'est un fait. L'Administration française considère les citoyens comme biologiquement immortels : venue leur dernière heure, ils meurent d'un AVC, d'un cancer, d'une crise cardiaque - jamais de vieillesse.