Alain Vité
11/10/2011
Quand j’ai lu l’article dans Le Monde, c’est ce qui m’a choqué.
A une époque où le moindre ordinateur familial propose des solutions de cryptage et de protection, des engins de guerre dangereux, aussi emblématiques et vantés high tech que les drônes, ne sont pas protégés.
Ces machines ne sont pas des nouveautés et ont déjà reçu de nombreuses évolutions et mises à jour matérielles et logicielles, mais pas pour la sécurité des données.
Bien la peine d’avoir à disposition les techniques de cryptage les plus évoluées du monde… (le problème serait il justement là, dans cette confiance dans l’incapacité des autres à lutter ?)
Ca inspire plusieurs directions :
- Comment et pour quelles raisons cette impasse ? les réponses nous en apprendraient encore sur le (dys)fonctionnement de l’appareil militaire industriel US et son approche de la réalité (délibéré ou “inconscient”, cette absence de protection est un choix, savoir ce qui y a présidé serait instructif)
- Quelles autres failles existe-t-il dans quels autres systèmes d’armes vitaux de l’armée US ? on connaît l’escroquerie des missiles Patriots, le défaut du F-22, le running gag du F-35. Quoi d’autre ?
- Combien de pays savent déjà, à la fois l’étendue du délabrement de l’armée US, et aussi/surtout comment exploiter les faiblesses qu’ils ont trouvées en cas de besoin ? Certains doivent se sentir de mieux en mieux en sécurité avec un ennemi pareil.
Et Comment les alliés - pardon, les vassaux - vivent-ils cette débandade d’un pays qui a combattu le marxisme pour sombrer dans le marxbrotherisme ?
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