Christian Merlinki
17/08/2012
Et si c’était une énième intox pour masquer une réelle intrusion US dans les eaux russes de la mer de Barents voire, audacieusement, en mer Blanche? Alors qu’un navire anti sous-marins russe Amiral Tchabanenko est envoyé au large de la Norvège pour participer aux exercices Northern Eagle 2012 en compagnie d’aéronefs de la marine russe. Je divague évidemment. J’élucubre sur le thème de la pression. Mea culpa. J’espère que les bases dans cette mer (haut lieu sacré de la Défense russe), qui est comme la mer Noire un piège cul-de-sac pour l’ennemi, soient bien surveillées; j’entends par les services russes seulement et que les instruments de rétorsion ne soient déforcés par la mission en eaux étrangères de ce navire et des aéronefs l’accompagnant. L’événement connu actuellement sert évidemment de viatique aux tensions géopolitiques, mais sachant que la provocation US du BAO en Estonie où les avions de l’Otan ont reçu de nouvelles missions provocatrices gommant d’un trait le couloir tampon sécuritaire à la frontière russe, il est à espérer que cette “info” ne dissimule pas d’intentions plus belliqueuses. La Russie officielle se montre calculée dans sa réaction relativement neutre; mais pourquoi cette nouvelle annonce médiatique via Ria Novosti de cession en septembre du sous-marin Dolgorouki à la Marine russe au lendemain, presque coup sur coup à cette “info” comme la réponse du berger à la bergère? Alors que cette cession était prévue et non dissimulée au regard extérieur. Pourquoi rappeler cette cession à la Marine russe dans ce contexte?
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