nol
12/08/2009
” Quand j’ai commencé à étudier le Zen
Je voyais les montagnes comme des montagnes
A mesure que je progressais dans l’étude
Je ne voyais plus les montagnes comme des montagnes
Depuis que j’ai atteint la Réalisation
Je vois à nouveau les montagnes comme des montagnes. “
in
” Petites pensées de Zao-ku ” VII ème siècle.
Père Iclès
12/08/2009
J’ai tiqué en lisant que la plupart des opérateurs contrôlant des avions sans pilote Global Hawk étaient des contractants privés.
Meyssan semblait mettre en cause un de ces appareils dans l’attaque du Pentagone le 11 septembre 2001. (Vous savez, c’est l’histoire de ce “Boeing 757” qui “se vaporise” en rencontrant un des murs du Pentagone)
A l’époque cette hypothèse, qui conduisait çà accuser l’USAF semblait peu crédible puisqu’elle aurait supposé la complicité de militaires US qui auraient parlé, tôt ou tard mais qu’en est-il aujourd’hui ?
christophe garcia
14/08/2009
salut,
très intéressant comme d’habitude. Mais en vous lisant, je me demande si votre analyse ne pêche pas d’une certaine manière.
A vous lire, j’ai comme l’impression que votre analyse s’arrête sur le constat que le pouvoir central et le pouvoir économique tirent à hue et à dia, comme s’il n’y avait qu’une logique systémique avec sa propre eschatologie. Ainsi, vous écrivez:
“Elles nont quune chose en commun, qui est la lutte contre le pouvoir politique par simple dynamique antagoniste; parce quelles sont naturellement déstructurantes, tandis que le pouvoir politique est à lorigine une proposition fondamentalement structurante”
“par simple dynamique antagoniste”. Je me demande s’il n’y aurait pas moyen d’aller plus loin que cette analyse systémique. C’est comme si tout n’était que fonctionnement et que les agents n’avaient comme seule importance que d’être un rouage d’un système. Attention, je ne dis pas que cela est complètement faux, je dis que cela est un point de vue qui permet d’observer la situation sous un certain angle. Et donc, si on s’en tient à lui seul, on risque d’être bloqué dans l’analyse comme il me semble que ce soit le cas ici.
Vous écrivez:
“Les entités économiques ne forment pas, dans leur rassemblement, un pouvoir cohérent.”
Certes, les entreprises s’affrontent et sont en compétition mais n’oubliez-vous pas la question des classes sociales?
Marx et Engels écrivaient:
“La bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner constamment les instruments de production, ce qui veut dire les conditions de production, cest à dire les rapports sociaux.”
Les implications de cette phrase sont gigantesques quand on l’observe avec le recul de l’histoire.
C’est bien sûr très compliqué (et je dois faire court) mais il apparait que les nations sont en train de se défaire pour laisser place à des blocs plus importants encore, voir à à une sorte de gouvernement mondial (dans les rêves de certains qui évoquent le Nouvel Ordre Mondial ) qui fonctionnerait sur un mode d’organisation des territoires totalement différent de celui que nous connaissons : un monde où la différence entre Etat, mafia et entreprises serait encore plus vague qu’aujourd’hui (sachant que ce mouvement à déjà largement commencé). C’est dans ce cadre qu’il me semble que l’analyse des logiques à l’uvre dans les sociétés de classe occidentales permettrait de progresser d’un palier dans la réflexion.
cordialement
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