Ni Ando
04/02/2017
Le début de délitement de l'Union Européenne et maintenant le désordre qui veut s'établir aux Etats-Unis, deux tendances trés lourdes pour la planète humaine, ne peuvent pas être le fruit du hasard.
Il semble que tout a commencé en 1991 quand la dissolution de l'Union soviétique a clos une période qui va de 1945 à 1991, qui a marqué le triumphe planétaire des Etats-Unis. J'observais récemment la courbe étonnante de l'indice de satisfaction de la population russe qui a commencé à remonter de trés bas en ...... 1996, donc au coeur du marasme social et économique provoqué par la fin du communisme, et qui progresse régulièrement depuis, dés cette année, avant même la crise de 1998 et avant l'avénement de la nouvelle équipe de Vladimir Poutine en 2000. C'est difficile à expliquer mais il semble qu'une dynamique a été enclenchée en 1991 que le corps social a instinctivement ressentie alors même qu'en 1996 les observateurs étrangers dépeignaient la Russie nouvelle sous le joug des oligarques comme un "corps agonisant au bord de la route" ou une simple zone de fourniture d'énergies pour le reste du monde, cornaquée par Washington, condamnée à sombrer dans les poubelles de l'histoire. C'est le peuple russe qui a adoubé Vladimir Poutine et qui a fait en sorte qu'il reste au pouvoir. Peu importe d'ailleurs Poutine en tant qu'individu. Ce n'eut pas été Poutine il y en aurait eu un autre avec grosso modo la même politique. Peu importe également la personne de Donald Trump.
L'UE n'a plus de substance, c'est devenue sans qu'on s'en apercoive une coquille vide. Mais au moins les nations qui la composent sont capables de concevoir, un jour, des projets de coopérations intraeuropéens qui ont du sens et qui feront un avenir à ces nations. La Russie suit sa route et elle semble prometteuse, en tout cas il y a là une vraie substance et un élan (autre effet des "sanctions" étasuniennes: en coupant les entreprises russes des sources de financement bancaire "occidentales" celles-ci ont appris à s'autofinancer, avec aujourd'hui des taux d'autofinancements colossaux de 50/60%). Même élan pour la Chine malgré ses énormes déséquilibres.
Le seul pays qui semble collectivement n'avoir rien de tout cela, ni élan, ni envie, ce sont les Etats-Unis.
Jean-paul Baquiast
05/02/2017
Je pense que l'on s'illusionne en voyant en Trump un président antisystème. A ce compte, la finance qui le soutient le serait aussi.
Voyez mon article L'ennemi pour Trump n'est pas la finance
http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2017/178/trumpfinance.htm
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