Romain Poustis
16/09/2008
L’attachement des USA pour la Turquie tient surtout au traité de Montreux qui donne aux turcs le contrôle des détroits des Dardanelles et du Bosphore.
Les américains auraient rêvé de remettre ce traité sur la table, afin d’exercer des pressions sur la marine Russe, basée à Sébastopol.
Saakachvili dans sa folie a fait perdre au neo-cons beaucoup plus qu’il n’est dit dans la presse française.
La Turquie s’est beaucoup activée dans le domaine diplomatique, en ravivant un ancien projet de stabilisation des régions du Caucase. Chose impensable il y a quelques mois, la Turquie renoue des relations avec l’Arménie, à l’occasion d’un match de foot “diplomatique”, et offre ses bons offices sur le dossier épineux du Nagorno Karabakh, entre Azerbaidjan et Arménie. Autre chose impensable, la Turquie s’attèle à une remise des pendules à l’heure sur l’autre dossier épineux de la question chypriote…
C’est un grand ménage diplomatique.
Plus largement, on voit la construction d’une communauté des pays riverains de la mer Cas pienne, incluant (entre autres) l’Iran.
La Turquie et la Russie sont clairement opposées à toute action militaire contre l’Iran (deuxiéme réserve gazière au monde), et l’histoire récente montre que les faucons feraient bien de rester chez eux.
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