- Dedef
24/09/2008
Sur le Financial Times un article intéressant. L’objectif est de faire intervenir la BCE comme la Federal Reserve, mais au passage des infos sur la situation des banques européennes.
Les chiffres sont inattendus, du moins pour moi.
European banking on borrowed time
By Daniel Gros and Stefano Micossi
Published: September 23 2008
The US financial system is being nationalised. The piecemeal approach followed so far had clearly not been working. Hence the US political system is working overtime to reach a bipartisan agreement on a systemic solution. The centrepiece is already known: the US government is going to buy $700bn (480bn, £380bn) of the so-called toxic assets
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The crucial problem on this side of the Atlantic is that the largest European banks have become not only too big to fail, but also too big to be saved. For example, the total liabilities of Deutsche Bank (leverage ratio over 50!) amount to about 2,000bn (more than Fannie Mae) or more than 80 per cent of the gross domestic product of Germany. This is simply too much for the Bundesbank or even the German state, given that the German budget is bound by the rules of the European Unions stability pact and the German government cannot order (unlike the US Treasury) its central bank to issue more currency.
Similarly, the total liabilities of Barclays of around £1,300bn (leverage ratio 60!) are roughly equivalent to the GDP of the UK.
Fortis bank has a leverage ratio of only 33, but its liabilities are three times the GDP of its home country of Belgium.
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Francis Lambert
24/09/2008
on n’a pas suffisamment remarqué que le gouvernement fédéral américain vient de procéder de facto à une augmentation de capital de la Fed.
Le Trésor a annoncé mercredi qu’il allait émettre 40 milliards de dollars de bons de trésorerie, afin d’aider cette dernière à «mieux gérer son bilan» (sic). Quelle jolie litote pour nous dire que l’institut d’émission du dollar avait un besoin urgent d’être recapitalisé ! L’opération s’est renouvelée le lendemain, à hauteur de 60 milliards de dollars, et dans le même but : éviter une situation de faillite.
Arrou Mia
25/09/2008
C’est à peine le coût officiel d’une année de guerre contre l’Irak.
Une babiole financée par les Chinois qui achetaient encore des bons du Trésor.
Vont-ils continuer à le faire avec un rendement promis à 0,05%?
Ce qui va emprisonner le système étasunien d’autant que les entités ont été nationalisées, ce sont les encours de plusieurs milliers de milliards de dollars.
On va rigoler.
Promis.
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