Gilloo
04/02/2007
Bonjour,
D’autant plus que ces mercenaires n’ont aucuns statuts selon les conventions de Genève.Alors…
D’autre part, Dans un certain nombre de ces mercenaires nous retrouvons des anciens de Yougoslavies, paramilitaires de Colombie et autres pays latino, et militaires du régime raciste d’Afrique du Sud,...!
Cordialement
Lambrechts Francis
06/02/2007
http://www.la-chronique-agora.com/lca.php?id=1026 Philippe Béchade
... les Etats-Unis sont devenus un pays de services. Le premier d’entre eux est la lutte contre le terrorisme, que la politique de “W” Bush, inspirée par le puissant cartel de l’armement et du pétrole, a porté à l’incandescence en Irak et en Afghanistan en l’espace de quatre ans.
L’ISM des services donc a bondi de 2,3 points au mois de janvier…
la Maison-Blanche a réclamé au Congrès—c’est-à-dire au contribuable américain—pas moins de 235 milliards de dollars supplémentaires au titre de la “guerre mondiale contre le terrorisme”. Cette somme vient s’ajouter aux 1 000 milliards de dollars déjà gaspillés… et “des surcoûts sont possibles”...
Nous n’hésitons pas à affirmer que le montant total s’avère deux fois plus important pour l’économie du pays. Bon nombre d’entreprises ont dû embaucher pour remplacer certains salariés mobilisés dans le cadre de missions d’expertise et de “sécurité”—aussi bien sur le sol américain qu’en Irak, en Afghanistan ... Il faut rajouter aux 130 000 soldats et officiers présents en Irak un nombre pratiquement équivalent de conseillers militaires, d’agents de sécurité (souvent assimilables à des milices privées) chargés de défendre les installations pétrolières—et, par extension, toutes les entreprises US présentes sur le sol irakien ...
un formidable marché de services, dont d’autres entreprises américaines—qui recrutent tout ce que la planète compte comme mercenaires—se sont emparées fort opportunément depuis 2003.
Et George W. Bush promet de “faire des économies”... c’est-à-dire de tailler à hauteur de 100 milliards de dollars sur cinq ans dans les dépenses sociales—et notamment les programmes Medicare, Medicaid ou Social Security ...
En revanche, et avec un coût réel qui représente officiellement 5% du PIB américain (150 milliards sur 2 900 milliards de dollars), mais plus sérieusement entre 7% et 8%, la guerre contre le terrorisme constitue un formidable accélérateur de croissance.
Une croissance en trompe l’oeil, financée à crédit (et à fonds perdus ?)... qui plombe l’avenir des générations futures, mais pas les profits immédiats des firmes d’armement ...
En d’autres termes, retranchez du PIB américain les opérations de sécurité extérieure et de surveillance sur son propre sol au détriment des libertés individuelles, et la croissance US tombe instantanément de +3,5% (au quatrième trimestre 2006) à zéro !
Et si la bulle immobilière ne s’était pas gonflée démesurément entre 2001 et fin 2005, les Etats-Unis auraient connu une quasi-récession comparable à celle du Japon après l’implosion de la bulle immobilière…
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