Jean-Paul Baquiast
22/09/2013
A mon avis, les chefs militaires US exagèrent beaucoup la baisse prévisible de leurs moyens. Ils pourraient faire face à la séquestration en réorganisant en profondeur les moyens nécessaires, à stratégies égales. Toutes les armées classiques du monde ont été obligées de le faire. Face aux principaux ennemis potentiels classique, la Russie, la Chine, les Américains n’ont ainsi pas besoin du F35. De Defensa le sait bien. Idem dans le domaine des porte-avions. Idem en ce qui concerne le nombre des bases extérieures.
Mais, toujours selon moi, les nouveaux ennemis, relevant non seulement de la cyber-guerre mais du terrorisme décentralisé classique (cf. l’attentat de ce jour au Kenya), sont autrement dangereux. Ils peuvent frapper dans le monde entier et provoquer des effets déstabilisants imprévisibles et catastrophiques. Clairement, il s’agit d’un affrontement USA/Islam mondial, relevant d’une version actualisée de la guerre des civilisations. L’Europe sera nécessairement impliquée et sera obligée de choisir son camp.
C’est contre ce danger qu’ils devront se préparer, militairement mais aussi politiquement. Nous aussi.
Richard RUTILY
18/10/2013
Deux document pour mesurer les effets de la séquestration sur l’évolution des armées US :
http://bipartisanpolicy.org/sites/default/files/full%20deck%2010%2010%2013.pdf
http://secondtonone.org/wp-content/uploads/2013/10/Sequester-Defense-Budgets-and-the-Industrial-Base.pdf
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