jean pierre SIMON
15/09/2009
Francis Lambert
16/09/2009
“la crise monétaire et financière actuelle nen est quà ses débuts et sera dune exceptionnelle gravité. (...)
Avant tout, il est essentiel de comprendre à quel point, dans notre monde financier totalement globalisé, une banque centrale à elle seule ne peut plus rien faire pour soutenir sa monnaie où léconomie de son pays. (...)
Tentons dimaginer un scénario :
a priori on peut sattendre à voir des critiques de plus en plus nourries à lencontre de la Fed, « incapable de gérer cette crise ». Les opinions publiques, les grands fonds de pension et les fonds souverains de plus en plus inquiets vont exiger que les autorités financières « fassent quelque chose » pour freiner la chute du dollar et la flambée des matières premières.
On va assister à une dévaluation du dollar et des interventions de plus en plus musclées des banques centrales pour « contrôler » les taux de changes. Inévitablement cela entraînera de fortes variations dans les taux dintérêts (car il est mécaniquement impossible dagir à la fois sur les taux de changes et sur les taux dintérêts).
Le FMI apparaîtra comme le seul à « avoir vu juste depuis le début». Le mécanisme de stabilisation par les DTS sera mis en place. De manière discrète dans un premier temps. Seule la presse spécialisée en parlera.
Le FMI proposera ensuite que les matières premières soient cotées en DTS. Ce nest que par après que le grand public reconnaissant découvrira ces DTS.
En parallèle lor jouera son rôle de valeur de refuge et linstauration de cartes de paiement liées à lor deviendra de plus en plus populaire.
Bien plus tard le FMI endossera son nouveau rôle de banque centrale mondiale gérant une monnaie mondiale, les DTS rebaptisés bancor. Paiera-t-on alors son pain en bancor ?”
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Prémisses et conclusion d’un article long, didactique et intéressant concernant “les pièces du puzzle” et “comment ces pièces pourraient semboiter dans une même logique historique”.
Extraits de “Août - Septembre 2008” par Pascal Roussel, analyste en produits dérivés au sein du Département des Risques Financiers de la Banque Européenne dInvestissement (BEI)
Dedef
16/09/2009
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/goldman-sachs-la-grande-machine-a-59168
—————————-et en anglais original———————————————————
http://www.rollingstone.com/politics/story/29127316/the_great_american_bubble_machine
Ilker de Paris
16/09/2009
Avec la crise financière on a clairement la réalité du système actuel qui montre qu’au delà des apparences (nécessairement bonnes, vertueuses etc) c’est plutôt pourri, magouilleur, voleur, sans règles, destructeur, d’une cupidité barbare (ce n’est pas la peine d’aller en Afghanistan chercher des barbares et ainsi nous rassurer sur la supériorité de notre modèle, des barbares y en a un tas dans nos sociétés).
En ne réformant pas un tel système, même si par aveuglement, bêtise on pouvait croire à sa vertu, on montre par ailleurs qu’on ne tend pas vers ce qui est vrai, c’est-à-dire que le système est pourri à la base.
Cette situation finie de discréditer le “système” qui aura de plus en plus de mal à légitimer ses “aventures” expéditionnaires, les massacres etc et on sait qu’en démocratie la légitimité donc la vertu, même en apparence, est une condition indispensable pour agir à sa guise - hormis le fait qu’on sorte de la démocratie, si jamais nous y étions vraiment entrés et que l’on se retrouve dans une espèce de système sans avenir, pourri et fasciste dont on voit des signes un peu partout, y a pas à dire le Mal sait y faire.
Un article rare(...) sur la déshumanisation dans le monde du travail : http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/09/16/si-on-ne-repense-pas-le-travail-il-faut-s-attendre-a-pire-que-des-suicides_1241431_3224_1.html
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