mumen
16/07/2015
Mr Grasset, je ne suis toujours pas en accord avec votre explication strictement psychologique (démence) des événements les plus troublants. C’est à dire sur la question la plus élevée de la géopolitique.
Pour ne prendre en illustration que le seul “mariage pour tous”, comment ne pas voir qu’il s’agit d’une volonté indépendante de toute démocratie, qui n’était absolument dans aucun air du temps, qui s’est trouvée imposée sans prévenir et /simultanément/ à un ensemble de pays ? Comment ne pas voir sa vocation /prévisible/ de division, d’affaiblissement de la religion millénaire et de délitement de la société dans chaque pays concerné ?
Nous pourrions voir les mêmes manuvres, oui, le même *complot* à l’oeuvre dans la promotion, au choix, de l’Islam en Occident ou de la haine de l’Islam en Occident, ce qui est bien la même chose, quand la soi disant vertu est au service de ce qui divise *ouvertement* les peuples.
Un délire ? une démence ?, non, pas un instant, cela fonctionne comme il se doit et comme d’habitude sur plusieurs niveaux : c’est indiscutablement un plan. Semer le chaos /est/ l’outil de communication du plan, c’est une arme de destruction massive de la G4G. Pendant que nous parlons de la bêtise des politique, des aberrations de la politique, pend
Plus précisément, c’est une partie d’un plan plus vaste, qui court vraisemblablement depuis des générations et pour des générations d’un groupe d’humains qui nous nommons l’oligarchie faute de pouvoir les désigner, dont les méthodes héritent de la féodalité (pour faire court) et qui ont bien compris que pour vivre “heureux” (entendre pour ne pas être détrôné), il faut vivre caché.
perceval78
16/07/2015
On apprenait hier que le président Obama avait téléphoné à Poutine pour le remercier dans l’affaire Iranienne lien
Qu’il nous soit permis de remarquer des parallèles à 150 ans de distance (revue des deux mondes) 1866 1867
On laissera de coté : la bataille de Sadowa,le retrait du Mexique, les affaires Grecques et autres joyeusetés.
Une France Conservatrice qui sent bien que les choses ne peuvent durer mais qui fait tout pour que cela perdure
En effet, si la politique que le corps législatif venait d’acclamer avait pour but le maintien de la paix, elle reposait sur le maintien de l’ordre de choses actuellement existant en Allemagne comme en Italie, et cet ordre de choses était un des derniers vestiges des traités de 1815.
Cette conséquence, l’esprit si profondément conservateur du corps législatif l’avait envisagée sans répugnance, et le pays lui-même l’eût acceptée en s’en remettant à l’avenir du soin d’emporter les restes d’un édifice déjà en ruine; mais l’empereur, qui en toute circonstance avait proclamé son aversion pour ces traités, qui les avait dénoncés à la face de l’Europe, ne pouvait supporter la pensée de concourir à en prolonger l’existence lien
lettre de l’Empereur à son ministre des affaires étrangères : 1er juin 1866
En dehors de ces circonstances, je crois plus digne de notre pays de préférer à des acquisitions de territoire le précieux avantage de vivre en bonne intelligence avec, nos voisins, en respectant leur indépendance et leur
nationalité lien
Le ministre d’état donna lecture le 13 juin au corps législatif de la lettre impériale…Au reste, la guerre était déjà commencée en Allemagne et en Italie, et la France n’avait plus qu’à attendre les événemens avec l’espoir, confirmé par la lettre impériale, que ses intérêts seraient respectés lien
La Crise Luxembourgeoise : Mir wëlle bleiwen waat mir sinn lien
Au milieu de ces événemens, l’exposition universelle de 1867 venait de s’ouvrir, et l’on comptait sur une ère de calme et de prospérité quand tout à coup la question du Luxembourg vint mettre la France à deux doigts de la guerre. On sait dans quel esprit de défiance inquiète les traités de Vienne avaient organisé contre la France et à ses portes la confédération germanique. Non contente de comprendre dans cette confédération toutes les populations allemandes, les cours coalisées l’avaient fortifiée par l’adjonction artificielle de plusieurs pays étrangers à l’Allemagne, notamment du grand-duché de Luxembourg ...
le gouvernement français et le roi grand-duc furent con-
duits à ouvrir des pourparlers au sujet de la cession du duché de Luxembourg à la France, cession que le cabinet des Tuileries se flattait de faire accepter de bonne grâce par celui de Berlin en entamant avec lui une négociation confidentielle et amicale, et comment ces projets furent renversés par la révélation prématurée et promptement rendue publique qu’en fit à la Prusse le roi grand-
duc…
la révélation prématurée des pourparlers engagés avec le roi grand-duc fut sur le point d’allumer entre la France et la Prusse une guerre dont il était impossible de calculer les conséquences. L’opinion publique se souleva en Prusse à la pensée « qu’une vieille terre allemande allait être arrachée à la patrie commune…
Par une dépêche en date du 15 avril 1867, le marquis de
Moustier, tout en maintenant le droit qu’avait eu la France de traiter de la cession du Luxembourg, déclarait en même temps que les préoccupations de la France se concentraient exclusivement sur les considérations qui touchaient à la sécurité de sa frontière ...
Le retrait de la garnison du Luxembourg, disait-il, nous rendra possible de renoncer nous-mêmes à un territoire dont la cession était consentie en notre faveur par son légitime souverain et où nous appelaient les voeux des populations ; la paix de l’Europe sera ainsi assurée… lien
La souplesse diplomatique Russe
Nouvelle politique extèrieure lien
On s’est servi contre elle de la propagande, et elle s’est
jetée dans toutes les propagandes contre les autres. On l’a menacée du droit des peuples, de ce principe nouveau des nationalités, et elle s’est mise, elle aussi, à se servir de cette arme, qu’elle manie avec une dextérité byzantine unie à tout l’orgueil de la force lien
A vrai dire, dans cet écroulement de l’ordre de 1815, dans cette dissolution de toutes les alliances, elle a gagné plus qu’elle n’a perdu; elle y a trouvé surtout la possibilité d’accomplir jusqu’au bout ses vues sur la Pologne, de faire en quelque sorte sa rentrée, une rentrée assez bruyante, dans les affaires d’Orient, en un mot de redevenir une puissance d’autant plus redoutable qu’à une force toujours incontestable elle joint aujourd’hui l’influence de ses propagandes lien
un de ceux où se révèle le mieux ce qu’il y a de nouveau dans les vues et le travail de la politique russe, c’est l’apparition inattendue d’une mission américaine tombant vers le milieu de 1866 en plein monde de Saint-Pétersbourg et de Moscou pour offrir au tsar les félicitations du peuple des États-Unis à la suite de l’attentat de Karakosof.
Aussi les journaux russes, revenant à l’idée de la dissolution
prochaine de l’empire ottoman, se hâtaient-ils de faire une part a la république américaine dans ces dépouilles orientales; ils lui laissaient entrevoir la possibilité de s’établir dans les îles de l’archipel, de jouer un rôle dans la Méditerranée en défendant la Mer-Noire contre les invasions des flottes occidentales, tandis que l’escadre russe de la Baltique serait prête à défendre les intérêts américains au nord de l’Europe lien
Andrew Johnson : le pire président Américain
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l’expansion territorial : achat de l’Alaska lien
Procédure d’empeachment contre Johnson
Lorsque les chambres se réunirent en 1866, après les élections qui renouvelaient leurs pouvoirs, la position de M. Johnson était à peu près désespérée. Il avait perdu dans cette triste campagne jusqu’à l’ombre d’une popularité depuis longtemps compromise lien
Message du président Johnson au Sénat et à la chambre des représentants 3 décembre 1866 lien
Le président Américain qui rappelle les principes d’harmonies
Jackson disait que l’intervention du gouvernement général doit, toujours être limitée à la sphère de ses devoirs, et il ajoutait que le moyen de maintenir notre gouvernement et de préserver l’Union n’était pas
« d’empiéter sur les droits et les pouvoirs des divers états. En cherchant à rendre fort notre gouvernement général, nous l’affaiblissons. Sa véritable force consiste dans la politique qui laisse autant que possible les individus et les états libres d’eux-mêmes, qui protège- plutôt qu’elle ne contrôle, qui
se fait sentir non pas par son pouvoir, mais par son heureuse influence, et qui cherche non pas à attacher plus fortement les états au centre, mais bien à laisser chacun graviter sans obstacle dans son orbite constitutionnelle lien
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