DedefGM
06/06/2008
Un autre article sur le meme sujet, meme journal.
“US issues threat to Iraq’s $50bn foreign reserves in military deal”
By Patrick Cockburn =Friday, 6 June 2008 http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/us-issues-threat-to-iraqs-50bn-foreign-reserves-in-military-deal-841407.html?service=Print
Choisir entre partir: un desastre, et rester, un desastre aussi, c’est dur.
Mais l’essentiel, c’est le petrole apres tout.
Ilker
07/06/2008
Le concept de démocratie est devenu aujourd’hui, surtout dans la bouche des autorités us, un mot alibi vide de contenu et de sens, qui sert des politiques anti-humanistes donc anti-démocratiques (si on suppose que la “démocratie” repose sur le respect des valeurs humaines).
Bref elle (la démocratie) ne sert à rien pour aider le peuple irakien, la seule chose qui pourrait l’aider actuellement c’est que la crise économique us se creuse, et que sous une pression forte du peuple qui gronde (comme sous Louis XVI), les Etats-Unis quittent l’Irak remplacés par les forces de l’ONU.
Un petit mot concernant les forces de la coalition engagées auprès des Etats-Unis qui doivent l’avoir assez mauvaise d’avoir été utilisées comme main d’oeuvre aux intérêts us (sous prétexte de démocratisation) : “on a plus besoin de vous , disposez.”
Sinon le journal le Monde parle aussi de cette affaire avec une précision historique qui semble intéressante :
COMME L’ACCORD ANGLO-IRAKIEN DE 1930
Selon le quotidien britannique, le président Bush souhaite que l’Irak signe cet accord, qualifié d’“alliance stratégique”, avant la fin du mois de juillet, tandis que le gouvernement irakien veut en retarder la signature. Le premier ministre irakien, Nouri Al-Maliki, serait personnellement opposé aux termes de ce nouveau plan, même s’il sait que sa coalition ne résisterait pas à un retrait américain.
Dans une tribune publiée par le quotidien, l’ancien ministre des finances irakien, Ali Allaoui, fait le parallèle entre le traité signé en 1930 entre l’Irak et le Royaume-Uni et celui que prépare l’administration Bush. “En 1930, le traité anglo-irakien a été signé en prélude à l’indépendance de l’Irak. Le Royaume-Uni avait occupé le pays à la fin de la première guerre mondiale et s’était vu accorder un mandat par la Société des nations”, l’ancêtre de l’ONU, explique l’ancien ministre. Contre la fin du mandat britannique, ce traité accordait des privilèges militaires et économiques au Royaume-Uni. “L’accord a été signé par un Parlement irakien docile mais a été combattu par les nationalistes irakiens. Cet accord a empoisonné la vie politique irakienne pendant vingt-cinq ans”, constate Ali Allaoui. Pour lui, l’Irak se trouve face à la même situation qu’en 1930, avec les Etats-Unis comme partenaire dominant, plus le Royaume-Uni.
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