Andros
16/09/2013
Cela en dit long sur la psychologie quasi infantile de ceux à qui on a confié la bonne conduite du monstre.
Mais l’on peut aussi constater la puissance de la “société du spectacle”, lorsque ce qui doit représenter la haute technologie auprès des téléspectateurs dans les années 60 est devenu la norme cinquante ans après.
Les choucroutes architecturales du Second Empire ont fait des émules !
mumen
16/09/2013
“Intelligent technology: A network of computers could develop a mind of its own. Machines could direct resources towards their own goals at the expense of human needs such as food and threaten mankind.”
Non mais d’ou ça sort ça ? Cette première menace sur la liste, c’est d’un tel hors-sujet d’abord et d’une telle imbécillité ensuite, qu’on doit vraiment se poser la question des vrais mobiles de ce comité de “génies”.
On est à ce jour radicalement incapables de comprendre ce qu’est l’intelligence, pas plus que la vie, et l’on serait capables de la créer par erreur ? Ils sont drogués au darwinisme borné, celui qui justifie contre toute logique la création de la vie par la loi d’entropie et voudraient qu’on gobe que cela s’appliquerait à nos technologies incroyablement grossières et futiles au regard de la plus humble trace de vie. Ils tripotent le génome, et se prennent pour Dieu, ces larves.
Il faudrait un tel changement de paradigme pour que l’humanité soit en mesure de seulement comprendre la vie et à plus forte raison de la créer ex-nihilo, qu’on est même incapables de seulement l’imaginer, ce changement de paradigme.
Que de tels clowns viennent nous balancer des inepties pareilles pour “sauver le monde en accord avec le grand capital” est une révélation de plus de l’état de délabrement du système.
De toute évidence, le Système tente un ravalement de façade, avec comme d’habitude la volonté de joindre l’utile à l’utile qui consiste à gagner sur plusieurs tableaux à la fois : non seulement on parle d’autre chose que du chaos qui vient par scandales et crises (tout en parlant du chaos qui vient, c’est très fort, n’est ce pas ?), non seulement on remaquille un monstre décadent selon une apparence de volonté créatrice à long terme décidée à “prendre le taureau par les cornes”, mais en plus, cerise sur le gâteau, on essaye d’instiller une peur nouvelle à ce niveau, tout en préparant, pourquoi pas, des justifications futures du style “c’est pas moi, c’est la machine” pour masquer le fait que la machine ne peut que trancher, jamais comprendre, jamais s’adapter à des circonstances imprévues, jamais agir par autre chose que la logique forcément pétrifiée qui la définit.
C’est atrocement vicieux, comme ce à quoi nous a habitué le Système.
Vivement le changement de paradigme, celui qui est à notre portée.
Jean-Paul Baquiast
16/09/2013
Puis-je vous renvoyer à la présentation que j’avais faite de Our final hour, de Martin Rees http://www.automatesintelligents.com/biblionet/2003/avr/rees.html
et de
Introduction au siècle des menaces de Jacques Blamont français peu connu en France) http://www.automatesintelligents.com/biblionet/2004/sep/blamont.html
Déjà 10 ans. L’un comme l’autre mettait en tète des menaces les logiciels à vocation militaire devenus autonomes.
C’est aussi un sujet fort de mon ami Alain Cardon. Voir ses ouvrages en open source sur mes sites
Jean-Paul Baquiast
16/09/2013
Votre message ci-dessus est passionnant. Il montre comment les psychismes de ceux qui manipulent les outils les plus sophistiqués sont dans une large mesure délirants. Il faudrait en faire une analyse plus approfondie
http://www.zerohedge.com/news/2013-09-15/man-charge-nsa-modeled-his-office-bridge-starship-enterprise
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