Forum

Article : Leur morale qui les enchaîne

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

justification

Philippe Le Baleur

  23/03/2011

Eh oui, la verite contenue dans une proposition est inversement proportionnelle a la quantite d’arguments necessaires pour la justifier!

La morale était à l'origine de la bombe H aussi ?

Francis Lambert

  23/03/2011

Von Neuman (mathématicien austro-hongrois naturalisé américain en 1937, mort en 1957) cancéreux jusqu’à l’os, mourant, reçoit ses collaborateurs et leur dit :

“J’ai eu une idée. On prend une bombe A. On s’en sert comme détonateur pour une bombe H, qui crache des neutrons. Alors, autour, on met une coque d’uranium 238 qui, sous ce flux de neutrons, se transforme en plutonium 239. Sous l’effet de la compression due à l’onde de choc, ce plutonium entre en cricité et on obtient une super bombe A. J’ai appelé ça la bomb FFF, pour fission - fusion - fission. Plus polluant, tu meurs…”

Von Neuman, créateur d’un des premiers ordinateurs, l"ENIAC” , qui fut utilisé pour calculer la bombe H.
Citation extraite de http://www.jp-petit.org/nouv_f/air_force_one_france.htm
Voir aussi http://fr.wikipedia.org/wiki/John_von_Neumann

Conscience, la fission appliquée à ce mot semble produire sa morale etymologique en français.

Direction et puissance

Stephane Eybert

  23/03/2011

Les peuples arabes donnent la direction des évènements à venir, et les occidentaux leur apportent leur puissance. Les premiers n’ont pas la puissance. Les seconds n’ont pas la direction.

La paille et la poutre

waccsa

  23/03/2011

“Governments that block the aspirations of their people, that steal or are corrupt, that oppress and torture or that deny freedom of expression and human rights should bear in mind that they will find it increasingly hard to escape the judgment of their own people…”

Prémonition ?

Quelle sera donc leur réaction si demain au nom de la Constitution les militants Tea Party ou Uncut sortent leurs armes contre le gouvernement fédéral de Washington de plus en plus illégitime, corrompu et tortionnaire… ?

Robert Gates en visite à Moscou

Serge LEFORT

  24/03/2011

Le ministre américain de la Défense Robert Gates, en visite à Moscou, a annoncé dans une déclaration sensationnelle à l’issue de son entretien avec son homologue russe Anatoli Serdioukov que : “les opérations militaires actuelles en Libye seront considérablement réduites d’ici quelques jours”, que “l’avenir de la Libye est entre les mains du peuple libyen, et que c’est à lui de décider.” Le fait que cette déclaration ait été faite dans la capitale russe est certes une coïncidence. Mais même si ce n’est qu’une coïncidence, c’est un fait réjouissant. On se souvient immédiatement que Moscou n’a pas bloqué la résolution n°1973 du Conseil de sécurité des Nations Unies avant tout parce que les voisins arabes de la Libye en ont été les initiateurs. Mais la Russie ne l’a pas pour autant soutenue car beaucoup de choses restaient floues, à savoir notamment comment cette résolution serait utilisée, avant tout pas les États-Unis. Et voici le résultat. Les “exécutants” de la résolution abandonnent avec une rapidité surprenante leur entreprise qui a commencé à aller de travers.

Quelle est l’opinion de la société américaine au sujet des événements autour de la Libye ? Mais c’est qu’il est préférable de donner la parole aux collègues du Washington Post sans commentaires.

“Après une seule journée d’opérations, le chef d’état-major interarmées de l’armée américaine l’amiral Mickael Mullen épuisé apparaît dans toutes les émissions, à l’exception d’Animal Planet, pour dire que l’opération qu’il n’approuvait manifestement pas pourrait se terminer ainsi : le colonel Kadhafi, dont le président américain a dit qu’il devait partir, pourrait rester au pouvoir… La Libye doit être et demeurer une mission humanitaire et il serait préférable que cette tâche soit assumée par une administration [américaine] unie qui… pourrait avancer des arguments pour ne pas s’engager dans cette affaire ou, au contraire, s’y impliquer. Au lieu de cela, l’administration avance à la fois les arguments contradictoires, pour et contre.”
C’était le célèbre chroniqueur Richard Cohen.

En voici d’autres : “les objectifs américains de guerre sont indissociables de… la destruction de ce régime. Ainsi notre but est de créer un vide politique qui, on l’espère…, sera rempli de bonnes choses. Mais si les rebelles n’arrivaient pas à vaincre Kadhafi, serions-nous prêts à compenser leur insuffisance militaire par nos fournitures ? Et si la décapitation du régime du colonel libyen avait le même effet que l’élimination de Saddam Hussein, c’est-à-dire un chaos sanglant, quelles seraient nos obligations en cas de vendettas tribales que nous aurions probablement nous-mêmes provoquées ?”
C’était George Will, un autre chroniqueur tout aussi réputé.

Dmitri KOSSYREV, Robert Gates remet la Libye entre les mains du peuple libyen, RIA Novosti, 24/03/2011.