eric b.
13/10/2008
Parmi les possibles.
Un événement dramatiquement important, exceptionnel, unique a peut être aussi transformé de manière irréversible le processus réformiste de départ en une lame de fond “révolutionnaire” : Tchernobyl .
Au hasard et pour faire très simple et de haut en bas :
1 - Les “responsables” directs ont commencé à mentir à Gorby pendant des jours (les chiens ne font pas des chats)
2 - Devant l’ampleur de la catastrophe et pour la première fois, le politburo a fait passer une information concernant les russes et à destination des russes en acceptant la tenue d’une conférence internationale (Vienne; Hans Blix).
3 - Entre 500 000 et 600 000 russes ont été mobilisés sur le site pour effectuer le “nettoyage” et la mise en oeuvre du sarcophage dans les conditions que l’on sait, ce qui n’est pas rien même pour un grand pays.
Pendant les trois mois qui ont suivis l’explosion de la centrale, la planète, en tout cas l’Europe entière et tout le bassin méditerranéen (via la Mer Noire), est passée tout près d’une catastrophe historique.
D’ après les experts, en au moins deux occasions, le coeur du réacteur aurait pu passer en phase “réaction en chaine” (XXX fois Hiroshima).
Pour conclure, je pense que Gorby et quelques autres ont eu vraiment ...PEUR…
......(avec raison)...
merci pour votre site
René M
13/10/2008
Très belle démonstration de Dedefensa , comme on les aime !
Et je l’accepte pour son essentiel .
Cependant je vous cite “
Lappréciation organisationnelle dun complot général permanent du système pour maintenir sa tyrannie nous paraît totalement infondée; elle prête au système une rationalité, une habileté et une efficacité que chaque acte de son action dément.”
Cette : non existence permanente d’un complot idée ou thèse sur laquelle je peux parfaitement vous rejoindre, empêche-t-elle que “certaine individus , certaines forces”, jouent leur jeu, tentent ” des coups ” ponctuellement ?
Par certaines forces, je veux dire, des groupes à l’intérieur du système, des parties de structures, ou d’institutions, tels que des éléments des services secrets, de l’armée, et bien d’autres encore , des groupes fascisants en quelque sorte ou composés de réunion d’intérêts qui justement croyant agir selon ce qu’ils souhaitent participent de la déstructuration du système par le gâchis et l’engagement dans des impasses où il l’entrainent, et les effets systémiques qui se répercute sur l’ensemble
.
Par ailleurs personnellement, je décèle justement dans ces coups une rationalité et une habileté douteuse ou pervertie et pleine de maladresses à de nombreux niveau. Par exemple le coup du 11 septembre, réussi techniquement par certains coté mais portant également la marque de ratés et de grains de sable bien visibles quand on étudie de près les faits.
En bref : pas de complot permanent et organisé de longue date, mais des forces jouant dans une joyeuse anarchie (le terme “joyeuse ” utilisé ici juste pour un effet de style de ma phrase, mais en vrai sinistre et cauchemardesque ) et dont “les coups en question ” ébranlent un peu plus le système en voulant le courber à leur volonté
Serions nous d’accord sur cet énoncé ? Ou allez vous jusqu’à refuser cette possibilité comme incompatible avec votre thèse ?
Francis Lambert
15/10/2008
Concernant “L’homme face au système en crise” une analyse “historique” :
“... Pour le reste, c’est-à-dire l’essentiel,
on constatera qu’en maintenant une croissance forte, et,
en ce moment même, en évitant à l’Amérique la récession que l’explosion de la bulle du subprime aurait évidemment provoqué,
George Bush, puissamment aidé par Bernanke et Paulson, son remarquable ministre des Finances,
a rendu un service inégalé à l’Europe tout entière. “
La chronique d’Alexandre Adler, du 2 juillet http://www.lefigaro.fr/debats/2008/08/02/01005-20080802ARTFIG00182-les-bons-points-de-george-wbush-.php
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