Francis Lambert
31/10/2008
Un jour il décide de devenir riche, lui aussi.
Pour démarrer, il choisit d’acheter un vieux cheval à un cowboy.
Il emprunte sans difficulté 500 dollars à la banque du coin, qui aime par dessus tout les jeunes gens audacieux.
Il donne les 500 dollars empuntés au cowboy qui lui promet la livraison du canasson.
Las ! Une semaine plus tard, le cowboy vient voir Bob pour lui annoncer que le cheval est mort.
Bob lui dit alors : “No problem, man ! Tu me rends mes 500 dollars.”
Le cowboy : “Gosh ! Je ne les ai plus. Je les ai refilés à ma sœur, pour qu’elle aille se soigner.”
Bob, qui mûrit vite, réfléchit et lui dit : “All right, chap ! Je prends quand-même le cheval.”
Le cowboy très surpris (il ne sera jamais riche) : “Le cheval ? Pour en faire quoi ?”.
Bob : “Je vais le vendre en montant une loterie. Je suis sûr de trouver tout un paquet de gens qui tenteront le coup.”
Le cowboy s’étonne : “Tu ne peux pas faire une loterie avec un cheval mort !”
Petit clin d’œil de Bob : “Pourquoi veux-tu que je dise que le cheval est mort ?”
Deux mois plus tard, le cowboy croise Bob, lunettes de soleil, montre étincelante et chaussures de cuir fin.
Aussitôt, le cowboy lui demande : “Alors ? Ta loterie, ça s’est passé comment ?”
Bob : “Super ! J’ai vendu 500 tickets à 3 dollars la mise. Du coup j’ai fait mes premiers 1000 dollars de profit !”
Le cowboy : “Mais…. Tu n’as pas eu de réclamations ?”
Bob : “Si, bien sûr. De la part du gagnant. Mais on s’est arrangé : je lui ai rendu sa mise.”
Aujourd’hui, Bob vend des produits structurés chez Goldman Sachs.
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier