Christian Feugnet
10/05/2019
La calamité de la Norvege , à mon avis c'est son petrole et gaz , pour l'Arcrique Russe un verrou clé . Ce que je retiens de l'affaire du belouga est hors sujet , il existerait encore de la fibre de Viking chez les Norvegiens . Bonne nouvelle .
jc
10/05/2019
PhG: "Ma conviction, à moi, est de marbre : les services rendus ne l’ont pas été en fonction de cette récompense à venir, mais bien par conviction initiale, parce qu’il y croient dur comme fer, mordicus, à la façon d’un général-britannique."
PhG: "Nous sommes en pleine guerre et il s’agit bien de comprendre pourquoi ceux qui ne sont pas de notre camp ne sont pas de notre camp : parce qu’ils sont enfermés⁰ dans un univers différent à cause de la faiblesse de leurs psychologies ; et je proclame, moi, que cet univers est un simulacre qui porte la marque de Satan."
Il ne fait dorénavant¹ aucun doute pour moi que les meilleurs défenseurs du Système sont ceux qui le défendent sans le savoir, autrement dit ceux qui ont ingurgité tout ce qu'on leur a appris être La Vérité, tous ceux qui ont accepté sans réfléchir le formatage qu'ils ont reçu. Les écoles militaires, où l'on enseigne d'abord la discipline, sont sans doute parmi les meilleures écoles de formatage.
La frontière est floue entre formatage et formation, entre formaté et formé, et faire la différence entre Vérité et Fake-Vérité est difficile… même lorsqu'on croit être sur ses gardes. (Ainsi nous pensons avoir plus de raisons que les Anciens Grecs de croire que l'étoile du soir est la même que celle du matin²; mais, aujourd'hui encore, il s'agit d'une croyance.)
Thom: "La distinction Vrai-Faux n'a guère d'intérêt métaphysique. Elle n'engage pas la structure de l'être. (...) Ce qui limite le Vrai, ce n'est pas le Faux, c'est l'Insignifiant".
⁰: C'est un récent plaisir pour moi -et j'en rends grâce à PhG- de voir les élites-Système, celles qui tirent (ou croient tirer) les ficelles -tels Soros et Attali- enfermées dans leur société ouverte.
¹: Il y a eu un avant qui a duré environ 70 ans. (Je ne dis pas par là que je détiens dorénavant La Vérité mais j'essaye d'y réfléchir.)
²: Thom: "On a donc changé de critère d'individuation d'Aristote à Galilée. On a substitué à la considération du but instantané (...) la définition purement mathématique de la courbe analytique." (ES, conclusion, p.219)
jc
10/05/2019
De l'eau au moulin venu aujourd'hui du site "Les crises"¹: une entrevue avec Albert Jacquard (ancien élève de l'école -militaire- polytechnique, comme Jacques Attali). Extraits:
"Actuellement, le système des Grandes Écoles, le système de la compétition ne fait que sélectionner les plus conformes." (On retrouve la même réflexion chez Emmanuel Todd².)
"La fameuse phrase de Bachelard que j’ai répétée à plusieurs reprises : “Il faut mettre la société au service de l’école et pas l’école au service de la société”. Et justement, c’est en mettant l’école au service de la société qu’on organise la sélection entre les enfants, et donc la compétition. C’est pas sérieux, il nous faut dire “on est au service d’intelligences qui sont en train de se construire” et par conséquent il faut les aider autant qu’on peut. Mais surtout pas en leur disant “tu vas être plus intelligent qu’un autre”, c’est complètement absurde, (...)."
J'en profite pour citer un extrait de "La crise de la raison (humaine)":
PhG: "L’on y discuta [à Bruxelles] des valeurs de notre système et de la valeur de notre système et le Britannique Cooper, – qui s’estime “plus européen que Britannique”, depuis ce si long temps passé à Bruxelles, – plaida avec constance l’excellence de toutes ces choses. Son discours d’une grande douceur se colorait, notamment lors du temps des questions-réponses, d’un ton bien différent dans ses réponses et surtout ses conclusions: martelées avec vigueur, sans répartie possible, appuyées sur une certitude tenant de l’absolutisme de la raison. Le fond de la chose est bien connu: il n’y a rien qui surpasse ce système, il n’y a rien qui puisse le surpasser, de toutes les façons rien d’autre n’est possible, – oscillant ainsi du panégyrique sans limites au fameux TINA (“There Is No Alternative”) (5) qui pourrait plutôt être pris pour l’argument ultime, l’argument du désespoir pour imposer la chose. Il y eut quelques désaccords. Lorsqu’on lui opposait les catastrophes et les crises qui s’empilent, les perspectives eschatologiques, les désastres qui frappent le monde, – le silence pour toute réponse, puisque rien dans les faits ne pouvait être contesté. Lorsqu’un officiel chinois, représentant de l’ambassade, lui fit remarquer que la Chine et de nombreux pays d’Asie ne partageaient pas cet enthousiasme pour bien des raisons, et que les partisans du système occidentaliste pourraient “avoir des surprises, dans quelques années, lorsqu’ils verraient l’évolution de cette région”, – entendant par là que cette évolution ne serait pas celle du “système TINA”, – le silence pour toute réponse…
Ainsi la raison occidentaliste, c’est-à-dire “la raison humaine” dans son ensemble, puisque le système occidentaliste prétend être la civilisation et l’avenir du monde à la fois, et que les moyens de sa puissance peuvent défendre ce statu quo pour quelques années encore, est-elle enfermée dans ses certitudes. On trouve ce phénomène chez les plus brillants, les plus distingués des gardiens du système, des représentants du dogme. Rien ne peut les faire changer. Lorsque l’obstacle insiste, notamment la réalité, – le silence pour toute réponse…" (Le pragraphe suivant est intitulé: "Le silence pour toute réponse"...)
¹: https://www.les-crises.fr/albert-jacquard-on-est-en-train-de-selectionner-les-gens-les-plus-dangereux/
²: Vidéo "Trahison des élites françaises" disponible sur la toile.
patrice sanchez
11/05/2019
Bonsoir,
Je me permets de vous faire copie de quelques réflexions écrites hier à propos d'un article relatant le traitement par les médias de l'épisode de l'invasion de la pitié salpétrière et du constat accablant de la " satanisation " des esprits de notre système dirigeant occidental !
Je me demande bien pourquoi les gens perdent leurs temps encore à écouter des guignol’s band fm zombifiés jusqu’à la moelle par un système plus que pravdaïen, hormis comme bruit d’ambiance et de fond ou bien alors mettre le poste radio au milieu de la pièce en mode Samson comme on mettrait un poisson rouge dans son bocal pendant que Dalida, je sais c 'est capilotracté, nous chanterait paroles et paroles et encore des mots toujours des mots, des mots peu ragoûtants et des actes encore moins avec l’invité Debray et son rôle pas très net dans la mort du Ché !
Pour résumer : Le commandement du journaliste brainwashé en notre époque plus qu’orwellienne allant de pair avec le décodex de l’im-monde organe nauséabond de référence : ECOUTE ET TAIS TOI !
Faut-il vous rappeler le discours de John Swinton, rédac chef au New York Time, lors de son départ à la retraite : « Nous sommes les outils des hommes riches en coulisses. Nous sommes les pantins, ils tirent les ficelles et nous dansons. Nos talents, nos possibilités et nos vies sont leurs propriétés. Nous sommes des prostituées intellectuelles. »
Et ces paroles ont été prononcées il y a plus d’un siècle, avant que le système pavlovien éducatif ne s’uniformise et ne modèle des générations de journalopes à coups de bourrage de crânes, des demeurés tels que Demorand ou plutôt « Demeurandàl'insudesonpleingré » !
Et une petite dernière pour la route, une dernière bien savoureuse de mon pôte Frédo, le philosophe au Marteau : On se souvient de la formule assassine que Nietzsche prononçait en 1882 : “Encore un siècle de journalisme et les mots pueront”. Les mots puent quand, oubliant la soumission aux faits, fondement de la sagesse populaire, on se contente de s’inféoder à cette logique d’un “devoir être” dogmatique…» et dans le chapître final de par delà le bien et le mal « cette dégénérescence et ce rapetissement de l’homme jusqu’au parfait animal de troupeau (ou, comme ils disent, à l’homme de la « société libre »), cet abêtissement de l’homme jusqu’au pygmée des droits égaux et des prétentions égalitaires » : L’universelle dégénérescence de l’homme, — qui descend jusqu’à ce degré d’abaissement que les crétins socialistes considèrent comme « l’homme de l’avenir » — leur idéal ! — cette dégénérescence et ce rapetissement de l’homme jusqu’au parfait animal de troupeau (ou, comme ils disent, à l’homme de la « société libre »), cet abêtissement de l’homme jusqu’au pygmée des droits égaux et des prétentions égalitaires — sans nul doute, cette dégénérescence est possible ! Celui qui a réfléchi à cette possibilité, jusque dans ses dernières conséquences, connaît un dégoût que ne connaissent pas les autres hommes et peut-être connaît-il aussi une tâche nouvelle ! »
Nunca pasaran les pygmées zombis des temps finissants du règne de la matière…
Je proposerais au même titre que nous avons la télé-réalité, émission poubelle et ordurière à souhait, il faudrait penser à adjoindre l’épithète réalité à la profession de journalope, ceci vaut pour les politichiens et les intellectocards, le journalisme-réalité encore plus vulgaire et ignominieux, cette profession sans foi ni loi qui ferait mieux de méditer les écrits de René Guénon : « rien de ce qui s’accomplit dans ce monde ne saurait être inutile … et la vérité finira toujours par triompher sur l’obscurité et le mensonge !
Oui, la vérité impitoyable est en train d’arriver avec fracas et va remettre d’aplomb notre monde en séparant le bon grain spirituel de l’ivraie plus que machiavélique et en précipitant tous ces pygmées imposteurs dans les égouts de l’Histoire.
Nunca pasaran que je vous dis !
patrice sanchez
11/05/2019
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