Arrou Mia
09/01/2012
a baissé à mesure de de la baisse objective des capacités de puissance.
Rappelons-nous il n’y a pas si longtemps la tournée du Potus pour garder dans la coalition en Afghanistan ceux qui ruinés et lassés de cette aventure voulaient récupérer leurs tropes chez eux.
Sous forme de quémandage.
Honteux, de tendre ainsi sébile.
Ne pas pouvoir assurer seuls, les USA, l’occupation de quelques arpents défendus par des ‘primitifs’ qui ne disposent même pas de F15!
Cela ne signifie pas pour autant baisse de la capacité de nuisance.
Anonyme
10/01/2012
Vous avez trés bien résumé la situation concernant les limites materielles et psychologiques de l’armée des Etats Unis. Toutefois encore faudrait il ajouter que si guerre il y a, c’est à dire guerre aérienne, elle ne pourrait aboutir à la neutralisation totale du programe nucléaire iranien, en ce sens que que l’Iran a maintenant acquis le savoir-faire nucléaire. Même si vous tuez un, deux, dix savants, et détruisez toutes les centrales, le savoir-faire est toujours là, et les iraniens reconstruiront méticuleusement tout ce qui a été endomagé.
Le compétence technologique est une chose qui ne peut être détruite que par ce qui a été fait en Irak, c’est à dire :
Embargo, blocus, puis intervention militaire au sol brutale, 1 million de civils massacré, et plus de 300 scientifiques irakiens exécutés par Israèl, mais….L’Iran n’est pas l’Irak, et encore moins la Libye, l’echelle n’est pas du tout la même, la psychologie - terme si chère à DeDefensa- diffère complètement. Pour atteindre leur but les américains vont se saigner à blanc. Les américains sont capables avec beaucoup de mal à renverser militairement le régime iranien -même si c’est encore discutable, puis que les américains aujourd’hui négocient, , via la Qatar, le retour au pouvoir du Mollah Omar, qu’on nous avait présenté comme l’un des pires des monstre terroriste en 2001-, mais pas d’installer un autre régime qui leur soit favorable. Apparement le savoir faire que les USA avaient en 1945, a été perdu semble-t-il, parce qu’on ne peut pas dire que Nouri Maliki soit le dirigeant irakien que Georges Bush père et fils révaient, cependant Obama l’a fait. On ne peut pas dire non plus que Karzai soit trés coopératif avec ces mêmes américains qui l’ont installé. Je n’ai même pas parlé de leur déficit budgétaire astronomique, qui pourrait provoquer une implosion du pays.
Résumons, l’intervention au sol en Iran, en l’etat actuel des choses, pour les Etats Unis il n’en est pas question, alors guerre aérienne ? Pour obtenir quoi ? La destruction de Bushehr, Natanz, et peut être Fordo ?... A condition que les USA utilisent l’arme nucléaire tactique. Si tel est le cas, inutile de dire que les pays comme le Brésil, l’Argentine, Vénézuela, les Corées, le Japon et d’autres, vont accélérér la mise au point de cette arme décisive. Par ailleurs sans intervention au sol décisive on peut facilement parier que d’ici quelques années, si ce n’est pas quelques mois, l’Iran mettra au point son arme nucléaire tactique -si ce n’est déjà fait ?-, Au final l’Iran sera de toute façon une puissance nucléaire, ce que ne voulait pas les psychopates de Tel Aviv, éh bien ils vont l’obtenir.
L’autre alternative pour les USA est de ne pas intervenir, si c’est le cas, à terme c’est l’ensemble de l’ancien tiers monde qui va accéder à sa véritable indépendance, c’est à dire le savoir faire technologique,dans tous les domaines. Et ce jour là on traitera avec le Ghana, le Gabon, le Bangladesh, le Venezuela, le Chili comme on traite avec la Novège, la Suisse, la Hollande, l’Australie, la Nouvelle Zelande. Peut être que l’imigration se fera de l’autre sens, si le thais, comme l’ivoirien est capahle de fabriquer des microprocesseurs, faire des voitures, des fusées pour aller sur Venus, La fin d’un monde ? On a toujours été conditionné à voir en l’homme noir qu’un être inférieur, y a qu’à regarder les films de Tarzan et les noirs dans les années 30, leur version moderne dans Starsky & Hutch, avec les bons nègres Huggy et le gros capitaine Dobbey. Quand c’est pas la danse avec Michaèl Jacskon. De ce monde qui se transforme ...jamais à Tel Aviv où Washington on en voudra. Et pourtant histoire de revenir sur terre, on le constae chaque jour,, chaque semaine, chaque mois, l’influence de plus en plus déclinante de Washington, ce qui m’amène à penser comme l’avait fort justement estimé le NIE en 2008, qu’Israèl -donc la bras armé de l’occident, donc l’occident- n’a plus que vingt ans tout au plus à exister. La CIA l’en avait déduit du fait du déclin avancé de la puissance des Etats Unis et du Royaume Uni qui va s’accélerer au cours de cette année, et surtout de l’actuelle décénnie.
Pour conclure guerre où pas contre l’Iran, ce pays -comme en 1950 avec Mossadegh, ironie de l’histoire. A l’époque les britaniques croyaient les iraniens incapables d’exploiter leur pétrole, aujourd’hui ils nous démontrent, et c’est peut être là la vraie indépendance, qu’ils sont capables de raffiner leur propre essence à partir de leur pétrole, plus besoin de BP, Totale, Esso, plus besoin de l’occident. 70 ans aprés Mossadegh, c’est sans doute l’un des plus grands faits, pour les pays du tiers monde- sera le catalyseur du déclin des USA, soit par la guerre -qui va accéleraer le processus du déclin, et peut être implosion des USA-, soit par la retenue, c’est à dire la non guerre et donc l’éviction des Etats Unis du Moyen Orient, et par conséquent la fin du gendarme du monde.
Tel est le dilemme à Washington….
Anonyme
10/01/2012
Lire cette trés bonne analyse Mahdi Darius Nazemroaya
http://www.voltairenet.org/Would-the-US-be-defeated-in-the
La géographie est un aspect que j’ai souvent négligé. Sa conclusion explique certaines réactions :
Washington has been on the offensive against Iran using any means at its disposal. The tensions over the Strait of Hormuz and in the Persian Gulf are just one front in a dangerous multi-front regional cold war between Tehran and Washington in the broader Middle East. Since 2001, the Pentagon has also been restructuring its military to wage unconventional wars with enemies like Iran. [10] Nonetheless, geography has always worked against the Pentagon and the U.S. has not found a solution for its naval dilemma in the Persian Gulf. Instead of a conventional war, Washington has had to resort to waging a covert, economic, and diplomatic war against Iran.
En fait la conclusion Mahdi Darius Nazemroaya rejoint les votres, c’est à dire que l’affrontement relève plus de la guerre psychologique, que d’une guerre tout court, que les deux belligérants veulent éviter à tout prix.
Cordialement.
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