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Depuis le début (quand ?), à chaque fois que la Russie prend un revers, tout le monde annonce la catastrophe, l’incompétence de Poutine, du gouvernement, etc. Et puis la Russie résout le problème comme à chaque fois (pour le moment) et on oublie tout, revenant au ronron « normal » des succès russes.
Combien de cibles russes peuvent être frappées à chaque instant ? Combien de milliers de Km de frontières et sur quelle profondeur ? Comment être prêt partout ? Dans une semaine la Russie aura chassé "l'envahisseur" aura son nouveau front pour diviser l'armée ukrainienne et, comme vous le faites si bien remarquer, aura son prétexte pour prendre les oblasts du sud, Odessa redeviendra Russe et l'Ukraine n'aura plus de mer.
L’attaque ukrainienne, longuement préparée et tellement malchanceuse disent-ils, est tellement dévastatrice pour elle-même qu’il n’y a qu’une explication possible : c’est Poutine qui a tout manigancé.

 

dans une vision manichéiste, l'Occident termine diabolisé, réduit à du woke, du nihilisme et du Lgbt. C'est bien pour la propagande et pour  déclencher une haine absolue de l'ennemi, c'est contre-productif pour une analyse politique. Toujours.
L'offensive dite de Koursk (parce qu'on n'y est pas, si jamais on devait y parvenir) m'a fait réfléchir.
Et si c'était du "cosaque" ?
Depuis l'antiquité, des troupes mobiles (de cavaliers, souvent)  aiguillonnent les armées alourdies, carapaçonnées, à la hiérarchie rigide, dirigées par des courtisans et des médiocres, psuique tous les régimes despotiques écartent tous ceux qui seraient capables de pointer les dysfonctionnements. On attaque sur les flancs, sur l'arrière, effet de suprise, éventuellement on pénètre loin dans le ventre mou de Byzance, de l'Empereur de Perse, du Tzar de 'toutes' les Russies.
Dans ce cas, ce serait une référence au passé "national", aux traditions de combat.
Est-ce une analyse valable?
On pourrait le mesurer avec la quantité d'enthousiasme et de soutien dans la population.
Est-ce efficace? 
On le verra, si les Ukrainiens sont capables de couper le GAZ à la Hongrie et à la Slovaquie, alors que,  jusqu'à présent, les livraisons et les paiements des anciens contrats sont toujours honorés. OU, sans le couper, s'ils sont en  mesure de peser sur les options de ces gouvernements.