MHB
22/06/2006
Tout comme lors du (Premier) Congres de Vienne, ce Second Congres de Vienne - mal-nomme “Sommet Ransatlamntique de Vienne - a revele que les Dirigeants occidentaux n ont pas change ... pres de deux siecles apres.
Comme a dit Hawkins a Pekin: ” il va bientot faire tres chaud, il est temps de penser a changer de planete”.
Moralite: “reservez vos places et achetez vos billets des maintenant aupres de Virgin Inter-Galactic Spaceline”
Poalo Scampa
22/06/2006
Résumé.
Lancées à très grande vitesse, les particules alpha ionisent les atomes qui leurs font obstacle en arrachant un ou plusieurs électrons à leur cortège électronique. Chez le vivant, les perturbations de la chimie cellulaire provoquée par lionisation des « atomes-bio » induisent le cancer. La dispersion aérienne de ces microscopiques bombes radio-biologiques à effet pathologique retardé sonne le glas de lhumanité et de la vie.
Les particules alpha.
Les particules Alpha sont des éclats datome composés de 2 neutrons et 2 protons accolés qui sont expulsés du cur de latome radioactif à la vitesse denviron 20.000 Km/s. Lancées à très grande vitesse, les particules alpha ionisent les milieux qui les freinent en arrachant un ou plusieurs électrons au cortège électronique des atomes ambiants. Normalement électriquement neutres ces atomes seront ainsi momentanément polarisés et, lorsquils participent à la construction atomique de la vie biologique, leur fonction moléculaire sen trouvera dès lors dangereusement troublée.
Faible pénétration mais forte irradiation.
Ces lourdes particules accélérées, électriquement chargées et trop « grosses » pour ne pas rencontrer dobstacles sur leur trajectoire, ioniseront les atomes percutés et environnants dautant plus intensément que leur freinage sera brusque. Cette distance de freinage dépendra bien sûr étroitement de la densité du milieu traversé. Plus le milieu sera dense, plus la distance de freinage sera courte et, en retour, plus lionisation locale de ce milieu sera forte; toute lénergie cinétique de la particule se dissipant alors sur un très faible volume de matière et datomes. Par conséquent plus la trajectoire du projectile sub-atomique est courte (ou mieux, plus elle est écourtée car cest le milieu atomique quelle parcourt qui la freine), plus chaque point de lespace traversé aura de probabilité de sen trouver ionisé.
Pour autant, dire que les capacités de pénétration dans la chair des particules alpha ne dépassent pas 50 micromètres (1/20ème de millimètre dans lequel il y a une dizaine de cellules biologiques empilées) cest par un certain côté en occulter le péril effectif. Le pouvoir de pénétration des particules alpha est, en effet, en quelque sorte inversement proportionnel à leur pouvoir de destruction. Moins les alpha iront loin, plus lionisation sera concentrée dans un espace réduit, plus la dévastation des cellules qui résident dans cet espace sera probable.
Lirradiation des molécules stimule le cancer.
Ce sont dès lors des particules particulièrement meurtrières lorsque tirées depuis lintérieur de lorganisme à proximité des cellules. Une fois installées in situ, les masses radioactives alpha peuvent alors concentrer leur pouvoir dionisation sur des cibles moléculaires infiniment petites mais vitales au niveau histologique. Lionisation des atomes des molécules affecte en effet très gravement les propriétés chimiques cellulaires et en particulier les propriétés chimiques de leur ADN en entraînant des « malformations cellulaires »: lirradiation induit dirréparables mutations cellulaires cancéreuses.
Cancer généralisé.
Les particules alpha émises par les radio-éléments comme luranium, le plutonium ou laméricium sont des particules infiniment petites et infiniment périlleuses lorsque tirées à proximité des cellules. Leur action nocive sur les êtres vivants opère à léchelle atomique de manière invisible et insensible. Ce sont des projectiles «radio-biologiques » de dimension sub-atomique qui attaquent des cibles de taille atomique. Elles nagissent pas au-delà de cette dimension. Elles ne perforent pas les tissus, ne trouent pas les cellules comme le fait une balle de fusil. Au sens premier du terme ce sont des bombes atomiques. Elles irradient dans linfiniment petit et ionisent les molécules. Elles perturbent le fonctionnement des « atomes de vie ». Ce sont des projectiles sub-atomiques « anti-molécules» qui attaquent les bases physiques et chimiques de la vie de la cellule. Les cellules entrent dans leur court mais dévastateur rayon daction dès lors que la taille des poussières radioactives qui les émettent se font si infinitésimales quelles envahissent sans difficulté lorganisme, sinstallent à proximité des cellules, les pénètrent même. Immobilisées dans les tissus ces poussières micrométriques voire nanométriques se transforment alors en de véritables bombes sales cellulaires à effet pathologique général retardé. Les poussières radioactives « alpha » sont en cela de véritables armes de destruction massive de taille microscopique qui contaminent chaque organisme qui les respire ou les ingère. La dispersion dinvisibles aérosols radioactifs par milliers de tonnes durant les dernières guerres « contre le terrorisme » sonne déjà au lointain le glas de lhumanité et de la vie. Il nest plus un mètre cube dair qui ne soit empoisonné. Les nanoparticules volent loin, beaucoup resteront en suspension à jamais. (Leur surface prend le dessus sur leur volume: elles « volent »). La biosphère est devenue une chambre à gaz radiologique à effet différé. Il suffit dun peu de patience. Le cancer généralisé se fait toujours attendre. Ce ne sont que de pauvres bombes à cancers à retardement.
Paolo Scampa
Vice-président de lAIPRI
Bibliographie.
Caracteristics of particles and particle dispersoids, C.E Lapple, Stanford Research Institute Journal, Vol 5, p.95, Third Quarter, 1961 In D.R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and physics, Taylor & Francis, CRC Press, USA, 2006.
Handbook of chemistry and physics CRC Press, USA, Edition 1972-1973, page B-25. “Because of the high rate of emission of alpha particles and the element being specifically absorbed by bone marrow, plutonium, as well as all the other transuranium elements except neptunium, are radiological poisons and must be handled with special equipment and precautions.”
Le bombardement du cytoplasme peut induire des mutations de l’ADN nucléaire, Charles Day. http://www.raraf.org/sites/larech.htm
Les rayonnements, lAdn et la cellule, Clefs CEA, printemps 2000. Sur web in http://www.cea.fr/fr/Publications/clefs2.asp?id=43
Plutonium, poumons et effets de proximité , M.E. André, in ETUDES & EXPANSION, n° 276, 1978. Sur web in http://users.skynet.be/mauriceandre/
The effects of nuclear weapons, S. Glasstone, J. Dolan, 1957. Voir chapitre Internal hazard http://www.princeton.edu/~globsec/publications/effects/effects12.pdf -The general biological effects of nuclear radiations from internally deposited sources are the same as those from the external sources. However, it should be noted that even a small quantity of radioactive material present in the body can produce considerable injury.-
Un nouveau panorama des risques sanitaires de luranium, B. Smith, A. Makhijani, in Énergie et Sécurité No. 32, Institute for Energy and Environmental Research, 2005, http://www.ieer.org/ensec/no-32/no32frnc/durisks.html - Luranium, y compris luranium appauvri (UA), est généralement plus dangereux pour une personne quand il pénètre à lintérieur du corps, que ce soit par ingestion, inhalation ou par des lésions de la peau (un contact prolongé peut aussi aboutir à une dose dirradiation externe significative). À lintérieur du corps, luranium crée des risques à la fois en tant que métal lourd toxique et en tant que matière radioactive.-
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