PEB
09/05/2012
J’ai vu récemment un reportage télévisuel très drôle sur France 2 sur les contre-mesures de nos amis russes.
Tuyautés sans doute par le FSB sinon les Affaires étrangères, les journalistes russes se sont mis à traquer l’Ambassadeur américain de façon à lui coller à la semelle. Faisant le pied de grue à la porte de l’Ambassade, pourtant réputée inviolable aux écoutes, les reporters ont balancé les soi-disant opposants qui allaient chercher quelque oreille compatissante d’outre-atlantique.
L’Ambassadeur furieux n’a pu que constater que la politique dont il est localement maître d’oeuvre est réduite à l’impuissance: comment faire confiance à des politicards vendus à la solde de l’étranger?
Charbonnier russe n’est-il pas maître chez lui? L’Ambassadeur n’est-il pas au fond qu’un invité de marque mais invité quand même. La presse locale n’a-t-elle pas le droit d’enquêter sur l’action des puissances étrangères sur le sol sacré de la Sainte Russie?
Le coup classique du BAO a été de déplorer à la télévision les arrestations de quelques pieds nickelés qualifiés pompeusement d’opposants. Mais un Etat n’a-t-il pas le devoir impérieux de veiller à la continuité de la légalité et à la majesté des institutions?
La domination du politiquement correct et la psychiatrisation de l’hétérodoxie est bien plus insidieuse dans le totalitarisme matérialiste de l’Ouest.
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier