Jean-Paul Baquiast
04/06/2012
Excellent article et je dirais même sans doute prémonitoire. Vous vous appuyez, au contraire des commentateurs et diplomates habituels, sur des principes structurants (pour reprendre votre mot) d’analyse, permettant de saisir les mégatendances et infratendances de l’évolution du système complexe. Un scientifique comme celui que je m’efforce d’être à mes heures, ne peut que saluer la scientificité systémique de votre démarche.
Abou Sy
04/06/2012
Il semble bien que le BAO, emportée par une certaine dynamique, est en train de donner, malgré lui - et sans le savoir- toutes les clés à Vladimir Poutine.Non seulement celles de la gestion de la crise Syrienne, mais , également, celles du devenir de ce bloc en tant que bloc. Cette dynamique, comme toutes les dynamiques, ne peut être inversée par la seule volonté d’une nation ou d’un individu. La seule manière d’en tirer partie ou espérer la gérer est de l’accompagner. Comme au judo (tiens,tiens..). Pour celui qui sait lire les positions, les trajectoires et les directions de ces forces, la chose semble plus que possible. Or le bloc BAO, malgré ses actions secrètes, ses agitations dans l’ombre, ses groupes occultes pseudo-secrets tels que Bilderberg, CFR, ou autres, est d’une transparence inouie. Il est prévisible, et c’est là sa faiblesse. Cette prévisibité vient de loin. Elle vient de son essence même et a été l’un des élément mêmes de sa puissance. Il n’a donc d’autres choix que de continuer et il n’y aura plus qu’à le “pousser du côté qu’il veut tomber”. J’en connais un qui ne se génera pas pour le faire.
Stephane Eybert
05/06/2012
Je lit en ce moment le livre “Le Siecle de 1914” de Dominique Venner, que je vous recommande si vous ne l’avez deja lu. On y voit que les grands du Monde d’hier, aristocrates qui, de par leur tradition et leur respect du Principe, assuraient la resolution diplomatique des crises et conflits. Ceux la donc, on vu leur capacite se dissoudre et devenir innoperante lors de l’integration de nouvelles populations bourgeoises et technocentriques incapables d’avoir une vision politique du monde. Le jeu diplomatique vascillant a laisse le champ ouvert au premier conflit mecanise.
L’avertissement de Medvedev sur le grand danger du nucleaire prend ainsi tout son sens lorsque l’on voit l’elite politique russe effrayee par l’absence de son opposant. Loin de rire de ce spectacle d’aveuglement et d’hysterie incantatoire donne par nos dirigeants, les russes n’ont pas meme le loisir d’etre consternes ou indignes devant une telle bassesse, tant le vide politique de leur partenaire leur semble alarmant.
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