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Une chose à noter dans ces “agressions douces” c’est la récurrence, à côté des techniques de marketing politique et de propagande démocratiste, de l’utilisation d’un ou d’une série d’évènements inauguraux et violents, servant de catalyseur.
Cet évènement violent a pu être plus ou moins inventé de toute pièce (comme le pseudo empoisonnement de Ianoukovich en Ukraine lors de la révolution orange), ou bien être plutôt un réel attentat, ou assassinat, mais sous faux drapeau (assassinat d’Hariri pour la révolution du Cèdre au Liban en 2005).
Dans cette deuxième catégorie des crimes réels, imputés fallacieusement à la tête du régime que l’on veut abattre, l’utilisation de snipers est fréquente. Elle remonte à assez loin, le premier cas probable étant lors de la révolution roumaine qui renversa Ceaucescu. On a vu pareillement de tels snipers officier lors de la tentative ratée de révolution colorée au Venezuela - qui permit, à partir d’images de partisans de Chavez se défendant d’un pont, d’accuser faussement les chavistes d’avoir été ceux qui ont tiré sur la foule -, mais aussi au début de la crise syrienne en mars-avril 2011, à côté de la répression réelle du régime, et avant que le conflit ne devienne essentiellement militaire.

Et on voit que ces mêmes snipers ont été à l’oeuvre au Paraguay pour dégager pour la 2ème fois sous BHO (après Zelaya) par un coup d’Etat constitutionnel un dirigeant qui déplaît…

Tony Cartalucci a d’ailleurs consacré un article à ce “color’s revolution mystery gunmen” :
http://landdestroyer.blogspot.fr/2011/04/color-revolutions-mystery-gunmen.html