Père Iclès
19/03/2010
La façon dont Freeman fut poussé à démissionner
ne pouvait pas ne pas avoir laissé de traces.
—> http://www.dedefensa.org/article-le_cas_freeman_et_les_relations_israel-usa_06_03_2009.html
Si aujourd’hui Petraeus s’exprime aussi ouvertement c’est peut-être parce qu’il y a peut-être aujourd’hui aux US, un courant d’opinion puissant qui considère qu’il y a un an la ligne rouge a été franchie.
Cette démonstration de puissance d’un Israël se posant en censeur de la politique US et se manifestant contre leur intérêt a été interprétée comme un acte antiaméricain puisque le lobby s’en prenait à un homme très respecté qui pouvait incarner les vertus initiales, perdues de vue aujourd’hui, de l’Amérique d’antan.
En quelque sorte, dans cette approche, c’est Israël qui empêche les US de retrouver leur âge d’or. Pour moi, cette affaire a représenté un tournant dans les relations US-Israël et il y a encore des conséquences à en attendre.
Dedef
20/03/2010
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The Petraeus briefing: Bidens embarrassment is not the whole story
Posted By Mark Perry Saturday, March 13, 2010
http://mideast.foreignpolicy.com/posts/2010/03/14/the_petraeus_briefing_biden_s_embarrassment_is_not_the_whole_story
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On Jan. 16, two days after a killer earthquake hit Haiti, a team of senior military officers from the U.S. Central Command (responsible for overseeing American security interests in the Middle East), arrived at the Pentagon to brief Joint Chiefs of Staff Chairman Adm. Michael Mullen on the Israeli-Palestinian conflict. The team had been dispatched by CENTCOM commander Gen. David Petraeus to underline his growing worries at the lack of progress in resolving the issue. The 33-slide, 45-minute PowerPoint briefing stunned Mullen. The briefers reported that there was a growing perception among Arab leaders that the U.S. was incapable of standing up to Israel, that CENTCOM’s mostly Arab constituency was losing faith in American promises, that Israeli intransigence on the Israeli-Palestinian conflict was jeopardizing U.S. standing in the region, and that Mitchell himself was (as a senior Pentagon officer later bluntly described it) “too old, too slow ... and too late.”
etc…
There are important and powerful lobbies in America: the NRA, the American Medical Association, the lawyers—and the Israeli lobby. But no lobby is as important, or as powerful, as the U.S. military. While commentators and pundits might reflect that Joe Biden’s trip to Israel has forever shifted America’s relationship with its erstwhile ally in the region, the real break came in January, when David Petraeus sent a briefing team to the Pentagon with a stark warning: America’s relationship with Israel is important, but not as important as the lives of America’s soldiers. Maybe Israel gets the message now.
pilo
31/03/2010
Les quatre crises, par Chems Eddine Chitour
Nous assistons à la convergence de quatre crises, écrit Chems Eddine Chitour, enseignant à lécole Polytechnique dAlger : alimentaire, financière, climatique, mais aussi crise de civilisation de loccident. « Cette dernière crise est à la fois ancienne et actuelle, elle structure limaginaire des pays occidentaux, elle plonge ses racines dans larrogance de lOccident mâtiné de christianisme au départ pour les besoins de sa cause et qui ensuite sest découvert un sacerdoce dans le money théisme. Tout au long de laventure du capitalisme, des vies ont été broyées au nom de lintérêt, des guerres ont été faites, un colonialisme le plus abject a été imposé aux nations fragiles par les patries des droits de lhomme européen. »
« Je vois une foule innombrable dhommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils remplissent leur âme. Chacun deux retiré à lécart est comme étranger à la destinée de tous les autres ; ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute lespèce humaine… »
Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique
Par Chems Eddine Chitour, 22 mars 2010
Ces lignes écrites il y a plus de 150 ans par Tocqueville nont pas pris une ride ; à croire que le capitalisme na pas dégénéré au fil du temps et quil est originellement contre la valeur humaine. Je voudrai minterroger sur ce quil me semble important de décrire comme dérives dues, en tout état de cause, à linsatiété des hommes qui font tout pour senrichir quel quen soit le prix matériel ou moral. Parmi les indicateurs de lintolérable injustice alimentaire, on ne peut pas ne pas citer la mainmise des multinationales sur le marché de la faim.
Comme lécrit si justement la journaliste et sociologue Esther Vivas : « Le modèle alimentaire actuel, tout au long de sa chaîne du producteur au consommateur, est soumis à une forte concentration, monopolisé par une série de corporations agroalimentaires transnationales qui font passer leurs intérêts économiques avant le bien public et la communauté. Le système alimentaire ne correspond plus aujourdhui aux besoins des individus ni à la production durable basée sur le respect de lenvironnement. Cest un système dont lensemble du processus est enraciné dans la logique capitaliste - la recherche du profit maximum, loptimisation des coûts et lexploitation de la force de travail. Les biens communs comme leau, les semences, la terre, qui depuis des siècles appartenaient aux communautés, ont été privatisés, spoliés des mains du peuple et transformés en une monnaie déchange à la merci du plus offrant…Face à ce scénario, les gouvernements et les institutions internationales se sont ralliés aux desseins des sociétés transnationales et sont devenus les complices, dun système alimentaire productiviste, non durable et privatisé. (...) » (1)
Abordant la famine récurrente, elle poursuit : « La crise alimentaire qui est apparue tout au long des années 2007 et 2008, avec une forte augmentation du prix des aliments de base, met en évidence la vulnérabilité extrême du modèle agricole et alimentaire actuel. Selon la FAO, cette crise alimentaire a réduit à la famine 925 millions de personnes…. (...) Compte tenu de ces données, il nest pas surprenant quune vague démeutes de la faim ait traversé le Sud, car ce sont précisément les produits dont les pauvres se nourrissent, qui ont connu la hausse la plus importante. (...) Le problème aujourdhui ce nest pas le manque de nourriture, mais limpossibilité de lobtenir. En fait, la production mondiale de céréales a triplé depuis les années 1960, alors que la population mondiale a seulement doublé. »(1)
Dune crise, lautre…
Cette augmentation est-elle due à dautres facteurs ? « Il est vrai, poursuit Esther Vivas, que des causes conjoncturelles permettent dexpliquer en partie laugmentation spectaculaire des prix au cours des dernières années : la sécheresse et dautres phénomènes météorologiques, liés au changement climatique, ont touché les pays producteurs comme la Chine, le Bangladesh, lAustralie (...) Laugmentation du prix du pétrole, qui a doublé au cours des années 2007 et 2008, a provoqué une flambée du prix des engrais et des transports. Elle a aussi eu pour conséquence des investissements accrus dans la production des combustibles alternatifs dorigine végétale. Les biocarburants ont affamé les pauvres. En 2007, aux Etats-Unis, 20% de la récolte des céréales ont été employés pour produire de léthanol (1) Cependant la cause fondamentale est la spéculation, ce cancer financier des temps modernes. « Aujourdhui, on estime quune part significative des investissements financiers dans le secteur agricole est de nature spéculative. Selon les chiffres les plus conservateurs, il sagirait de 55% du total de ces investissements. (...) Les pays du Sud, qui étaient autosuffisants et même disposaient dun excédent de produits agricoles dune valeur de un milliard de dollars il y a une quarantaine dannées, sont devenus aujourdhui totalement dépendants du marché mondial et importent en moyenne pour onze milliards de dollars de nourriture.(...) »(1)
Abordant lautre dimension crisique, Esther Vivas écrit : « Le capitalisme a démontré son incapacité de satisfaire les besoins fondamentaux de la majorité de la population mondiale (un accès à la nourriture, un logement digne, des services publics déducation et de santé de bonne qualité) tout comme son incompatibilité absolue avec la préservation de lécosystème (perte croissante de la biodiversité, changement climatique en cours). Au cours des années 2007-2008 éclata la crise financière internationale la plus importante depuis 1929. La crise des hypothèques “subprimes”, à la mi-2007, fut un des éléments déclencheurs, qui a conduit à leffondrement historique des marchés boursiers du monde entier, à de nombreuses faillites financières, à lintervention constante des banques centrales, des opérations de sauvetage. »(1)
Nous voilà donc confortés dans ce que nous subodorions. Les multinationales, par leur politique sans état dâme, ont fait main basse et lagrobusiness a de beaux jours devant lui. Le secret des Puissances de lArgent lest de moins en moins. Beaucoup savent maintenant que les crises économiques mondiales ne sont pas des « tempêtes parfaites » sur lesquelles nous ne pouvons rien, mais plutôt des opérations économiques denvergure calculées et exécutées par quelques puissantes banques qui vont jusquà menacer des États de faillite totale pour arriver à leurs fins. Le journaliste Matt Taibbi décrit la banque Goldman Sachs, il débute son texte comme suit : « La première chose que vous devez savoir de Goldman Sachs, cest quelle est partout.
La banque dinvestissements la plus puissante au monde est une gigantesque pieuvre vampire qui enfonce sans cesse son syphon sanguinaire dans tout ce qui a lodeur de largent. Certains cerveaux chez Goldman Sachs ont conçu et exécuté toutes les crises financières depuis les années 20. Elle a de plus, toujours utilisé à peu près le même procédé : elle se place dabord au centre dune bulle financière en émettant des produits financiers sophistiqués conçus dès le départ pour faillir. Ensuite, elle sarrange pour que la petite et la moyenne classe (les gens ordinaires et les PME par exemple) investissent dans ces produits condamnés davance Puis cest encore la “Big banque” qui finit le travail en pétant la bulle elle-même, faisant disparaître du coup un tas de petites banques. Une fois que tout le monde est appauvri et que léconomie est à lagonie, la Big banque arrive en triomphe, nous offre de sauver léconomie et nous prête à haut taux dintérêts largent quelle vient juste de nous siphonner. Et le processus recommence… »(2)
Léconomie américaine continue à gouverner le monde, mais peut-être plus pour longtemps. On sent un frémissement ; de plus en plus de pays remettent en cause cette suprématie qui repose sur du vent. Certes, écrit Jochen Scholz, léconomie américaine est encore la plus importante du monde, mais elle est fragile car elle a perdu sa base industrielle au profit de la création de valeur dans le domaine financier. Cela a été rendu possible grâce au système mondial reposant sur le dollar, qui a permis aux Etats-Unis davoir une dette toujours plus élevée envers le reste du monde, de délocaliser sa production à létranger et dencourager une consommation fondée sur lendettement. A la fin de 2008, la dette américaine représentait 70% du produit intérieur brut. La revendication du leadership formulée en 1948 a été pour la première fois remise en cause dans les années 1970 par la Cnuded avec linitiative « New International Economic Order » Son objectif était la dissolution du système de Bretton Woods. (3) Souvenons-nous : le président Boumediene portant la parole du Tiers-Monde aux Nations Unis a plaidé en 1974 pour un ordre international plus juste.
Malgré les appels de plusieurs pays pour un changement de paradigme pour une architecture du système financier international, même de la part des pays capitalistes comme la France, le système actuel semble avoir de beaux jours devant lui Cela nempêche pas les nations des PVD notamment les pays émergents de réclamer aux Etats-Unis de nouvelles règles. « La Chine, écrit Jochen Scholz, principal créancier des Etats-Unis, néprouve guère lenvie dajouter au bilan de sa banque centrale des obligations américaines sans valeur et réfléchit avec les Etats Bric et dautres partenaires asiatiques à des alternatives au dollar (...) Les 6 Etats de lOrganisation de coopération de Shanghai (OCS) et les Etats Bric ont lintention de réaliser leurs transactions dans leurs propres monnaies. Le monde extérieur aux 950 millions dhabitants de l« Occident » sest réveillé. Il naccepte plus une division durable de léconomie mondiale entre riches et pauvres, entre profiteurs et mendiants, (...). La Chine demande une monnaie de référence mondiale qui ne soit contrôlée par aucun Etat particulier. (3)
Une autre crise que les pays industrialisés et, notamment les climato-sceptiques tentent de minimiser en démonétisant le Giec qui a eu à se tromper sur certaines de ses conclusions et qui a abouti comme on le sait, à léchec de Copenhague où les pays riches nont rien voulu céder. En dautres termes, les pays industrialisés ont externalisé une partie de leurs émissions dans les pays émergents, et plus particulièrement la Chine. Il faut rendre à César le carbone qui est à César. La Chine est de loin le principal importateur démissions de CO2. 23% des émissions des produits de consommation des pays développés sont exportés vers les pays en voie de développement. A la crise énergétique en raison de la dépendance des combustibles fossiles, fera suite une crise de la biodiversité, avec la disparition despèces animales et végétales qui pourrait conduire à la « sixième grande extinction »(4)
La crise de « civilisation »
Cette dernière crise est à la fois ancienne et actuelle, elle structure limaginaire des pays occidentaux, elle plonge ses racines dans larrogance de lOccident mâtiné de christianisme au départ pour les besoins de sa cause et qui ensuite sest découvert un sacerdoce dans le money théisme. Tout au long de laventure du capitalisme, des vies ont été broyées au nom de lintérêt, des guerres ont été faites, un colonialisme le plus abject a été imposé aux nations fragiles par les patries des droits de lhomme européen. Pour Jean Ziegler, « les peuples du tiers-monde ont bien raison de haïr lOccident.(...) Par le fer et le feu, ils ont colonisé et exterminé les peuples qui vivaient sur les terres de leurs ancêtres en Afrique, en Australie, en Inde…Le temps a coulé depuis, mais les peuples, se souviennent des humiliations, des horreurs subies dans le passé. Ils ont décidé de demander des comptes à lOccident ». Même les droits de lhomme - un héritage du siècle des Lumières - participent du complot. Alors quils devraient être « larmature de la communauté internationale » et le « langage commun de lhumanité », ils sont instrumentalisés par les Occidentaux au gré de leurs intérêts(5)
Une analyse pertinente du déclin de lOccident pour avoir failli à son magistère moral nous est donnée par lambassadeur singapourien Kishore Mahbubani. Dans cet essai magistral, il analyse le déclin occidental : recul démographique, récession économique, et perte de ses propres valeurs. Il observe les signes dun basculement du centre du monde de lOccident vers lOrient. Il cite lhistorien britannique Victor Kiernan et son ouvrage The Lords of Humankind, Europe an Attitudes to the Outside World in the Imperial Age.. Kiernan brossait le portrait de larrogance et du fanatisme traversés par un rayon de lumière exceptionnel. La plupart du temps, cependant, les colonialistes étaient des gens médiocres mais en raison de leur position et, surtout, de leur couleur de peau, ils étaient en mesure de se comporter comme les maîtres de la création. En fait, [lattitude colonialiste] reste très vive en ce début de XXIe siècle.(...) Le complexe de supériorité subsiste. « Cette tendance européenne à regarder de haut, à mépriser les cultures et les sociétés non européennes, a des racines profondes dans le psychisme européen. »(6)
La dichotomie « The West and the Rest » (lOuest et le reste du monde), voire la perspective conflictuelle résumée par la formule « The West against the Rest » (lOuest contre le reste du monde) semble être étayée par le mythe de la guerre contre Al Qaîda. Il nest pas étonnant dans ces conditions de voir perdurer des situations dantesques sagissant de larrogance des riches en face de la détresse des pauvres. Santiago Alba Rico en donne un exemple récent, il sagit du luxe dune croisière qui jette lancre à... Haïti au moment du tremblement de terre. « Vers dix heures du matin, le 19 janvier dernier, le Liberty of the Seas, un des yachts les plus luxueux du monde, débarqua ses passagers dans le port idyllique de Labedee. Accueillis au son dune musique folklorique enchanteresse, avec des rafraichissements… Ce rêve matérialisé, ce retour civilisé au Jardin dÉden biblique, était cependant attenant à un autre monde dinnocence perdue et de barbarie antédiluvienne. Une mince cloison, une transparence dure et infranchissable le séparait de cet autre monde. Et cest quen effet, de lautre côté du mur de trois mètres de hauteur, hérissé de fils de fer barbelés et gardé par des vigiles armés, on nétait pas le 19 janvier, mais le 12, il nétait pas dix heures du matin, mais cinq heures de laprès-midi, on nétait pas à Labedee, mais à Haïti et la terre tremblait, les maisons sécroulaient, les enfants pleuraient et des milliers de survivants fouillaient les décombres pour y rechercher des cadavres et un peu de nourriture. » (7)
« (...) De quel droit survivons-nous aux morts ? Du droit que nous donne la certitude inexorable de notre propre mort. (...) De quel droit les États-uniens rient-ils à des funérailles à Haïti ? (...) Eh bien, la mondialisation capitaliste consiste - du point de vue anthropologique - en ce que les classes moyennes de lOccident, à travers le tourisme et la télévision, aillent rire à gorge déployée, et boire et danser… » (7)
Alba Rico conclut dune façon pertinente : « Nous sommes là parce que nous sommes plus riches et plus puissants et cela vaut également pour les bons sentiments ; mais si nous sommes, en plus, impolis et grossiers, si nous rions à leurs funérailles, cest parce que nous sommes convaincus que, contrairement aux Haïtiens et aux Indonésiens, nous nallons pas mourir. (...) La grossièreté, lirrespect, la mauvaise éducation sont presque devenus des impératifs moraux. Cela peut-il nous étonner que lorsquil sagit de “sauver le monde” lOccident sempresse denvoyer des marines et des touristes ? » (7)
Alexis de Tocqueville avait en son temps mesuré létendue de la toile invisible tissée par le capitalisme qui broie les individus Ecoutons le : « (...) Quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté deux, mais il ne les voit pas ; il les touche et ne les sent point ; il nexiste quen lui-même et pour lui seul, et sil lui reste encore une famille, on peut dire du moins quil na plus de patrie. Au-dessus de ceux-la sélève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul dassurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. (...) Que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ? » (8)
Aragon en son temps écrivait devant lanomie du monde : « Est-ce ainsi que les Hommes vivent ? » Son inquiétude restera sans réponse.
1.Esther Vivas http://esthervivas.wordpress.com/ Inprecor, n. 556-557, janvier 2010 : http://www.legrandsoir.info/Les-contradictions-du-systeme-alimentaire-mondial.html
2.Matt Taibbi : Vers une autre crise économique signée Goldman Sachs http://infodesderniershumains.blogspot.com/ mardi 9 mars 2010
3.Jochen Scholz. http://www.horizons-et-debats.ch 19 Mars 2010
4.Grégoire Macqueron, Futura-Sciences http://m.futura-sciences.com/12 mars 2010
5.Jean Ziegler : La haine de lOccident. Albin Michel. 2008
6.Kishore Mahbubani : The Irresistible Shift of Global Power to the East. 2008
7.S.Alba Rico http://www.legrandsoir.info/De-quel-droit-survivons-nous-aux-morts.html6
8. Alexis de Tocqueville : De la démocratie aux Amérique.
Référence : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3009
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