Christian Feugnet
18/08/2018
De fait il n y a pas plus de nationalisation pour le peuple que de démocratie . De fait les salariés ont encore moins de pouvoir sur le capiral que n'en ont les petits actionnaires d'une société anonyme .
En plus la nationalisation suppose la faillite du capital qu'on rachéte du coup à prix forcé surélevé , pour brader ensuite , le capital requinqué par le peuple , à des oligarques , ex "pdg" .
Ce truc est aussi moderne que l'ager publicus des Romains , cause d'enrichessements énormes , sans cause , d'affairistes tout puissants , butinants sur les commandes d'état . C'est du F35 puissance n .
Seul point d'accord , comme poncif admis entre droite et gauche , comme radical de "socialisme " . Curieux , non ?
Que demande le peuple .? Antédiluvien , abolition des dettes et remise de la propriété . Rien à voir , pratiquement .
Christian Feugnet
18/08/2018
Requinqué , de requin . ce n'est pas le capital "nationalisé" qui est requinqué , ce sont les revenus et patrimoines , capital authentique , des ex nationalisés d'un capital devenu fictif .
Fictif , pratiquement , çà veut dire , basé sur la confiance , soit la manip de l'opinion , appelé par euphémisme , comminication , elle méme tout aussi démocratique que la propriété réelle .
Christian Feugnet
19/08/2018
Il y des cas particuliers où la nationalisation a un sens . Quand celà fait partie d'une serie de mesures complémentaires , controle des changes ; des échanges ( douanes ) , ou de ressources stratégiques et ....des dirigeants . C'est un état de guerre , au moins économique .
jc
19/08/2018
Pour moi le problème n'est pas celui du capitalisme mais celui de sa finalité.
Pour quoi capitaliser? Le capitalisme de l'écureuil qui capitalise les noisettes pour passer l'hiver me semble parfaitement légitime. Au contraire de l'écureuil qui capitalise toutes les noisettes de son environnement pour empêcher les autres écureuils d'en profiter: l'excès de tout devient défaut.
Struggle for life
Selon moi le problème fondamental est celui du conflit individualisme/communisme. Le communisme façon URSS a échoué et je suis convaincu que l'individualisme anglo-saxon* (qui impose son idéologie à tout le bloc BAO) est en train d'échouer.
Le problème fondamental consiste à réguler ce conflit binaire individualisme/collectivisme.
Il s'agit d'un conflit entre l'individu qui lutte pour sa propre survie et de la société -en quelque sorte de l'espèce humaine puisque notre société est dorénavant irréversiblement mondialisée- qui lutte également pour sa propre survie. Survie du corps humain vs survie du corps social, survie de l'espèce. La régulation à l'oeuvre** a de bonnes chances d'être la même que dans celle des conflits inspiration/expiration, systole/diastole, voire Jérusalem céleste/Paradis terrestre***. Thom a beaucoup écrit sur le sujet.
*: Margaret Thatcher: "There is no such thing as society."
**: Thom: "Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés."
***: Cf. René Guénon, "Le règne de la quantité et les signes des temps", chap. XXIII.
Christian Feugnet
20/08/2018
Convenues et simplicimes sont tout à fait artificielles , plaquees comme enfermatrices en faux pro lemes . Liberte et justice deux aspects d une meme chose , versus collectif individualisme memes fausses equations… . Nulle opposition ou choix à faire quand c est bien percu .
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