Michel DELARCHE
09/01/2013
On observe ici le blocage du système constitutionnel américain qui à force de contre-pouvoirs en face des pouvoirs réels ou supposés finit par ne plus rien pouvoir du tout sauf suivre sa ligne de plus grande pente qui mène fatalement à l’immobilisme; quand on se trouve proche d’un minimum local, la ligne de plus grande pente ne veut plus dire grand chose: toutes les pentes à l’entour sont si minimes qu’elles s’équivalent et toutes les trajectoires s’épuisent en mouvements erratiques sans autre signification que d’attester la proximité d’un état minimal d’énergie du système.
Quant au précipice fiscal, il n’est pas devant les Etats-Unis mais déjà loin en-dessous d’eux (et non pas derrière): cela fait plusieurs années que, GWB, BHO et “Helicopter Ben” aidant, les USA galopent financièrement au-dessus du vide comme des personnages des dessins animés de Tex Avery.
And then, at some unknown time, the music will stop…
C’est tout le système capitaliste qui se trouve aujourd’hui en équilibre métastable: une minime pichenette (par exemple, un léger mouvement d’humeur du Secrétariat du Bureau Politique du Parti “Communiste” Chinois décidant de jeter sur le marché quelques centaines de milliards de dollars de Bons du Trésor américain) suffirait pour que tout le système s’écroule.
Autrement dit le système se trouve à la fois dans un état d’énergie potentielle (entendez politique) minimale et en équilibre métastable, précairement perché qu’il est au sommet de sa pile de dettes inremboursables.
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