Bilbo
14/04/2011
Bonjour,
l’attitude des gouvernements occidentaux à l’égard du Japon est pour le moins complaisante. Le Japon reste absolument maître chez lui et on n’a guère entendu de critiques sur l’omerta japonaise. L’explication avancée ici est que le Japon fait partie intégrante du Système. C’est vrai.
Mais une autre explication pourrait être avancée : les Occidentaux au premier rang desquels les Américains culpabilisent à l’égard du Japon pour Hiroshima et Nagasaki.
Un parallèle pourrait alors être établi entre le Japon et Israël : culpabilité engendrée par le comportement occidental durant la seconde guerre mondiale conduisant à une complaisance hors norme.
Cordialement.
Bilbo
Francis Lambert
14/04/2011
- les japonais sont les premiers à rejeter les victimes japonaises !
Les Hibakushas, pestiférés des temps modernes!
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-Les-refugies-de-la-centrale-nucleaire-de-Fukushima-font-peur.htm?&rub=2&xml=newsmlmmd.e4c459826351648675c7098e5bf23f98.4f1.xml
- “Pour ceux qui douteraient encore de l’incroyable cynisme des politiques et des militaires américains, jetez un oeil à ces quelques photos. Il s’agit d’une explosion nucléaire de 21 kilotonnes (deux fois Hiroshima) réalisée à Yucca Flat, dans le désert du Nevada. Le but était de tester l’effet des radiations sur l’organisme humain. La bombe est larguée depuis un bombardier B50 à 12 km et les hommes, des soldats du 1° bataillon du 188° régiment de parachutistes, qui ont reçu l’ordre de se coucher au moment de l’explosion pour ne pas être projetés au sol par le souffle, puis de se relever et de regarder le nuage. (...)
photos : LIFE Magazine, 12 novembre 1951.”
Extrait de http://www.jp-petit.org/dangers/obus_uranium.htm#2_4_11
Francis Lambert
01/06/2011
Le conseil d’administration de la Tepco (Tokyo Electric Power Co.) a décidé de mettre définitivement hors service les tranches 1 à 4 de Fukushima-Daiichi (1) et de ne pas poursuivre son projet de construire deux autres tranches sur le site. (...)
La Tepco a justifié sa décision par la difficulté qu’il y aurait à faire accepter la construction de nouvelles tranches nucléaires par la population dans le contexte actuel. (2)
Ainsi que l’électricien l’a annoncé, il s’attachera à prendre à temps les mesures qui s’imposent afin d’assurer la sûreté de ces différentes tranches, (3)
le Premier ministre Naoto Kan avait annoncé une réorientation de la stratégie énergétique au Japon: le nucléaire y restera un pilier de l’approvisionnement énergétique (4)
http://www.nuklearforum.ch/ebarticle.php?id=fr-116487550462&art_id=fr-130683217234&utm
NB : alors là pour un ramassis de pitres et de menteurs ...
(1) c’est eux qui ont commandé le seisme et le tsunami ? Même pas capable de prévoir la ventilation de l’hydrogène produit ... et pire à venir en (3)
(2) ces crétins allaient construire leurs nouvelles tranches au milieu des radiations ?
(3) sommet de l’abjection : les mesures qui s’imposent ! Ils ne sécurisent même pas les autres piscines !
(4) la réorientation Nationale c’est d’abord et toujours le nucléaire ... qu’en pensent les japonais irradiés et les futurs irradiés ?
Francis Lambert
10/06/2011
“Même la France, championne du nucléaire, a jeté l’éponge , après des péripéties sans fin, et a fini par fermer Superphenix. (...)
On a beaucoup parlé de Fukushima, on a peu parlé d’un incident survenu sur le seul surgénérateur en fonctionnement (si l’on peut dire) au Japon, le réacteur de Monju à Tsuruga.
Cette centrale, de type Superphenix, est également située au bord de la mer, mais -heureusement- du côté Ouest et n’a pas été touchée par le tsunami. Mais elle a été arrêtée en 1995 après un an (!) de fonctionnement, à la suite d’une fuite de sodium ayant conduit à un incendie, et n’a été redémarrée qu’en mai 2010 , après 15 ans (!!!) d’arrêt. Quelques mois plus tard, en août 2010, une pièce servant à manipuler le combustible a lâché pour une raison inconnue et une pièce de 3,3 tonnes est tombée dans le réacteur rempli de plutonium et de sodium liquide. Il semble impossible d’aller la chercher , on ne peut pas ouvrir la cuve sans faire flamber le sodium, et on ne peut pas vider le réacteur de son sodium sans provoquer une excursion nucléaire du plutonium contenu à l’intérieur.
Les surgénérateurs au Pu-Na ont en effet la désagréable caractéristique partagée avec les réacteurs du type Tchernobyl (mais pas avec les réacteurs conventionnels à eau pressurisée utilisés en France) d’avoir un “coefficient de vide positif”, c’est à dire que la réaction nucléaire s’emballe en cas de perte du liquide caloporteur. Pour le moment, la pièce est coincée, le réacteur est à nouveau arrêté jusqu’en 2014 au moins. On ne peut que continuer à faire circuler le sodium en attendant que le combustible s’épuise, et en priant pour qu’un nouveau seisme ne frappe pas la centrale et l’endommage encore bien plus. (...)
Un autre problème rarement remarqué est qu’utiliser le nucléaire (...) si il économise des fossiles, n’empeche nullement de les consommer ailleurs et plus tard (...)
aucun pays possédant la bombe atomique ne renoncera au nucléaire, puisqu’il veut en garder la maîtrise.
http://www.energieclimat.net/article-fukushima-reflexions-sur-une-catastrophe-75246967.html
Francis Lambert
12/06/2011
Confirmons, mais en pire, une note précédente :
“Tous les combustibles irradiés de France sont immergés dans les quatre piscines de La Hague avant d’être retraités par Areva. Or les installations “ne sont couvertes que par un simple bardage métallique”, a argumenté le technicien, ancien syndicaliste CFDT.
Les piscines contiennent l’équivalent en rejets radioactifs potentiels de 100 réacteurs, si un projectile explosif les atteint, “là, c’est pire que Fukushima” dit l’ancien radioprotectionniste.”
NB : il ne s’agit que d’un point dans la convergence des crises.
En attendant le premier crétin avec un RPG, un bazooka, ou un modèle réduit radiocommandé peut se faire un beau carton. La foudre ? Il faudrait croiser avec une carte d’impacts.
Mais ce n’est même pas nécéssaires nos idiots (pour être gentil) suffisent.
Francis Lambert
06/08/2011
Par
Monique Sené, physicienne, directrice de recherches honoraire au CNRS , membre du Haut comité à la transparence et présidente du GSIEN (groupement de scientifiques pour linformation sur lénergie nucléaire)
Raymond Sené, physicien nucléaire, membre du GSIEN
Dominique Leglu, physicienne, directrice de la rédaction de Sciences et Avenir
Oui, Fukushima nest pas Hiroshima. (...)
Cest mille fois plus, en ordre de grandeur.
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