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Images impressionantes d'une tornade WaterSpout dans le village de Clinton.

Trump Ethymology :

trump (n.1) playing card of a suit ranking above others," 1520s, alteration of triumph
trump (v.2) deceive, cheat, from Old French tromper, baillier la trompe : "blow the trumpet" as "act the fool" and Donkin connects it rather to trombe waterspout," on the notion of turning (someone) around

(Traduction très libre mais proche)

Anne-Marie Slaughter à Hillary Clinton 19 mars 2011
Je ne peux pas imaginer à quel point vous devez être épuisée après ce week end, mais je n'ai jamais été aussi fière d'avoir travaillée pour retourner le président sur ce sujet, c'est une victoire majeure ...

Hillary Clinton à Slaughter 22 mars 2011
Croisons les doigts et prions pour un atterrissage en douceur pour la sécurité de tous ...


Tu es celle en grand deuil qui vis avec la mer
Pour en apprendre à résister sous les tempêtes
Et tu songes et tu pleures, mais tu t’entêtes
Dans la terreur et dans l’orgueil de tes revers.

Emile Verhaeren. Les ailes rouges de la guerre.

Merci pour ce moment de joie sans mélange à vous lire. Je vois avec plaisir que depuis quelque temps votre curseur, comme le mien, a entamé sa remontée depuis l'épouvante consternée vers la jubilation. Votre analogie entre Hillary Clinton et un personnage de Shakespeare m'a rappelé cet article tout frais de l'excellent James Howard Kunstler, intitulé « Out, out , damned email ! » (ici http://kunstler.com/clusterfuck-nation/out-out-damned-email/) en référence à la fameuse scène de « Macbeth » où Lady Macbeth s'émeut d'une tache de sang imaginaire sur sa main. Je copie ci-dessous l'introït de l'article de Kuntzler (le reste vaut évidemment son pesant de cacahouètes aussi)

The mighty Shakespeare in his direst night sweats could not have conjured up the Clinton family in all their sharp angles and dark corners, but we can try to reconstruct the scene last week on Loretta Lynch’s plane out on the Phoenix airport tarmac. Former president Bill steps aboard:

Loretta:   What the fuck are you doing here?
Bill:            I just had to tell you what Charlotte did last week.
Loretta:   Who the fuck is Charlotte?
Bill:           Our grand-kid (1). She’s turning into a good little earner.
Loretta:   We can’t meet like this. We’re about to depose your wife.
Bill:           Charlotte gave a speech to the whole Citibank C-suite.
Loretta:   I don’t give a fuck. Get off my plane right now!
Bill:           Well, I don’t know if ‘speech’ is the right word. She gurgles nice.
Loretta:     I guess you didn’t hear me.
Bill:             She pulled in fifty grand for that (2). Of course it was a hundred percent remitted to the foundation. Well, bye now. (Exits plane).

(1)La petite fille de Clinton est âgée d'environ deux ans
(2)« Elle a fait rentrer 50 000 dollars avec ça »

Plaisanterie à part, je pense qu'on peut faire une croix sur Clinton. En admettant même que sa campagne puisse tenir là route au fur et à mesure des emails savamment distillés par ceux qui les possèdent, et de la divulgation d'autres dossiers probablement gardés pour la bonne bouche, il m'apparaît probable qu'elle va imploser mentalement et intellectuellement en cours de route. Elle est comme le Crazy Coyote des cartoons de « Beep Beep », qui continue à courir en l'air avant de se rendre compte qu'il est au-dessus d'un précipice. Quand il regarde, il tombe. Elle arrivera peut-être au bout de sa campagne, mais dans le même état que Lady Macbeth à la fin de la pièce. Cette catastrophe étant déjà anticipée par le Système, il va être intéressant de voir quels contre-feux désastreux il va allumer pour y parer. A mon sens, on en déjà un petit avant-goût avec les assassinats de noirs et de policiers (Alton Sterling, Philando Castile, et la « réponse », la fusillade de Dallas où des policiers ont été tués). Une guerre civile ethnique est évidemment ce qu'on cherche à déclencher.