Bernard Scaringella
09/06/2014
Poutine lance deux phrases:
Vous savez, il est préférable de ne pas débattre avec les femmes, a-t-il lancé. pour une femme cependant, la faiblesse n’est pas tellement un défaut.»
C’est deux phrases mal traduites par le systéme (?!?!) sont en russe
des presque proverbes. Ce n’est donc pas des femmes qu’il parle.
C’est donc que hillarante est pour lui l’image, l’icone, le symbole des usa. Les usa se comportent comme une femme, dominée par ses émotions et ses réactions volcaniques. L’âme slave étant elle-même volcanique (et alors les femmes slaves .....) poutine comprend mieux que quiconque ce qu’il se passe en face. L’hystérie clintonnienne est celle de la direction us. Comme un homme politique parle d’abord à son electorat, poutine dit clairement aux russes que discuter avec les us c’est inutile, perte de temps et que de toute façon c’est mieux POUR TOUT LE MONDE, et pour la femme hystérique aussi.
Quand à la faiblesse qui n’est pas un défaut, poutine considère donc les us comme faibles (un roquet qui jappe) et que c’est une chance pour les usa eux-mêmes qui vont bien finir par se recroqueviller et pleurnicher comme une femme qui n’a rien obtenu malgré toutes ses crises et toute la vaisselle cassée.
Bref les usa sont une marâtre qui tient son monde parce qu’elle a les sous; et toute la famille en a plus qu’assez (l’ue aussi alors??) et la mettra de plus en plus à l’écart. Toute la subtilité est de le faire sans que la cinglée dans une dernière crise de fureur ne mette le feu à la maison.
Jean-Paul Baquiast
09/06/2014
Excelle t article, à relire et commenter.
J’ajouterais ici un point.
En bon adepte de la défense nucléaire française due à De Gaulle, et toujours jusqu’à ce jour confirmé, j’avais compris que le sous-marin nucléaire lance-engins permettait d’échapper à pratiquement toutes les formes de défense anti-balistique. N’étant jusqu’à ce jour pas localisable dans les océans, il peut de n’importe où dans le monde envoyer un certain nombre de têtes nucléaires sur le territoire de l’agresseur, provoquant des dégâts irréversibles. Ceci même après une première frappe massivement destructrice. Le dit agresseur ne peut espérer disposer d’assez de missiles anti-missiles pour protéger tout son espace .
Or les russes ont bien, que je sache, quelques SNLE croisant pas loin de chez nos amis américains.
Qu’en pensent nombreux experts militaires qui lisent dedefensa
Jack v.
09/06/2014
« We must hope that the skillful diplomacy we have seen employed by both Russia and China, the increased pace of their bilateral cooperation with each other and their increased steps to achieve multilateral cooperation throughout the world from Latin American to Africa and Europe and Asia will change the power dynamics of the world sufficiently to prevent the Americans and their allies from achieving their aims so that the peoples of the world can live in peace and devote their energies to solving mankinds pressing problems.»
On voit bien là le résultat de l’obsession US pour un leadership sans partage, à n’importe quel prix. La thèse du « Grand Satan » américain se trouve crédibilisée y compris dans l’esprit d’un nombre croissant de citoyens de pays classés parmi les alliés des États-Unis. Ces derniers semblent d’ailleurs tout faire pour jouer de façon crédible ce rôle en se comportant comme un état voyou (rogue state).
Un exemple qui montre l’étendue de leur mépris pour tout ce qui n’est pas eux : le « firts strike nucléaire » contre la BNP qui est le déni des engagements US sur la liberté du commerce et des activités économiques. Cette façon de renier ses principes (liberté du commerce, non intervention des états dans l’activité économique), c’est l’affirmation que pour eux, les reste du monde, c’est de la m…...
Les US n’attaquent pas seulement la Russie et la Chine. Ils nous attaquent tous et sur tous les plans ; économique, politique, culturel, militaire, et même démographique parce qu’il y a des signes tangibles qui montrent qu’ils travaillent de façon obsessionnelle à réduire la démographie chez les autres peuples (y compris en finançant des campagnes de stérilisation forcée).
Ceci me fait penser qu’après tout, une guerre mondiale nucléaire les arrange peut-être puisque le point de vue de ceux de leurs citoyens qui n’ont aucun moyen d’échapper à ses conséquences n’est guère représenté au sein de leur gouvernement alors que celui de ceux d’entre eux qui ont les moyens de se construire des bunkers, y compris pour y abriter des graines d’espèces végétales pour refaire un monde pour eux seuls.
L’apparition d’une dissidence nombreuse au sein du bloc nord-américain sont un signe positif. Elle signifie que la population de ce bloc n’est pas loin de rejoindre celle du reste du monde dans l’opinion qu’il est nécessaire pour la survie de l’Humanité de réduire le pouvoir de la classe dirigeante dans cette partie du monde.
Complément : les liens correctement écrits qui apparaissaient dans ma précédente contribution.
< a href=http://www.dailymotion.com/video/x1xryqz_debat-regis-debray-gabriel-robin-sur-l-europe-mai-2014_webcam?start=550>Première partie
< a href=http://www.dailymotion.com/video/x1xsh7e_debat-regis-debray-gabriel-robin-sur-l-ukraine-mai-2014_webcam?start=9>Deuxième partie
Corinne FALCONE D'ASTI
09/06/2014
Jean-Paul Baquiast
09/06/2014
Permettez moi de vous donner le lien sur un article que m’a déterminé à écrire cet article véritablement fondateur de Philippe Grasset
http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1375&r_id=
Dominique Fargues
09/06/2014
Les phrases de Poutine sont relative à des dictons russes.
Je vous renvoie à http://www.les-crises.fr/interview-poutine-scandale-des-coupes/
Pascal B.
09/06/2014
La langue de M. Poutine n’a pas fourché à cette occasion. L’excellent site les-crises.fr animé par Olivier Berruyer à très rapidement débusqué l’erreur de traduction :
“Note OB : TF1 traduit par “Il est préférable de ne pas débattre avec un femme”, la presse à repris “préférable de ne pas discuter avec une femme”. Le principe premier d’un traducteur est normalement de ne pas manipuler la pensée originale. Poutine emploie le terme спорить (sporit) qui a les sens différents de “discuter”, “débattre”, “contester”, “contredire”, “chicaner”, “se disputer”, “se chamailler”. Il faut donc bien comprendre ce qu’il disait… Dans la version anglaise du Kremlin, il est retenu “argue”, qui de même signifie “argumenter” et “se disputer”. Il faut savoir qu’il y a un proverbe russe qui dit : “Il ne faut jamais contredire une femme, lhomme est la tête pensante, mais la femme est son cou, elle vous tournera là où elle le veut”. Il fait allusion à ceci. Je rappelle qu’en France on a le dicton “ce que femme veut, Dieu le veut”
Donc Mme Clinton, ancienne chef de la Diplomatie américaine et candidate à la succession d’Obama, a la débilité crasse de comparer à Hitler le chef d’État du pays qui a battu Hitler, au prix de 25 millions de morts (ce qu’elle ne ferait pas du Premier Ministre israélien, j’imagine). Poutine aurait dû protester avec véhémence à ce stade (le terme “grosse conne” aurait été approprié à mon sens, mais il a dû hésiter…), mais il a choisi une pirouette d’humour russe.
Comme il semble assez logique (si, si, réfléchissez) de penser qu’il ne pense pas vraiment qu’il ne faut pas discuter avec les femmes (je rappelle que le Sénat Russe est présidé par une femme - Valentina Matvienko - prévoir un délai pour la France…), il est clair qu’il fait une boutade, et que “chamailler” est le bon terme… Que le traducteur se trompe sur le moment, cela se comprend, mais comme l’interview était enregistrée, cette erreur aurait du être corrigé, car il est évident que cette petite phrase ferait réagir… Ce qui n’a pas manqué, les médias s’étant jeté dessus comme la vérole sur le bas-clergé... Mission accomplie, on n’a presque pas parlé de ses propos - cf Libération ou ci-après… Notons que France Télévision emploie “se disputer”, ce qui est bien plus correct…]”
==www.les-crises.fr/interview-poutine-scandale-des-coupes
La version anglaise sur le site du Kremlin :
“VLADIMIR PUTIN: Its better not to argue with women.”==>eng.kremlin.ru/news/22441
Tchang
10/06/2014
Si on veut continuer à se faire peur, notons que les russes ont vendu le S400 (pas moins !) aux chinois.
Source : http://www.wantchinatimes.com/news-subclass-cnt.aspx?cid=1101&MainCatID=11&id=20140529000006
Ilker de Paris
10/06/2014
Les médias-système occidentaux, à l’époque pré-internet, pouvait librement faire leur propapagande en vue de tel ou tel de leurs intérêts, économique ou idéologique :
Révolution roumaine : 1989
1ère guerre du Golfe : 1990 - 1991
Guerre de Yougoslavie : 1991 - 1995
Les affaires ont commencé à évoluer avec la 2ème Guerre du Golfe (2003) où, par l’intermédiaire d’Internet, des informations sont venues gripper la narrative (pour reprendre votre terme) officielle relayer par les médias officiels.
La seconde guerre d’Ossetie du Sud (2008) présentait déjà du point de vue de la “communication” (diabolisation, guerre “bien” contre “mal” etc) des faiblesses d’efficacité.
Les révolutions arabes, soutenues par les Occidentaux, ont été une bizarrerie - installer qu nom de la “guerre contre l’Islamisme” des régimes fondamentalistes religieux - dont la “communication” a eu toutes les difficultés à en rendre compte dans le cadre de la narrative droit-de-l’hommiste.
Enfin, la dernière guerre en date celle d’Ukraine où, peut-être pour la première fois, le système de la communication occidental n’a pas réussi à convaincre ou en partie, en s’appuyant sur l’habituelle rhétorique “bien”, “mal”, leur opinion publique.
Bien entendu, Internet y est pour beaucoup, et les opinions publiques commencent à prendre goût à l’intelligence au lieu du simplisme et manichéisme enrobés de mensonges que servent les différents “20 heures”.
René M
10/06/2014
Merci à Pascal B pour les précisions qu’il apporte sur ces problèmes de compréhension entre langues
Et cela me rappelle un dicton qu’une brave personne de ma connaissance employait de temps à autre et qui l’appliquait dans les cas où il est inutile de se chamailler ou débattre avec un esprit buté sur une idée fixe.
” Il ne faut jamais contrarier un cochon pour une patate ! “
Poutine ne l’a pas dit ainsi mais c’est à peu près ça l’idée peut-être ?
Pierre JOPPART
23/03/2015
Je suis entièrement d’accord (par déformation professionnelle sans doute car je suis psychiatre) avec le constat “d’hystérisation” qui caractérise l’attitude des “va t’en guerre” à Washington, spécialement Mme CLINTON. Pour moi une telle attitude est celle d’une rage, mais d’une rage impuissante (provoquée par une crainte panique, celle du déclin). Il n’est pas surprenant qu’elle soit illustrée par un groupe limité composé surtout de femmes. Un groupe limité, comme si les gens de sang froid n’avaient rien remarqué, ou bien - parce qu’ils sont de sang froid - ils se taisent en attendant que ces réactions manifestement excessives et dangereuses s’éteignent d’elles mêmes ? Dans la situation politique actuelle c’est ce qu’il y a de mieux à espérer, mais doit-on en plus se taire, fermer les yeux, se détourner ? C’est en tout cas ce qui se passe habituellement dans la vie ordinaire. Ceux qui subissent ce genre de crise et qui sont les plus lucides s’abstiennent d’autant mieux qu’ils savent intuitivement qu’elles sont l’aveu d’une faiblesse. C’est sans doute l’analyse de Poutine.
Cependant dans un monde politique dominé par de puissants intérêts occultes, on ne peut exclure deux choses : soit que ces démonstrations soient parfaitement contrôlées par des acteurs (comprendre des simulateurs) qui ont des buts très précis, inspirés par des groupes “froids” en arrière plan ; soit que les groupes d’arrière plan paniquent réellement et inspirent directement par mimétisme les acteurs/actrices à l’avant plan.
En psychiatrie une “crise de nerfs” hystérique (cad excessive, on dit “théâtrales) n’exclut pas une recherche de “bénéfices secondaires” ; c’est même l’interprétation la plus courante (pas que chez les psychiatres). Il y a alors une discordance entre les apparences (dramatiques) - celles d’une personne qui clame ses souffrances - et les intentions cachées (apitoyer et manipuler en même temps). Pour les témoins il y a toujours un doute (et de plus en plus au fil du temps), un doute sur l’authenticité de la souffrance et la sincérité de la victime. C’est que celle-ci rejoue constamment les mêmes scènes, et on finit par ne plus y croire. L’ennui c’est que cela encourage l’hystérique à renforcer de plus en plus ses plaintes (ses effets théâtraux). Mais tôt ou tard ces personnes apparaissent non comme des victimes mais comme des menteurs, des faussaires, des manipulateurs. Le rejet s’installe alors et on entre dans des relations sado-masochistes où chacun accuse l’autre de mensonge.
Alors ? Mme CLINTON ? Manipulée ou manipulatrice ? Mensonge pathologique (hystérie dans un contexte de panique) ou mensonge calculé (cynisme et sang froid) ?
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