Michel DELARCHE
11/12/2011
les méthodes modernes de cryptage de l’information sont effectivement très robustes, MAIS:
1°) il n’est pas évident que toutes les données embarquées soient cryptées (le RQ-170 était supposé tellement furtif, tellement fiable, tellement super qu’on n’a peut-être pas jugé utile de l’encombrer d’un encryptage systématique.)
2°) un des péchés mignons des bureaucraties militaires est d’utiliser des codes secrets tellement secrets qu’ils peuvent se révéler moins robustes que les codes “grands publics”.
3°) des données techniques dont la nature et/ou la structure interne sont potentiellement connues au moins en partie (plans de vols, listes de coordonnées géographiques d’objectifs etc.) sont plus faciles à attaquer que des informations a priori totalement inconnues: la kolossale discipline allemande de toujours structurer les messages Enigma en commençant par les mêmes indications (unité émettrice, destinataire etc.) avait en son temps bien facilité le travail des cryptanalystes à Varsovie puis à Bletchley Park…
4°) les Iraniens ne seront sûrement pas seuls sur le coup: on peut supposer que les meilleurs cryptanalystes chinois et russes seront aussi de la partie
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